Covid-19: l’Algérie ferme ses frontières et s’en remet officiellement à Dieu
Tarek Hafid . Sputnik France
30-06-2020
Le gouvernement algérien a décidé de maintenir la fermeture de ses frontières, décrétée le 21 mars dernier consécutivement à l’apparition du coronavirus. Cette décision fait suite à une flambée du Covid-19 dans tout le pays. Une situation qui risque d’impacter l’économie de la Tunisie qui attendait l’arrivée de touristes algériens.
L’Algérie est suspendue à la grâce divine. Ce dimanche 28 juin, lors du Conseil des ministres, le Président Abdelmadjid Tebboune a donné des instructions aux membres de son gouvernement visant à renforcer la lutte contre le coronavirus.En outre, le chef de l’État algérien «a ordonné le maintien de la fermeture des frontières terrestres, maritimes et aériennes jusqu’à ce que Dieu nous libère de ce fléau», précise le communiqué de la présidence.
Les Algériens qui souhaitent voyager et ceux qui attendent depuis plus de trois mois de rentrer au pays devront encore patienter. Il faut dire que le territoire connaît une nette augmentation de la contagion ces deux dernières semaines. Les statistiques officielles depuis le début de la pandémie font état de 13.571 patients testés positifs et de 905 décès.
Interview du Dr Djamel Fourar, porte-parole du Comité scientifique Covid-19, par le média Tout sur l’Algérie (TSA).
Des invocations
En cette fin de mois de juin, les autorités sanitaires se disent préoccupées par l’augmentation du nombre de patients souffrant de détresse respiratoire. À tel point que les services de réanimation de nombreux hôpitaux du pays ne peuvent plus faire face à l’afflux de malades. C’est le cas notamment à Oran (450 km à l’ouest d’Alger) où les services de réanimation des établissements de santé de la ville sont arrivés à saturation. Mardi 30 juin, la situation générale est devenue si inquiétante qu’elle a fait réagir le Premier ministre:
«Je demande aux Algériens de faires des douâa (invocations) afin que Dieu mette un terme à ce fléau», a déclaré Abdelaziz Djerad lors d’une visite de travail dans la région de Tindouf.
La veille, le Premier ministre avait annoncé la reconduction du couvre-feu dans 29 wilayas (départements) jusqu’au 13 juillet. Il avait également instruit les autorités locales «de procéder au confinement partiel ou total ciblé d’une ou de plusieurs localités, communes ou quartiers connaissant des foyers ou des clusters de contamination» lorsque la situation sanitaire l’exigeait.
En fait, le maintien de la fermeture des frontières est certainement la plus importante des décisions prises par le gouvernement algérien en ce début de saison estivale. Une mesure qui va avoir des conséquences économiques considérables. La Tunisie fait déjà figure de victime collatérale. Ce pays voisin reçoit chaque année près de 3 millions de touristes algériens, notamment durant l’été. «C’est un chiffre qui pèse en matière d’entrées touristiques. Il est important, voire capital, que les Algériens puissent venir en Tunisie», explique à Sputnik Moez Kacem, universitaire tunisien et expert en tourisme.
«La Tunisie a classé les pays en trois catégories : vert, orange et rouge, selon le niveau de contagion de la pandémie. Le gouvernement tunisien a cependant fait deux exceptions pour l’Algérie et la Libye, qui seront régies par des conventions bilatérales. Bien sûr, nous suivons de très près la situation sanitaire de nos voisins, notamment de l’Algérie. Il faut que les conditions sanitaires soient favorables pour que la Tunisie puisse accueillir les touristes dans de bonnes conditions.»
«Mais tout ceci aura un sens que lorsque l’État algérien ouvrira ses frontières, ce qui n’est pas le cas actuellement», précise le spécialiste tunisien.
L’été de la «ghouma»
Selon Moez Kacem, la Tunisie «a besoin du marché algérien pour atténuer l’impact de la crise économique, mais cela ne pourra pas se faire dans n’importe quelles conditions». La logique voudrait que la clientèle qui ne peut accéder aux plages et aux loisirs tunisiens soit récupérée par le secteur touristique algérien.
