Tebboune en a fait cas à demi-mot : vers une nouvelle réconciliation nationale ?20-07-2020Par Abdelkader S. – Les Algériens doivent serrer les rangs ; sans quoi, l’Algérie ne sortira pas de la crise. C’est Abdelmadjid Tebboune qui l’a déclaré lors de son intervention télévisée, ce dimanche soir. Le président de la République fait-il allusion à une nouvelle politique de réconciliation nationale qu’il compte entreprendre pour mettre fin aux séquelles profondes laissées par la courte parenthèse Gaïd-Salah, qui a failli provoquer une dichotomie profonde dans le pays à cause de ses discours haineux et de son attitude despotique ?Tebboune semble convaincu, en tout cas, que la cassure qui a suivi la déchéance de l’ancien président de la République, Abdelaziz Bouteflika, et la prise du pouvoir par la force – mas subtilement – par son ancien vice-ministre de la Défense ne l’aideront pas à mener à terme son programme qu’il veut «plier» en un seul mandat, comme il l’a laissé entendre lors de ses récents entretiens accordés aux médias français France 24 et L’Opinion. Aussi Tebboune a-t-il besoin de transcender les divisions et les clivages nés du sursaut populaire du 22 Février 2019 et des tentatives de récupération du mouvement de contestation pacifique par les milieux islamistes et des agents au service d’agendas étrangers, notamment turc.On ne sait pas encore quelle forme prendrait cette nouvelle réconciliation nationale qui diffère dans la forme comme dans le fond de celle héritée de l’ancien Président qui avait, au début de son premier mandat, compris qu’il n’allait pas pouvoir diriger le pays si, auparavant, il ne tournait pas la page des dix ans de tragédie nationale qui avait failli détruire le socle de la République et imposer un régime théocratique moyenâgeux, n’eût été l’intervention salutaire de l’armée en janvier 1992, suite à une forte demande de larges franges de la société civile, incarnée notamment dans le Comité national de sauvegarde de l’Algérie (CNSA).Beaucoup ont, cependant, reproché à Bouteflika d’avoir permis aux éléments des groupes islamistes armés de reprendre une vie normale, sans avoir auparavant été jugés et d’avoir ainsi effacé tous les crimes commis par les nervis d’Ali Benhadj et Abassi Madani qui ont pourtant mis le pays à feu et à sang. Une démarche qui ressemblait moins à une «concorde» qu’à une solution de «rafistolage» politique, motivée par le besoin de gagner l’adhésion des islamistes qui ont profité de l’aubaine que venait de leur offrir Bouteflika pour fructifier leurs affaires impunément sur le marché parallèle et de reprendre leur prosélytisme librement.Cette fois-ci, c’est surtout d’économie qu’il s’agit. Bien que Tebboune ait réitéré sa position vis-à-vis des procès en cours et renouvelé sa promesse de récupérer l’argent public volé, il n’en a pas moins expliqué qu’il ne comptait pas faire table rase de tout ce que ses prédécesseurs ont réalisé. «Les pouvoirs successifs [en Algérie] ont l’habitude d’affirmer que tout ce qui a été fait avant eux était l’enfer et que ce qu’ils s’apprêtent à réaliser sera le paradis», a-t-il ironisé, mais sans aller plus loin dans son constat. Il est vrai qu’Abdelmadjid Tebboune, qui fut longtemps ministre sous le règne de son prédécesseur, ne peut se tirer une balle dans le pied en reniant des «acquis» à la réalisation desquels il a lui-même participé, notamment en matière de logement social. Une politique qu’il promet, d’ailleurs, de poursuivre, à chacune de ses interventions.Jusqu’où Abdelmadjid Tebboune pourra-t-il aller dans sa démarche réconciliatrice, sachant que l’opinion publique est extrêmement remontée contre les dignitaires du régime Bouteflika et les hommes d’affaires qui ont prospéré grâce à leur proximité avec l’ancien cercle présidentiel ?A. S.
