Date de publication: 28/07/2020 | Auteur(s): Administrator | Tags: Divers | Visites: 43

Les liaisons dangereuses de Rachad avec Al-Qaïda et les services marocains28-07-2020Par Abdelkader S. – Aux révélations fracassantes et irrécusables d’Ahmed Bensaada dans son dernier livre sur la collusion entre certains acteurs du mouvement de contestation populaire en Algérie et des officines secrètes occidentales, notamment américaines, se greffent des informations concordantes sur des liaisons dangereuses avec la nébuleuse terroriste islamiste et les services secrets marocains.Selon des sources au fait des agissements du mouvement Rachad, le porte-voix de cette organisation inféodée à Ankara entretient des relations avec deux officiers de la DGED marocaine, à savoir Abdellatif Al-Alaoui et Abdellatif Al-Hammouchi. Ces deux individus semblent être les agents traitants de Larbi Zitout, installé à Londres, qui mène une propagande enragée contre l’armée algérienne depuis le milieu des années 1990 à ce jour. De dénonciation en découverte, le mouvement Rachad, qui compte dans ses rangs Mourad Dhina, apologue du terrorisme islamiste en Algérie durant la décennie noire, confortablement installé en Suisse, redouble de férocité ces dernières semaines car sévèrement impacté par les données rapportées par Ahmed Bensaada dans son ouvrage qui a valu à son éditeur algérois d’être agressé physiquement.Selon des sources tout aussi informées sur les activités douteuses de Rachad, Abbas Aroua, un autre élément nocif qui milite pour la réhabilitation du parti religieux extrémiste du FIS, dissous mais toujours aussi nuisible, était en contact direct avec l’activiste islamiste syrien Rami Al-Dalati, théoricien de la mouvance extrémiste à Idlib où il faisait office d’autorité morale pour les groupes islamistes armés dans ce pays du Moyen-Orient ravagé par une guerre civile destructrice, alimentée notamment par la Turquie et le Qatar.Le même Abbas Aroua s’abreuve également aux sources du mufti du mouvement terroriste Al-Qaïda, Abou Hafs Al-Mouritani – auteur de l’enlèvement et de l’assassinat de diplomates algériens à Gao en avril 2012, arrêté en Libye en février 2019 –, auprès duquel il s’alimentait en fatwas et en conseils dans le cadre du plan visant à établir un régime théocratique en Algérie sous la férule de l’oumma (nation islamique unie, ndlr), voulue par le sultan d’Ankara, nostalgique de l’empire ottoman. Ce n’est, d’ailleurs, pas un hasard si Rachad soutient franchement et dans détour les velléités expansionnistes de Recep Tayyip Erdogan dans la Libye voisine, dans l’espoir de faire parvenir la «régence» ressuscitée de la Sublime Porte jusqu’en Algérie.A. S.Aguila Saleh court chez Mohammed VI après avoir été chassé d’Algérie28-07-2020Par Mohamed K. – Le froid qui s’est installé entre Alger et le Parlement de Tobrouk se confirme. Après avoir été prié d’annuler sa visite prévue en Algérie le 18 juillet dernier, Aguila Saleh s’est rendu au Maroc où il s’est réuni avec le ministre marocain des Affaires étrangères, chargé par le roi de court-circuiter une nouvelle fois les efforts de l’Algérie visant à éviter une dangereuse escalade dans laquelle le Makhzen s’investit pleinement.Officiellement, le Maroc, par la voix de Nasser Bourita, s’oppose à «toute ingérence étrangère en Libye». Mais dans les faits, Rabat s’inscrit dans la même logique des pays qui entravent toute solution politique sérieuse dans ce pays en proie aux appétits voraces d’un certain nombre de capitales qui lorgnent les immenses gisements naturels présents dans ce vaste espace géographique peu peuplé. Si, en effet, la Turquie et l’Egypte disposent d’armées et d’alliances stratégiques capables d’imposer leurs agendas dans l’ancienne Jamahiriya, le Maroc, en revanche, fait jouer sa rouerie habituelle pour faire accroire à une très hypothétique capacité à influer sur le cours des événements en Libye