Faux, répond Saïd Boukhlifa, expert international en tourisme qui cumule 44 années d’expérience dans ce domaine. «Le maintien de la fermeture des frontières ne va pas profiter au secteur du tourisme algérien puisqu’il est pratiquement inexistant», affirme ce spécialiste à Sputnik. Pour lui, l’été 2020 sera celui de la ghouma (l’étouffement) pour la masse d’Algériens qui restera bloquée dans leur pays.
«L’Algérie n’a pas les capacités pour accueillir son tourisme interne. Il n’y que 50.000 lits en bord de mer pour une demande estimée annuellement à 2 millions de touristes. Et cet été, la demande sera encore plus importante. Les quelques hôtels situés sur la côte sont complets durant toute la période estivale malgré le départ de millions d’Algériens vers la Tunisie, mais aussi vers la France, l’Espagne, le Maroc, la Turquie et l’Égypte. Nos hôteliers n’ont jamais chômé. Je ne parle même pas des conditions d’hébergement qui sont en dessous des normes pour des prix dépassant largement ceux de la Tunisie, où le service est très convenable», note Saïd Boukhlifa.
Pour que le tourisme interne puisse profiter de la situation, il aurait fallu, au préalable, développer ce secteur. «Par manque de conviction et de compétence politique, les autorités ont préféré tout miser sur les hydrocarbures durant les deux dernières décennies», déplore-t-il.
L’expert rappelle également que le gouvernement algérien n’a toujours pas permis aux hôteliers de rouvrir leurs établissements. Selon lui, le maintien de cette interdiction couplée à la fermeture des frontières risque d’anéantir un «secteur frappé par la crise et le chômage».
Algérie : la chute du général Wassini Bouazza, tout-puissant patron de la sécurité intérieure – Jeune Afrique
01-07-2020
Arrêté en avril dernier, le général Wassini Bouazza a été condamné en appel le 23 juin à huit ans de prison ferme. Une chute aussi rapide que l’avait été son ascension.
Sa chute aura été aussi rapide que l’a été son ascension. Arrêté en avril dernier, aussitôt après avoir été démis de ses fonctions de patron de la DGSI (Direction générale de la sécurité intérieure), le général Wassini Bouazza a été condamné en appel mardi 23 juin par le tribunal militaire de Blida à une peine de huit ans de prison ferme assortie d’une amende de 500 000 DA (environ 3 400 euros). Il était notamment poursuivi pour « faux et usage de faux, atteinte à corps constitué, détention d’arme à feu et de munitions de type IV ».
Ces chefs d’inculpation sont sans doute liées à son arrestation plutôt musclée par les agents de la DCSA (Direction centrale de la sécurité de l’armée) dans les locaux de la DGSI, sur les hauteurs d’Alger. Menotté, l’ancien tout puissant Bouazza aurait proféré menaces et insultes à leur endroit.
Et ses ennuis judiciaires sont loin d’être finis : le parquet militaire indique que d’autres affaires dans lesquelles il est impliqué sont en cours d’instruction, sans pour autant fournir de plus amples indications sur les griefs pour lesquels il est poursuivi. Selon des sources à Alger, le général pourrait être inculpé pour atteinte à la sureté de l’État.
Ascension fulgurante
Wassini Bouazza n’est pas le premier général de la période post-Bouteflika à croupir à la prison militaire de Blida. Deux autres généraux majors, Mohamed Mediene dit Toufik et Athmane Tartag alias Bachir, tous deux issus des services de renseignements, occupent des cellules dans le même établissement pénitencier pour une « atteinte à l’autorité de l’armée » et « complot contre l’autorité de l’État ».
الأفلان يتهم لجنة لعرابة !!
اقترح تعديل 101مادة في مسودة الدستور
2020/07/01
الكاتب: يونس.ن
اتهم حزب جبهة التحرير الوطني، لجنة لعرابة ب”تجاوز وعدم التقيد” بتوجيهات الرئيس تبون “الواردة في رسالة التكليف الموجهة للحنة إعداد مسودة الدستور”، محملا اللحنة مسؤولية فتح باب الخوض في مسائل الهوية والثوابت الوطنية .