Pourquoi le président Tebboune a refusé de recevoir le Libyen Aguila Saleh20-07-2020Par Karim B. – Dans son interview de ce dimanche, le président Tebboune a répondu de manière claire, quoiqu’indirecte, aux agissements de l’Egypte et des autres sponsors qui soutiennent Khalifa Haftar. En affirmant que l’Algérie refusait le fait accompli et les demandes de soutien de la part de ceux qui n’ont pas consulté la partie algérienne, le chef de l’Etat pointait du doigt le président égyptien, Abdelfattah Al-Sissi, et son initiative unilatérale qui a consisté à inviter le chef de l’armée nationale libyenne, Khalifa Haftar, et le président du Parlement de Tobrouk, Aguilla Saleh.Pour Alger, en effet, il n’y a qu’un seul cadre pour le règlement de la crise libyenne : celui du processus de Berlin, placé sous l’égide de l’ONU, dans lequel l’Algérie est partie prenante, ne déviera pas de sa posture d’équidistance vis-à-vis des parties belligérantes et ne se rangera pas aux côtés de l’une contre l’autre.Tebboune a, en outre, mis en garde contre l’aventurisme et les dangers d’embrasement pour la Libye, ainsi que pour les pays du voisinage, qui découleraient de l’armement des tribus libyennes, estimant que cela conduira inéluctablement à la somalisation du pays et constitue un appel d’air à tous les terroristes de la région et aux trafics transfrontaliers d’armes, notamment. Ce jeu dangereux de l’Egypte contribue à l’escalade, alors que ce pays, qui adopte une posture feinte, n’arrête pas d’appeler à la désescalade.«C’est pour ces raisons que la visite d’Aguila Saleh a été reportée», ont révélé des sources proches du dossier à Algeriepatriotique. La visite du président du Parlement de Tobrouk en Algérie visait notamment à solliciter le soutien ou, du moins, la compréhension des autorités algériennes en ce qui concerne les initiatives de l’Egypte et, éventuellement, d’user de l’influence de l’Algérie auprès de la Turquie et de l’homme-lige des Emirats arabes unis, Khalifa Haftar, afin que la bataille de Syrte n’ait pas lieu», précisent nos sources.Une source diplomatique a affirmé récemment que les autorités algériennes avaient fait savoir qu’elles s’opposaient avec vigueur aux démarches turque et égyptienne qui cherchent l’embrasement en Libye et dans la région tout entière. «L’armement des tribus en Libye ne fera qu’envenimer la situation en ce sens qu’il ajoute un élément armé au conflit déjà complexe», avait indiqué la source diplomatique algérienne, en ajoutant que «rien ne garantit» que ces armes que Le Caire et Ankara fournissent aux belligérants en Libye «ne tombent pas entre les mains des groupes armés terroristes dans la région du Sahel, notamment dans les zones contrôlées par les tribus dont l’influence s’étend au sud, à Ghât et Ghadamès».L’exacerbation de la situation dans ces zones «vitales» constitue une «sérieuse menace» pour la sécurité de l’Algérie, avait fait savoir la source diplomatique, qui avait précisé que «tout changement des règles et des acteurs dans le conflit libyen fera peser de gros risques sur la stabilité de l’Algérie» qui rejette de façon catégorique la décision du président égyptien, Abdelfattah Al-Sissi, d’alimenter le brasier libyen en armant à son tour une des parties au conflit pour y contrer la Turquie dont le Parlement a adopté une résolution autorisant l’armée turque à intervenir sur le sol libyen. Ce que l’Algérie rejette d’une manière tout aussi ferme.K. B.
