Date de publication: 30/07/2020 | Auteur(s): Administrator | Tags: Divers | Visites: 230

Document. COVID-19 : L’utilisation des tests de dépistage PCR est toujours faible en Algérie30-07-2020Les kits de dépistage du COVID-19 continuent de manquer cruellement en Algérie. Et c’est pour cette raison que leur utilisation est encore dérisoire sur l’ensemble du territoire algérien compliquant ainsi énormément la tâche aux professionnels de la santé publique lesquels peinent toujours à évaluer réellement l’ampleur de la pandémie du COVID-19 faute de tests de dépistage PCR. C’est en tout cas la conclusion que l’on peut tirer d’une étude réalisée sur la base d’un rapport scientifique officiel et très approfondi de l’Institut National de la Santé Publique (INSP).L’INSP est l’un des rares organismes publics en Algérie qui publie des données scientifiques très fiables sur la situation épidémiologique qui prévaut dans notre pays. Et pour cause, l’Institut National de la Santé Publique a pour objet de réaliser des travaux d’étude et de recherche en santé publique permettant de fournir au ministère de la santé les instruments scientifiques et techniques nécessaires au développement des programmes d’action sanitaire et de promotion de la santé publique et à leur coordination intra et intersectoriel.Dans son bulletin sur la situation sanitaire du pays datant du 26 juillet dernier et entièrement consacré à la situation épidémiologique liée au COVID-19, l’INSP a noté qu’au 26 juillet, le pourcentage de diagnostic de l’infection COVID-19 par la PCR, par rapport à l’ensemble des cas, est de 31,9 % à l’échelle nationale. Cela signifie qu’en Algérie, à peine 31,9 % des cas confirmés de COVID-19 ont été identifiés grâce à des tests de dépistage PCR. Le reste des cas positifs et contaminés, c’est-à-dire près de 70 %, ont diagnostiqués grâce au scanner thoracique. Or, ce n’est pas du tout un outil de dépistage fiable du COVID-19 car de nombreux patients contaminés développant des syndromes légers ou demeurant encore asymptomatiques ne peuvent pas être détectés par le scanner thoracique, à savoir la méthode appelée TDM ou ka tomodensitométrie, dite aussi scanographie dans le jargon médical et scientifique.L’analyse effectuée par les spécialistes de l’INSP par région, montre qu’au niveau du Centre du pays, seules trois wilayas ont une proportion d’utilisation de la PCR dans le diagnostic supérieure à 50 %. Ce sont Bouira, Tipaza et Tizi ouzou. Les plus faiblesproportions sont retrouvées dans les wilayas de chlef (2,3 %), de Bordj Bou Arreridj (6,5 %) et de Médéa (7,3 %). Il s’agit de wilayas dont le taux d’utilisation des tests de dépistage PCR est inférieur à 10 % ! Un cas unique à travers le monde.Pour la région Est, huit wilayas utilisent la PCR dans le diagnostic avec une proportionsupérieure à 50 %. Et la plus grande proportion est enregistrée à Khenchela (79,2 %), la plus basse à Tebessa ( 18 %). En revanche,  à l’Ouest du pays, seules Oran et Mostaganem ont des proportions de PCR dépassant les 80 %. Pour les huit autres wilayas, cette proportion ne dépasse pas 40 %. Pour ce qui concerne la région Sud, on note que sept wilayas utilisent majoritairement la PCR. On peut citer Naâma (99,4 %), El Oued (98,9 %) et Ghardaia (78,3 %). Néanmoins, dans au moins cinq wilayas, cette proportion estinférieure à 50 %, notamment Tindouf, Laghouat et El Bayadh. Ces données officielles confirment une nouvelle fois que l’Algérie n’a pas encore développé une politique de dépistage sérieux et fiable alors que le pays est en plein pic de contaminations.Une déficience qui en dit long sur le décalage qu’il y a entre la progression de la pandémie en Algérie et l’amélioration des capacités de dépistage du pays. Un décalage dangereux qui compromet sérieusement la santé publique. Il faut savoir en dernier que depuis le début de la pandémie au mois de février dernier, dans le monde entier le dépistage de la maladie COVID-19 repose sur la réalisation de tests virologiques RT-PCR (permettant de savoir si on souffre de l’infection à un instant T).Le test RT-PCR est une technique non invasive qui permet de réaliser une PCR (réaction en chaîne par polymérase) à partir d’un échantillon d’ARN.  “Il nécessite un prélèvement naso-pharyngé par écouvillonage : des cellules nasales profondes sont prélevées à l’aide d’un écouvillon (une sorte de long coton-tige) que l’on insère dans les narines, jusqu’à 15 cm environ”, explique à ce propos le Dr François Blanchecotte, président du Syndicat français des biologistes.L’opération ne prend que quelques secondes et peut être plus ou moins douloureuse. Il s’agit ensuite de détecter un brin d’ARN appartenant au coronavirus SARS-CoV-2, puis de transformer en un brin d’ADN que l’on pourra ensuite analyser.  