en se présentant comme un interlocuteur «fiable».Inconstant et versatile, le Makhzen a pourtant démontré que l’«accord» de Skhirat a été un flop total et son absence à la conférence de Berlin, où Mohammed VI n’a pas été invité – et pour cause – est une preuve supplémentaire du rôle tout à fait secondaire et inconsistant qu’il joue dans cette crise dont la solution est loin d’être à sa portée.Dans son interview au journal français L’Opinion, le président Tebboune avait répondu de manière claire, quoiqu’indirecte, aux agissements de l’Egypte et des autres sponsors qui soutiennent Khalifa Haftar. En affirmant que l’Algérie refusait le fait accompli et les demandes de soutien de la part de ceux qui n’ont pas consulté la partie algérienne, le chef de l’Etat pointait du doigt le président égyptien, Abdelfattah Al-Sissi, et son initiative unilatérale qui a consisté à inviter le chef de l’Armée nationale libyenne (ANL), Khalifa Haftar, et le président du Parlement de Tobrouk, Aguilla Saleh.Pour Alger, en effet, il n’y a qu’un seul cadre pour le règlement de la crise libyenne : celui du processus de Berlin, placé sous l’égide de l’ONU, dans lequel l’Algérie est partie prenante, ne déviera pas de sa posture d’équidistance vis-à-vis des parties belligérantes et ne se rangera pas aux côtés de l’une contre l’autre.Tebboune a, en outre, mis en garde contre l’aventurisme et les dangers d’embrasement pour la Libye, ainsi que pour les pays du voisinage, qui découleraient de l’armement des tribus libyennes, estimant que cela conduira inéluctablement à la somalisation du pays et constitue un appel d’air à tous les terroristes de la région et aux trafics transfrontaliers d’armes, notamment. Ce jeu dangereux de l’Egypte contribue à l’escalade, alors que ce pays, qui adopte une posture feinte, n’arrête pas d’appeler à la désescalade.C’est pour ces raisons que la visite d’Aguila Saleh avait été annulée, avaient révélé des sources proches du dossier à Algeriepatriotique. «La visite du président du Parlement de Tobrouk en Algérie visait notamment à solliciter le soutien ou, du moins, la compréhension des autorités algériennes en ce qui concerne les initiatives de l’Egypte et, éventuellement, d’user de l’influence de l’Algérie auprès de la Turquie et de l’homme-lige des Emirats arabes unis, Khalifa Haftar, afin que la bataille de Syrte n’ait pas lieu», avaient précisé nos sources.M. K.Procès de Abdelghani Hamel : Les accusés refusent d’être jugés28-07-2020Le procès de l’ex-chef de la DGSN, Abdelghani Hamel, prévu dimanche 26 juillet à la Cour d’Alger, n’a finalement pas eu lieu. Les avocats se sont opposés à son déroulement en l’absence de “conditions de procès équitables”. Abdelghani Hamel ainsi que tous les prévenus ont déclaré qu’ils n’étaient pas prêts moralement à être jugés, en raison de la pandémie de coronavirus. Après un vif échange entre le juge et les avocats de la défense, le président de la chambre pénale a décidé de renvoyer le procès au 29 juillet. Ainsi, le procès de l’ex-DGSN, Abdelghani Hamel, son épouse, ses quatre enfants et d’anciens cadres l’Etat n’a pas eu lieu. Les avocats constitués dans cette affaire s’y sont opposés, clament son renvoi “en raison de la pandémie“.D’emblée, les avocats de la défense ont demandé que le procès soit ajourné. Ils ont prétexté l’absence des témoins de cette affaire et les conditions sanitaires. Le juge, voulant faire avancer le dossier, refuse dans un premier temps. Concernant l’absence des témoins, il a argué que la Cour avait en sa possession les procès-verbaux d’audition. Les avocats dénoncent un “acharnement à vouloir passer coûte que coûte cette affaire”. Le juge réplique que le procès a été déjà ajourné à deux reprises et que cette affaire doit être jugée. Un des avocats a évoqué le risque sanitaire, soulignant que ses clients ne pouvaient pas répondre aux questions de la Cour “avec cette peur au ventre”.