Dr Bekkat Berkani à propos de l’Aïd El Adha : « la fetwa des religieux a primé sur l’avis des médecins »20-07-2020Le membre du comité scientifique de suivi de l’évolution de l’épidémie du coronavirus en Algérie, Dr Mohamed Bekkat Berkani a indiqué, dimanche, que la fetwa des religieux a primé sur l’avis et les conseils des médecins concernant l’annulation du rituel du sacrifice durant la fête de l’Aïd El Adha.Dans un entretien accordé à
Radio M Post, Dr Bekkat Berkani a estimé à propos de l’appel du collectif des professeurs en sciences médicales sur l’annulation du sacrifice de l’Aïd El Adha, qu’ils sont totalement libres de réclamer ce qu’ils voient approprié. « L’appel des professeurs en sciences médicales émane de leur conscience de la dangerosité de la situation sanitaire. Ils craignent une propagation du coronavirus car les familles algériennes ne vont pas se passer de leurs traditions notamment les visites familiales et les embrassades en oubliant les mesures de distanciation sociales comme c’était le cas durant la fête de l’Aïd El Fitr », a-t-il expliqué.« Nous en tant que médecins, nous n’avons pas demandé l’annulation de l’Aïd El Adha comme une fête religieuse que nous avons l’habitude de célébrer chaque année. Nous avons demandé l’annulation du rituel du sacrifice exceptionnellement pour des considérations sanitaires, mais, la commission de la fetwa a émis une fetwa contraire », a-t-il déploré.Selon Dr Bekkat Berkani, « la fetwa des religieux a primé sur l’avis et les conseils des médecins, et c’est ça la réalité ». « En dépit que la commission de la fetwa a émis une fetwa que le rituel du sacrifice est une « sunna », elle l’a maintenu, tout en appelant les algériens sur la nécessité de respecter les mesures de prévention », a-t-il encore regretté.« La commission de la fetwa a pris sa décision et elle doit assumer les conséquences »« Mais, nous en tant que médecins, on s’interroge si les algériens vont respecter les mesures de prévention lors de l’achat du mouton et qu’en est-il des agglomérations connaissant de grands mouvements de citoyens et des opérations d’abattage dans les espaces publics. Sur ce, nous dirons que la commission de la fetwa a pris sa décision et elle doit assumer les conséquences », a déclaré le membre du comité scientifique.Dr Bekkat Berkani n’a pas écarté une flambée des contaminations par le coronavirus durant l’Aïd El Adha, en partant du fait que cette fête religieuse est marquée par les rassemblements familiaux. Tout en soulignant que 30% des cas sont d’origine familiale, il a prévu une hausse certaine des contaminations durant la fête de l’Aïd El Adha.S’agissant l’instauration d’un confinement total durant les jours de l’Aïd El Adha, Dr Bekkat Berkani a indiqué qu’une telle décision est du ressort des hautes autorités de l’Etat représentées par le président de la République et le gouvernement. « Je ne peux ni confiner ni infirmer. Nous, en tant que membres du comité scientifique, faisons notre travail de suivi de la situation sanitaire à travers les wilayas du pays, et une opération d’évaluation est effectuée périodiquement à travers les réunions tenues depuis l’apparition de l’épidémie fin février 2020 », a-t-il conclu.

Algérie – Sonatrach : une modernisation déjà compromise ? – Jeune Afrique
20 juillet 2020 à 10h55 Par
Djamila Ould Khettab Durement touché par la chute des prix des hydrocarbures, le géant algérien doit réduire ses activités d’exploration. Au risque de mettre en péril sa capacité de production future.Le gouvernement algérien impose un régime sec à la compagnie publique Sonatrach pour faire face aux répercussions de la pandémie du coronavirus. Le pays, dépendant de sa rente pétrolière, accuse une baisse de près de 30 % de ses recettes en hydrocarbures au premier trimestre par rapport à l’an passé.Plombé par l’effondrement du cours du Brent, le groupe pétro-gazier, qui contribue à près de 60 % du budget de l’État et à plus de 95 % des recettes en devises du pays, est sommé de sabrer dans ses dépenses. Objectif : ramener de 14 à 7 milliards de dollars (de 12,4 à 6,2 milliards d’euros) son budget pour 2020. Soit une réduction de moitié !