أعربت القيادة الجديدة لحزب جبهة التحرير الوطني، عن “القلق من الجدال بشأن قضايا الهوية والثوابت الوطنية”، محملا مسؤولية ذلك للحنة لعرابة حسب ما جاء في البيان “يؤكد أن السبب هو تجاوز وعدم التقيد بالتوجيهات الواردة في رسالة التكليف الموجهة من طرف رئيس الجمهورية إلى لجنة إعداد مسودة الدستور”.
ومن جهة أخرى، قدم “الأفلان” مقترحاته المتعلقة بمسودة الدستور، مست 101 مادة في كل الأبواب والفصول. وأوضح الخزب في بيان له أنه رفض تخصيص بعض البلديات بنظام خاص، ويرى ذلك “مساسا بوحدة نمط تسيير البلديات ونيلا من انسجام المؤسسات المنتخبة”، وان ذلك يؤدي إلى “تمييز سلبي” بين مناطق الجمهورية ويشكل “مساسا بالتوازن الجهوي”، معتبرا انه من شأنه أن يفتح بابا أمام “تأويلات مغرضة” حتى ولو كانت النوايا حسنة .
كما حذر حزب جبهة التحرير الوطني من اي توجه نحو نظام الفدرالية، ويرى ضرورة تعديل المادة 17 بإضافة لفظة “الإدارية” لوصف اللامركزية لتوضيح ان المقصود باللامركزية هي الإدارية وليست اللامركزية السياسية (الفدرالية) وذلك “دراء لأي لبس أو تأويل” .
كما سجل الحزب ضمن المادة 20 التراجع عن حماية الأراضي الفلاحية، مطالبا بإعادة إدراج عبارة “تحمي الدولة الأراضي الفلاحية” .
وثمنت القيادة الجديدة للحزب العتيد، التعديلات المدرجة في باب الحقوق والحريات الفردية والجماعية، ونوه بالتعديلات المتعلقة بالتظاهرات العمومية وتأسيس الجمعيات وإنشاء الجرائد بمجرد التصريح.
وطالب الحزب بإعادة هيكلة المسودة على مستوى الباب الثالث، فيما يتعلق بتنظيم السلطات والفصل بينهما ليحمل الفصل الأول عنوان السلطة التنفيذية ويحتوي على مطلبين الأول رئيس الجمهورية والثاني رئيس الحكومة. الفصل الثاني البرلمان، الفصل الثالث السلطة القضائية .
واقترح الأفلان إضافة فصل رابع خاص بالسلطة الوطنية المستقلة للانتخابات، كون هذه الأخيرة حلت محل الإدارة العمومية، وأضحى لها دور سيادي بامتياز، مشيرا إلى أنه لا ينبغي أن تدرج في الباب الرابع الخاص بمؤسسات الراقبة.
01-07-2020
Certes, Abdelmadjid Sidi Said n’est plus à la tête de l’Union générale des Travailleurs Algériens (UGTA), mais ses anciens protégés continuent de jouir de tous les privilèges entretenant ainsi un train de vie très bourgeois qui contraste avec les difficultés et misères des travailleurs algériens. Preuve en est, à NAFTAL, l’une des filiales stratégiques du groupe Sonatrach, l’actuel secrétaire général du syndicat UGTA de l’entreprise, Lazhar Adjourd, possède plusieurs logements et vit au rythme d’un ministre de la République !
En effet, Algérie Part a découvert au cours de ses investigations que ce secrétaire général de l’UGTA NAFTAL a bénéficié d’un logement FNPOS à Bouchaoui alors qu’il n’ouvre pas droit vis à vis des conditions fixées pour bénéficier de l’aide FNPOS notamment le niveau de revenu du ménage qui doit dépasser les six 6 fois le montant du SNMG, soit au delà des 108 000 DA par mois.
Il faut savoir que e Fonds national de péréquation des œuvres sociales (FNPOS) est un établissement public à gestion spécifique (E.P.G.S) créé par la loi 83 – 16 du 02 Juillet 1983. Sa principale mission consiste à aider et soutenir les salariés cotisants à financer l’accession à un logement social participatif ou à la construction d’un logement rural, ainsi que d’entreprendre toutes actions et mobiliser toutes sources de financement pour la création et gestion des structures de repos et de détente au profit des travailleurs salariés.
Avant d’obtenir ce logement à Bouchaoui, Lazhar Adjourd a obtenu préalablement un autre logement social à Khenchela, à l’est du pays. En plus, le même syndicaliste ancien soutien indéfectible à Abdelmadjid Sidi Said possède également une construction à usage d’habitation à Khenchla, sa ville natale.