La défense réclame la présence des témoins pour un “procès équitable”
La défense persiste et rappelle au juge que les prévenus risquent des peines allant jusqu’à 15 de prison. En outre, les avocats ont exigé la présence des témoins pour que les prévenus soient “équitablement jugés”. Un des avocats demande au juge que le procès soit ajourné à la rentrée. “Peut-être que la situation sanitaire sera meilleure”, souligne-t-il.Le juge se tourne vers les détenus et demande, alors, à chacun s’il voulait le maintien du procès. Tous répondent par la négative. C’est ainsi que le juge lève l’audience pour délibérations. Après une trentaine de minutes, il revient et annonce que la Cour a décidé d’ajourner le procès au 29 juillet.Rappelons que l’ex-patron de la DGSN, son épouse, ses enfants et d’anciens cadre de l’Etat sont poursuivis pour plusieurs chefs d’accusation, dont l’octroi d’indus avantages, l’abus de fonction, le trafic d’influence et incitation d’agent public pour l’octroi et l’obtention d’indus avantages.L’International Crisis Group (ICG): pourquoi le Hirak risque de s’épuiser28-07-2020“Algérie, vers le déconfinement du Hirak ?”, c’est le titre du dernier rapport consacré par l’International Crisis Group (ICG) à l’Algérie. L’ICG est une très influente ONG spécialisée dans la prévention et la résolution des conflits meurtriers grâce à un travail de recherche sur le terrain, des analyses et des recommandations indépendante. Elle vient de réaliser une importante étude géostratégique sur la situation politique et économique actuelle en Algérie. Dans ce rapport de conjoncture publié le 23 juillet dernier, l’International Crisis Group (ICG) a analysé ls probables évolutions du mouvement algérien de contestation populaire, alias le Hirak.En effet, l’ICG, une ONG de 110 professionnels dans le monde entier, de 46 nationalités et parlant 53 langues différentes, a expliqué dans ce dernier rapport consacré à l’Algérie que l’épuisement du hirak est un scénario totalement probable en Algérie.Et pour cause, “ni le pouvoir ni le hirak ne semblent prêts à subir les conséquences d’une offensive mal préparée”, estiment les analyses de l’ICG qui rappellent qu’en “plus de 50 ans, le pouvoir a cumulé une vaste expérience dans la gestion des dissidences et les partisans d’un durcissement plus radical de la réponse au hirak seraient en train de perdre du terrain”.Le dernier rapport de l’ICG explique, par ailleurs, que le retour des “anciens du département du Renseignement et de la Sécurité (DRS)” constituent une véritable menace pour le Hirak et ses animateurs.  “Le camp des dits « anciens du DRS » se renforcerait ainsi, promouvant davantage la neutralisation des figures du hirak par la cooptation, le chantage aux dossiers, l’emprisonnement suivi de négociations sur les modalités de réhabilitation conditionnelle, la récupération des mots d’ordre démocratiques et populaires, l’infiltration d’organisations associatives, syndicales et politiques ainsi que la réorientation de leurs sources de financement”, détaille encore le rapport de l’ICG.Face à cette nouvelle stratégie, le Hirak va demeurer sans aucune organisation et ne désignera pas “des représentants officiels” et aucune représentation du Hirak ne devrait être désignée “de sitôt”. Dans ce contexte, les analystes de l’ICG constatent que “cette absence de leadership officiel conduit donc les animateurs les plus influents du mouvement à refuser les initiatives de dialogue politique proposées par les autorités”. “De fait, le hirak pourrait se maintenir encore longtemps dans sa tranchée et s’épuiser. Ceci créerait un vide qui pourrait éventuellement pousser des groupes minoritaires qui en sont issus à durcir leur discours et à radicaliser leur mode d’action”, conclut ainsi le rapport de l’ICG, une ONG dotée d’un personnel hautement qualifié, agissant en tant qu’yeux et oreilles du monde face à l’imminence de conflits, et d’un conseil d’administration jouissant d’une grande influence et capable de mobiliser une action efficace de la part des décideurs politiques du monde entier.L’International Crisis Group (ICG) : “A l’horizon 2023, la sécurité alimentaire et sociale minimale ne serait plus assurée en Algérie”28-07-2020Contrairement à ce que veulent faire croire les officiels algériens, le danger d’une faillite économique et financière de l’Algérie est un risque concret très élevé. C’est du moins ce qu’assure la célèbre ONG basée à Bruxelles l’International Crisis