Seuls deux types de professionnels de santé sont habilités à faire ce prélèvement : les infirmiers et les biologistes – qu’ils soient pharmaciens ou médecins. Depuis le début de la pandémie dans le monde, les médecins et les épidémiologistes n’ont jamais cessé d’expliquer que seul le test PCR permet de détecter la présence du virus au moment où le patient effectue le test. Les tests PCR sont les seuls qui sont considérés comme fiables scientifiquement. Malheureusement, jusqu’à maintenant, l’Algérie n’a absolument rien fait de concret pour développer concrètement ces capacités de dépistage pour répondre aux besoins sanitaires du pays. C’est ce qui explique certainement la détérioration actuelle et dangereuse de la situation sanitaire du pays.Conclave des théoriciens algériens du terrorisme : que se trame-t-il à Istanbul ?30-07-2020Par Houari A. – Des responsables du mouvement satellite du FIS, Rachad, se sont réunis à Istanbul pour discuter d’un plan visant à rallumer le feu du terrorisme islamiste en Algérie, croit savoir le journaliste algérien exilé à Londres Saïd Bensedira, qui se réfère à des sources fiables. Selon lui, des attentats terroristes ciblés seraient en préparation en Algérie et à l’étranger et lui-même serait dans le viseur. Saïd Bensedira révèle que, dans le sillage du «qui tue qui», les comploteurs veulent commettre des assassinats et les imputer aux services de sécurité algériens.Le mouvement Rachad semble ainsi être passé à une vitesse supérieure dans son action subversive, en voulant recourir à l’action armée. Un de ses animateurs les plus zélés, Larbi Zitout, installé à Londres, a justifié le terrorisme islamiste durant la décennie noire, en affirmant que les terroristes étaient «en droit» de prendre les armes contre la «junte au pouvoir», qualifiant les terroristes de «résistants». Il a également estimé que le fait de prendre les armes «est une forme de légitime défense», incitant ainsi les jeunes Algériens à suivre le chemin de ses partenaires du FIS qui, au début des années 1990, appelaient, comme lui, à «se servir de la Kalachnikov». On connaît la suite.De nombreux lanceurs d’alerte ont mis en garde contre le complot de Rachad, une organisation téléguidée à partir d’Ankara, de Doha et du Makhzen marocain. Ahmed Bensaada a dévoilé au grand jour les liaisons dangereuses de ce mouvement et ses sources de financement. Ce qui a valu à son éditeur à Alger d’être agressé physiquement. Plus récemment, Anouar Malek, un ancien sympathisant de cette mouvance, a démasqué Rachad et ses animateurs et a mis en garde contre les actions de «provocation» et d’«incitation à la violence» menées par cette nébuleuse en ce moment. L’ancien membre de la commission d’enquête de la Ligue arabe en Syrie a expliqué que le but de cette phalange est de pousser au pourrissement de la situation de sorte à provoquer des dérapages pour justifier la constitution de groupes armés. «Le mouvement Rachad profite de la situation chaotique en Libye pour, espère-t-il, obtenir des armes à partir de ce pays», a-t-il encore révélé.H. A.
Riad Sidaoui : «La chaîne Al-Jazeera m’a demandé d’attaquer l’armée algérienne»
juillet 30, 2020 - 7:57Rédaction 8 CommentairesPar Kamel M. – Le politologue tunisien installé à Genève a révélé, dans un enregistrement vidéo posté sur les réseaux sociaux, que la chaîne qatarie l’a invité à une émission et lui a demandé de s’attaquer à l’armée algérienne. «J’ai évidemment refusé», a indiqué le chercheur qui a, par ailleurs, expliqué pourquoi ce média de propagande du régime des Al-Thani s’en prend à l’armée algérienne et au président tunisien élu, Kaïs Saïed.«Le Qatar n’a pas digéré la réponse du président Saïed lors de son interview à la chaîne française France 24, lorsqu’il a affirmé que les Etats-Unis n’oseraient même pas lui demander d’installer une base militaire américaine sur le territoire tunisien», a-t-il dit, en soulignant que cette réaction du successeur du défunt Béji Caïd Essebsi a irrité les Al-Thani qui «se sont senti visés car le Qatar, émirat sous-traitant qui doit son existence géopolitique à sa chaîne de propagande, abrite la plus grande base militaire américaine dans la région».Riad Sidaoui a également révélé la collusion «flagrante» entre les responsables d’Al-Jazeera et la CIA. «Wadhah Khanfar, le premier directeur de cette chaîne, était correspondant de guerre en Irak où il couvrait la guerre dans ce pays aux côtés des Américains, avant de se voir propulsé à la tête de la télévision au grand étonnement de journalistes autrement plus expérimentés que lui», a-t-il fait savoir. «Khanfar recevait ses ordres directement d’un officier de l’agence du renseignement américain à Doha, de même que les journalistes Fayçal Al-Qacim et Ahmed Mansour», a encore révélé le chercheur tunisien.