Algérie : Faut-il annuler l’Aïd El Adha cette année ?20-07-2020Faut-il annuler la célébration de l’Aïd El Adha cette année ? C’est la question que se posent de nombreux Algériens à quelques jours de cette grande fête religieuse. La résurgence du nombre de contaminations au Covid-19 fait craindre le pire aux autorités sanitaires. Alors que les médecins et les scientifiques plaident pour l’annulation du rituel du sacrifice, les instances religieuses, elles, insistent sur son maintien, mais dans le respect des règles sanitaires.Annuler ou maintenir l’Aïd El Adha en Algérie ? Cette interrogation qui revient souvent dans les discussions quotidiennes est diversement appréciée. Pour
la Commission ministérielle de la Fatwa, la crise du coronavirus et le risque d’une recrudescence de la pandémie ne devraient pas empêcher la célébration de l’Aïd.L’instance religieuse annonce, toutefois, de nouvelles mesures sanitaires pour le bon déroulement du rituel du sacrifice du mouton dans ce contexte du coronavirus. La grande fête religieuse de l’Aïd El Adha 2020 ne sera pas annulée en
Algérie. Néanmoins, elle devra se dérouler dans le strict respect des recommandations sanitaires.De son côté, l’Association des Oulémas musulmans a tranché officiellement sur le sort de l’Aïd El Adha 2020 en Algérie. Les Oulémas estiment que le sacrifice du mouton ne peut être abandonné ou remplacé par l’aumône « la Sadaqah ».
Un collectif de médecins appelle à annuler le sacrifice
Un collectif des professeurs en sciences médicales a appelé, samedi 18 juillet, les autorités à décréter l’« abstention pour tous » du sacrifice du mouton de l’Aïd El Adha, en raison de la pandémie de coronavirus.Les médecins demandent aux « plus hautes autorités du pays de prendre toutes les mesures qu’impose la situation de crise sanitaire actuelle, en décrétant l’abstention, pour tous, de procéder au sacrifice du mouton » et « de faire de ces deux jours de l’
Aïd El Adha, un grand moment de recueillement et de solidarité nationale », a affirmé le Pr Kamel Bouzid, chef du service d’oncologie au CMPC et membre du collectif.Par ailleurs, des vétérinaires et des observateurs avertis ont estimé que la gestion des marchés de vente du bétail était une affaire impossible à suivre et à assurer, au regard de l’anarchie qui y règne. A cet effet, des voix se sont élevées, ces derniers jours, pour appeler à l’annulation de l’acte du sacrifice en cette période caractérisée par une hausse vertigineuse des cas de
coronavirus. S’ajoute à cela le non-respect des mesures barrières par un bon nombre de citoyens.

L’Algérie, le Maroc et la Tunisie privés de leur principale manne touristique cet été
• Par: Sonia Adda - 20 Juil. 2020Le Maroc a entamé, ce lundi 20 juillet, un nouveau processus de déconfinement qui prévoit notamment un allègement des mesures pour les établissements touristiques. Les hôtels sont désormais autorisés à utiliser la totalité de leur capacité d’accueil en hébergement.Les autorités espèrent ainsi venir en aide au secteur du tourisme qui souffre cette année de la pandémie du coronavirus et de l’absence des touristes étrangers.Les Marocains résidents à l’étranger (MRE) sont également les grands absents cet été. L’année dernière, ils étaient près de trois millions à avoir séjourné au Maroc durant les vacances d’été, rapportant d’importantes sommes en devises. Ils ont également participé largement au « dynamisme du secteur immobilier en investissant pour leurs vacances ou leur retraite », rappelle l’agence AFP.
Des milliards d’euros de recettes pour les trois pays
Cette année, ils seront nettement moins nombreux. Le Maroc a certes rouvert partiellement ses frontières mais seules deux compagnies aériennes, Royal Air Maroc et Air Arabia, sont autorisées à effectuer des vols.Les conditions du voyage – des tarifs jugés élevés et l’obligation de présenter un test Covid-19 négatif réalisé 48 heures avant le départ, ainsi que les incertitudes sur le plan sanitaire et la crainte d’être pris dans une nouvelle vague de coronavirus- ont dissuadé de nombreux Marocains d’aller passer les vacances au bled.La Tunisie est également confrontée à la même situation. Le pays a ouvert ses frontières le 27 juin dernier à 29 pays mais la reprise est timide.