Group (ICG), spécialisée dans la prévention et la résolution des conflits meurtriers grâce à un travail de recherche sur le terrain, des analyses et des recommandations indépendante, qui vient de réaliser une importante étude géostratégique sur la situation politique et économique actuelle en Algérie. Dans ce rapport de conjoncture publié le 23 juillet dernier, l’International Crisis Group (ICG) met en très sévèrement en garde contre les conséquences politiques fâcheuses pour l’Algérie d’une détérioration de la situation économique du pays. Dans son rapport, l’ICG prend bien le soin de souligner que “pour le moment, l’absence d’endettement extérieur montre que l’Etat algérien dispose d’une certaine marge de manœuvre financière”. Partant de constat, l’ICG estime que le scénario libanais d’un défaut de paiement assorti d’une chute de la valeur de la monnaie nationale est encore “peu probable à court terme” en Algérie.Cependant, “l’Algérie risque néanmoins d’être rapidement contrainte de laisser sa monnaie se déprécier et de recourir à l’endettement extérieur”, analysent les experts de l’ICG réputé pour son personnel hautement qualifié, agissant en tant qu’yeux et oreilles du monde face à l’imminence de conflits, et fort aussi d’un conseil d’administration jouissant d’une grande influence et capable de mobiliser une action efficace de la part des décideurs politiques du monde entier.Dans cette situation, le rapport de l’ICG table sur l’endettement rapide de l’Algérie. Le pays ne pourra en aucun cas se passer de l’endettement extérieur, estiment les experts de l’ICG. “Malgré les déclarations répétées du président Tebboune écartant cette éventualité, le pays pourrait avoir besoin de recourir au soutien du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale afin de renflouer ses réserves de change.  En effet, si celles-ci s’épuisaient, hypothèse plausible à l’horizon 2023, la sécurité alimentaire et sociale minimale ne serait plus assurée, ce que le gouvernement cherchera à éviter”, décrète enfin le rapport de l’ICG. L’ONG rappelle en dernier que depuis l’apparition de l’épidémie en Algérie en mars 2020, près de 65 pour cent des entreprises opérant en Algérie sont à l’arrêt.L’International Crisis Group (ICG) : le hirak pourrait s’épuiser créant un vide au profit de groupes plus radicaux28-07-2020La célèbre ONG basée à Bruxelles l’International Crisis Group (ICG), spécialisée dans la prévention et la résolution des conflits meurtriers grâce à un travail de recherche sur le terrain, des analyses et des recommandations indépendante, vient de réaliser une importante étude géostratégique sur la situation politique et économique actuelle en Algérie. Dans ce rapport de conjoncture publié le 23 juillet dernier, l’International Crisis Group (ICG) met en très sévèrement en garde contre le risque élevé de la disparition du Hirak et le créé qui profitera à des groupes politiques minoritaires et radicaux.En effet, l’ICG, une ONG de 110 professionnels dans le monde entier, de 46 nationalités et parlant 53 langues différentes, a expliqué dans ce dernier rapport consacré à l’Algérie que “le hirak pourrait s’épuiser, et en l’absence de mesures répondant aux aspirations que le mouvement exprime, créer un vide laissant la place, dans quelques années, à des groupes minoritaires prônant un discours plus dur et des modes d’actions plus radicaux”.L’ICG craint une radicalisation de la contestation politique en Algérie qui pourrait menacer la stabilité sécuritaire du pays. Et dans ce sillage, “pour écarter les scénarios les plus risqués et élargir le soutien au président Tebboune, le pouvoir devrait concrétiser les promesses d’ouverture politique faites par le nouveau chef de l’Etat”, conseille l’ICG.“Ceci passerait, par exemple, par la libération des prisonniers d’opinion, la levée de la censure médiatique et la fin des arrestations arbitraires. De même, il pourrait, sans chercher à les coopter, apporter un soutien accru aux réseaux citoyens que les animateurs du hirak ont mis en place afin de lutter contre l’épidémie et son impact social”, suggère encore l’ICG qui ne manque pas de saluer l’attitude du Hirak face à la crise sanitaire du COVID-19.