Adjroud Lazhar oblige, par ailleurs, NAFTAL à lui payer l’équivalent de 396 jours de congé qu’il a refusé de prendre dans le seul espoir de récupérer de l’argent de la part de l’entreprise. L’homme approche dans six mois les 65 ans et continue de combiner pour améliorer ses revenus personnels se contrefichant ainsi royalement des droits et intérêts des travailleurs algériens.
Il est à signaler enfin que le patron de l’UGTA de NAFTAL fait l’objet de très sévères contestations des travailleurs de cette filiale de Sonatrach en raison de sa proximité troublante avec la direction générale. La semaine passée, à Batna où les travailleur ont empêché l’approvisionnement illégal et illicite des camions de l’opérateur privé PETROGEL, les ouvriers ont été intimidés par le secrétaire général du syndicat de NAFTAL, LAZHAR ADJROUD. Ce dernier avait tenté de convaincre les hauts responsables de NAFTAL d’adopter des sanctions disciplinaires à l’encontre des travailleurs protestataires de BATNA. Ce syndicaliste de pacotille au service des lobbys affairistes a voulu se déplacer à BATNA pour intimider les travailleurs et les menacer ouvertement alors qu’ils ont défendu vaillamment les intérêts de leur entreprise et employeur.
Au lieu d’adhérer à la cause des travailleurs, LAZHAR ADJROUD a adhéré à la cause des lobbys affairistes dans l’espoir d’obtenir du soutien politique à même de lui garantir une réélection au sein de l’UGTA. Ce syndicaliste véreux est l’un des adeptes de l’ex-patron de l’UGTA, Abdelmadjid Sidi Said, l’une des figures emblématiques de l’ancien régime Bouteflika. Lazhar Adjroud est cité dans un scandale ayant causé un préjudice de 50 milliards de centimes aux caisses du fonds des oeuvres sociales de NAFTAL. Il est également cité dans un large de trafic de lubrifiants à Khenchela, un scandale de dilapidation de deniers publics de 35 milliards de centimes.
L’après COVID-19 : L’opportunité des énergies renouvelables pour l’Algérie
01-07-2020
L’après COVID-19 sera dur, très dur pour l’Algérie. Des revenus pétroliers et gaziers en chute libre, des déficits budgétaires énormes, des besoins sociaux considérables, l’Algérie devrait trouver de nouvelles opportunités pour garantir sa relance économique. Or, elle dispose d’un atout majeur qui peut lui permettre d’explorer de nouvelles perspectives. Il s’agit des énergies renouvelables. Le 30 juin, une étude internationale vient de souligner l’importance du potentiel de ce secteur.
Alors que les pays du monde entier poursuivent leurs efforts de relance suite à la pandémie de la COVID-19, un nouveau guide élaboré par Sustainable Energy for All (SEforALL) (www.SEforALL.org) souligne l’importance des investissements dans les énergies renouvelables, en vue d’assurer « une relance durable », ainsi que les opportunités existantes, dans la conjoncture actuelle, pour relancer leur économie et combler les lacunes en matière d’accès à l’énergie.
Selon le nouveau guide Une relance durable grâce aux énergies renouvelables pour les pays d’Afrique comme l’Algérie publié par SEforALL, les pays qui s’engagent à adopter une stratégie ambitieuse de relance pourront bénéficier, sur le long terme, d’une croissance économique, d’une dynamique en termes de création d’emplois, et d’énergies renouvelables pour tous.
Ce constat est d’autant plus vrai sur le continent africain, où la COVID-19 a mis en lumière une profonde disparité entre les régions en matière d’accès à l’énergie. L’Afrique représente un vrai potentiel et un moteur économique en pleine croissance, mais ces progrès sont entravés par le manque d’accès universel à des services énergétiques fiables, modernes et à un coût abordable.
En mettant en place des mesures précisées au sein du guide Une relance durable grâce aux énergies renouvelables pour les pays d’Afrique, les pays pourront bénéficier d’un accroissement de leur PIB, d’un accès moins coûteux aux énergies, d’effets bénéfiques sur la santé et le secteur agricole, et enfin, d’une meilleure égalité entre les sexes.