«Ce qui dérange les Qataris, c’est la position immuable de l’Algérie et de la Tunisie qui rejettent catégoriquement toute intervention étrangère en Libye, gênant ainsi les plans de la Turquie dans ce pays», a fait remarquer Riad Sidaoui qui a mis en avant l’hypocrisie du Qatar qui feint de dénoncer la normalisation de l’Arabie Saoudite et des Emirats arabes unis avec l’entité sioniste alors qu’il en est l’initiateur. «Les deux Hamad (Ben Khalifa Al-Thani et Ben Jassem, ndlr) ont pris langue avec de hauts responsables israéliens en secret mais la chaîne israélienne Channel 10 les a dévoilés au grand jour», a rappelé le politologue, selon lequel le Qatar, en fait, «éprouve une sorte de sentiment de jalousie et refuse que ses deux frères-ennemis du Golfe lui ravissent la place de premier pays à racoler Israël».K. M.
Coronavirus : des entreprises américaines font don à l’Algérie - Algerie360
30-07-2020
L’Ambassade des États-Unis en Algérie a annoncé hier mercredi, que des entreprises américaines ont accordé une aide médicale à l’Algérie, pour la lutte contre l’épidémie du coronavirus.
Dans un communiqué publié sur sa page Facebook, l’Ambassade a indiqué que les entreprises Amgen, Eli Lilly et Occidental (Anadarko) ainsi que « private international organization the Global Fund » et la société allemande Bayer, ont offert des fournitures médicales à l’Institut Pasteur d’Algerie (IPA).Il s’agit de 10 000 kits de dépistage du covid-19 et cinq machines PCR, selon le communiqué de l’Ambassade. Ce don intervient dans le cadre Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), et sera envoyé à Ouragla et Tamanrasset dans le sud du pays.Sortie de l’Algérie de la liste UE : la réaction de l’ambassadeur à Bruxelles30-07-2020L’Algérie quitte la liste européenne des pays sûrs. La décision a été prise, ce mercredi 29 juillet. Pour l’ambassadeur d’Algérie à Bruxelles, cette décision «n’aura aucun impact, ni incidence sur les dispositions prises».L’Algérie quitte la liste européenne des pays sûrs. La décision a été prise, ce mercredi 29 juillet, à l’issue d’une réunion à Bruxelles consacrée à la mise à jour de la liste des pays tiers avec lesquels les voyages seront autorisés.L’annonce officielle de la nouvelle liste, qui compte désormais 12 pays, devrait intervenir dans les prochaines heures. Il s’agit de la deuxième mise à jour de la liste après celle du 15 juillet.Interrogé par Eurnonews, Amar Belani, ambassadeur d’Algérie à Bruxelles, a répondu : «Bien qu’il s’agisse d’une question hypothétique, je dois dire que cette décision, si elle devait être confirmée à la fin de ce mois, n’aura aucun impact, ni incidence sur les dispositions prises dans mon pays puisque les autorités algériennes ont décidé, de manière souveraine, de maintenir nos frontières aérienne, maritime et terrestre fermées jusqu’à ce que la pandémie soit jugulée.»«Les décisions prises par de tierces parties n’affecteront, en aucune manière, notre dispositif national visant à circonscrire l’épidémie et à briser la chaîne de contamination», a-t-il ajouté.La liste des douze pays tiers mise à jour par le Conseil européen comprend désormais l’Australie, le Canada, la Nouvelle-Zélande, le Japon, la Corée du Sud, la Thaïlande, la Tunisie, le Maroc, la Géorgie, le Rwanda et l’Uruguay.La Chine figure également dans la liste, mais les voyageurs en provenance de ce pays ne peuvent accéder au territoire européen tant que le principe de réciprocité n’est pas appliqué de la part des autorités chinoises.R. N.
سوناطراك توقع مذكرة تفاهم مع شركة “OMV” لتطوير انتاج المحروقات بالجزائر

2020/07/30

الكاتب: عماد الدين . د

وقعت مؤسسة سوناطراك وشركة أوأم في “OMV” مذكرة تفاهم لبدء المناقشات من أجل تحديد الإمكانيات للطرفين للاستثمار المشترك في عمليات الاستكشاف والتطوير والإنتاج المحروقات في الجزائر.

وافاد بيان لمؤسسة سوناطراك، أن مذكرة التفاهم تظهر إهتمام الطرفين بتقييم فرص التعاون بعد صدور القانون الجديد للمحروقات.

وأضاف نفس البيان، أن شركة ” أوأم في” تعد شركة دولية متكاملة للنفط والغاز مقرها في فيينا / النمسا حققت خلال سنة 2019 إنتاج يومي بلغ 487 ألف برميل النفط المكافئ، في مناطقها الخمس الأساسية في وسط وشرق أوروبا والشرق الأوسط وأفريقيا وبحر الشمال وروسيا وآسيا والمحيط الهادئ.