“Face au danger sanitaire, le mouvement a fait preuve de sens civique et a respecté les mesures restrictives mises en œuvre par le pouvoir pour endiguer l’épidémie. Le hirak a notamment suspendu ses manifestations de rue et établi des réseaux de solidarité afin de réduire l’impact social du confinement”, souligne ainsi l’ICG dans ce rapport très savant consacré à l’Algérie.Un rapport dans lequel il est clairement expliqué que “les retombées économiques et sociales de la crise déclenchée par la Covid-19 et les mesures de confinement que les autorités algériennes ont mises en place risquent de radicaliser le mouvement de contestation (hirak)”. Un danger auquel l’Algérie se préparer et doit l’éviter à tout prix. Et pour ce faire, “le pouvoir devrait profiter de l’union nationale générée par la pandémie pour desserrer son étau sur le hirak et soutenir certaines de ses initiatives citoyennes”, précise enfin ce rapport de l’ICG intitulé à juste titre : “Algérie, vers le déconfinement du Hirak ?”Covid-19 : lancement d’un audit sur les préjudices des banques et opérateurs économiques28-07-2020Les banques et établissements financiers sont appelés à procéder à une évaluation objective des préjudices subis pour cause de pandémie Covid-19, mais également du manque à gagner des opérateurs économiques, a indiqué le ministère des Finances dans une correspondance adressée à l’Association des banques et établissements financiers (ABEF).Dans cette correspondance, le ministère exhorte “les banques et les établissements financiers à procéder à une évaluation objective des préjudices subis et du manque à gagner des opérateurs économiques de leurs portefeuilles, particulièrement les PME ainsi que les petits métiers”.Cette mesure rentre, selon cette source, dans le cadre d’une contribution à l’action des pouvoirs publics dans la lutte contre les impacts économiques de la crise sanitaire.Le ministère a rappelé, à ce propos, l’obligation qui pèse sur tous les membres de l’association afin d’appliquer le dispositif déjà adopté par l’ABEF.Il a appelé également à accorder à la clientèle “une écoute constante et attentive, afin de la conseiller et de lui apporter le soutien nécessaire durant cette période exceptionnelle”. Le document rappelle par ailleurs que le Conseil des ministres, réuni dimanche dernier, a mis l’accent sur la nécessité de faciliter l’action des opérateurs économiques et de les accompagner, durant toute la période de confinement. Ainsi, aucune mesure pénalisante ne devra leur être appliquée durant cette période.De plus, le ministère souligne à travers cette correspondance que les pouvoirs publics ont pris des mesures de protection de la population, ainsi que des mesures de sauvegarde de l’économie, au profit des entreprises, des artisans, des commerçants et des ménages, toutes catégories dont les revenus ont été considérablement réduits.Ainsi, les banques et établissements financiers ont adopté des mesures de sauvegarde des entreprises et de l’outil de production, applicables pour une période de six mois, à compter du 1er mars 2020. Ces mesures portent sur le report et/ou le renouvellement des échéances des crédits arrivés à échéance le 31 mars 2020 et postérieurement et sur la consolidation des impayés non traités à la date du 31 mars 2020 et postérieurement.De plus ces mesures intègrent la prorogation des dates limites d’utilisation des crédits et les différés de paiement ainsi que l’annulation des pénalités de retard des créances exigibles à la date du 31 mars 2020 et postérieurement et le maintien et/ou le renouvellement des lignes de crédit d’exploitation.“Ces mesures sont soutenues par le trésor, par le maintien de l’avantage de la bonification des taux d’intérêt aux crédits d’investissement”, rappelle le ministère ajoutant qu’un accord de principe a été notifié par le Trésor aux banques dans ce sens et qu’un décret exécutif fixant les modalités d’application de cette mesure est en cours de signature.Toujours dans le cadre des mesures de sauvegarde de l’économie, un dispositif spécifique et exceptionnel a été mis en place par la Banque d’Algérie, à travers l’instruction n 05.220 du 6 avril 2020, portant mesures exceptionnelles d’allègement de certaines dispositions prudentielles applicables aux banques et établissements financiers, en matière de liquidité, de fonds propres et de classement des créances, afin d’adapter certaines règles prudentielles à la situation exceptionnelle que vit notre pays et qui affecte l’économie mondiale.Ces mesures, souligne le ministère, interviennent alors que “la crise sanitaire a produit des effets économiques négatifs, dus à la suspension d’un grand nombre d’activités. Ces effets ont touché tous les agents économiques”.