Djerba et
Hammamet, deux destinations touristiques phares, viennent tout juste de recevoir leurs premiers vols charters de touristes européens.Mais les Tunisiens vivant à l’étranger ne se précipitent pas pour rentrer cet été, contrairement aux saisons précédentes, constate l’AFP. Habituellement, ils représentent un demi-million de personnes chaque saison estivale. Ils rapportent à la Tunisie l’équivalent de 1,8 milliard d’euros. Une somme représentant plus que l’ensemble du secteur du tourisme dans le pays, selon la Banque centrale tunisienne.
Frontières fermées
L’Algérie garde également ses frontières fermées jusqu’à nouvel ordre. Contrairement au Maroc, l’Algérie n’est pas une destination pour les touristes étrangers mais le pays possède de loin la plus importante diaspora maghrébine à l’étranger.Chaque années, plusieurs millions d’Algériens résidents à l’étranger et de binationaux rentrent au pays pour le tourisme ou des visites familiales. Ce qui représente une manne importante.Ainsi, les Algériens résidant à l’étranger dépensent en moyenne entre 500 et 2000 euros par vacancier durant leur séjour dans le pays, selon Mourad Kezzar, consultant et formateur en tourisme, cité par l’AFP. Ce qui représente plusieurs milliards d’euros chaque année.
Document. Une enquête de terrain prévoit une dangereuse multiplication des cas de COVID-19 à Oran, deuxième ville du pays20-07-2020Oran, la deuxième plus grande ville algérienne, va subir une multiplication dangereuse des cas contaminés au COVID-19, a averti une enquête de terrain réalisée par la direction de la Santé de la wilaya d’Oran. Algérie Part a obtenu au cours de ses investigations le document de synthèse qui résume les axes majeurs de cette enquête de terrain. Une enquête qui fait froid dans le dos puisqu’elle prévient que “la modélisation des données nous a permis de générer des prévisions de ce cumulé qui peut atteindre 3058 cas au 31 juillet avec au minimum 2494 cas et au maximum 3622 cas donc le nombre cumulé qui est de 1793 cas au 02 juillet sera multiplié x2 le 30 juillet”. Cela signifie clairement que le nombre des cas atteints de COVID-19 va augmenter de 100 % d’ici le 30 juillet prochain. Une situation totalement alarmante.La même enquête sur la situation épidémiologique d’Oran explique quel “a circulation du virus reste préoccupante et le bilan de la COVID-19 à Oran poursuit sa progression”. La propagation du COVID-19 a atteint des seuils alarmantes et très inquiétants. Preuve en est, “le nombre cumulé des cas est multiplié x 2,4 en Mai puis x2,5 en juin”, note cette enquête menée sous l’égide de la direction de santé de la wilaya d’Oran.Autre aspect préoccupant, l’âge de plus en plus jeune des personnes contaminées au COVID-19. “Toutes les tranches d’âge sont touchées par la COVID-19 avec préférentiellement les adultes à partir de 20 ans. L’âge moyen des cas est de 42,7 ans”, note ce rapport qui précise, néanmoins, que “l’âge moyen des cas est passé de 49 ans à la1ère semaine pour atteindre les 56,2ans à la 3ème semaine et dans la 10ème semaine, les cas étaient plus jeunes avec un âge moyen de 32,6 ans”. Dans la wilaya d’Oran, ce sont donc les jeunes adultes qui sont davantage exposés au virus du COVID-19. “L’infection a connu une transmission familiale active avec 27 familles qui comptent plus de 5 membresatteints”, note enfin cette enquête sur la situation épidémiologique dans la wilaya d’Oran.

عمال إيتيزا يستأنفون العمل
2020/07/20
الكاتب: عماد الدين . د
استأنف صبيحة اليوم الاثنين، عمال النقل الحضري والشبه الحضري، ايتوزا عملهم.
وأوضح بيان المديرية العامة للشركة، أن قرار تعليق الإضراب جاء بعد اجتماع بين المدير العام للنقل الحضري والسكريتير العام لنقابة العمال.
وأضاف البيان، أن الاجتماع خلص إلى الاتفاق بحل جميع الاجتماعية للعمال.