« La COVID-19 a changé le monde tel que nous le connaissons. Alors que les pays cherchent un nouveau souffle pour relancer leur économie, ils disposent d’une opportunité véritablement unique de relance grâce aux énergies durables », a confié Présidente-Directrice générale et Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies pour l’énergie durable pour tous et Coprésidente d’ONU-Énergie. « C’est le moment idéal pour investir dans les énergies propres, renouvelables et efficientes. Les pays qui afficheront une relance durable grâce aux énergies renouvelables bénéficieront de nombreux avantages, et notamment, d’une économie plus résiliente, d’une nouvelle dynamique en termes de création d’emplois et d’un développement énergétique plus rapide. En réalisant ces investissements, les pays du continent africain pourront se doter d’un avantage concurrentiel durable. »
S’exprimant lors du lancement du guide à Vienne, le Professeur Yemi Osinbajo, SAN, GCON, Vice-Président du Nigeria, a déclaré : « La COVID-19 a présenté une occasion unique d’accélérer la transition vers cette source d’énergie propre, abordable, fiable et renouvelable offerte par le soleil. Le Nigéria est déterminé à utiliser pleinement cette abondante source d’énergie solaire. Le Gouvernement fédéral a déjà supprimé les subventions aux combustibles fossiles et inclus 5 millions de connexions solaires dans son plan de durabilité économique post-COVID – ce qui correspond à un premier pas vers la création de nouveaux emplois et d’un environnement plus propre et plus sain. Nous félicitons Sustainable Energy for All d’avoir produit ce guide pratique sur une « Relance Durable » qui aidera les gouvernements africains à réduire le déficit énergétique et à améliorer la croissance économique pour le bien de nos populations. »
L’économie mondiale repose de plus en plus sur des sources d’énergies propres et efficientes. Les études montrent qu’à parts égales, un investissement dans les énergies propres crée trois fois et demie plus d’emplois qu’un investissement dans les combustibles fossiles. 1 000 clients connectés à des solutions d’énergie décentralisée (systèmes solaires photovoltaïques ou mini-réseaux solaires) créent environ 25 emplois.
S’exprimant également en faveur du guide, Amina J. Mohammed, Vice-Secrétaire générale de l’Organisation des Nations Unies, a déclaré : « L’accès à l’énergie durable est essentiel pour atteindre les Objectifs de développement durable et l’Accord de Paris. Alors que nous travaillons pour une relance durable à la suite des conséquences de la COVID-19, les pays d’Afrique ont la possibilité d’accélérer les progrès de la transition énergétique grâce à une énergie efficace et renouvelable qui protège les plus vulnérables, génère une croissance durable et soutient l’action en faveur du climat. »
Riccardo Puliti, Directeur principal du pôle Énergie et industries extractives et Directeur régional Infrastructures pour l’Afrique à la Banque mondiale a déclaré : “L’accès à l’énergie est crucial pour que l’Afrique se remette des défis sanitaires, économiques et sociaux actuels causés par la pandémie. Nous saluons ce nouveau guide de Sustainable Energy for All qui définit les moyens par lesquels les pays africains peuvent saisir ce moment unique et, en retour, stimuler la croissance économique avec une énergie propre et renouvelable. »
Alors que les pays cherchent une relance durable, SEforALL a mis en évidence des mesures politiques clés que les gouvernements doivent adopter afin d’assurer une transition énergétique réussie pendant cette période. Cela inclut les mesures suivantes :
Facilité de faire des affaires : Les gouvernements doivent créer un environnement favorable aux entreprises en vue de permettre la réalisation d’investissements dans les plus brefs délais. Pour ce faire, il convient de réduire les formalités administratives, réduire le nombre de permis requis et les délais d’obtention des permis et dérogations (le cas échéant) pour les énergies renouvelables et les équipements et appareils de modes de cuisson propre.
Définition de politiques fortes et dynamisme des institutions nationales en vue de favoriser le développement : Les gouvernements doivent tout mettre en œuvre dès aujourd’hui pour soutenir ou dynamiser les institutions telles que les agences de régulation et d’électrification rurale et veiller à ce que les bons cadres soient posés pour garantir le développement des énergies renouvelables, une augmentation de l’électrification et un meilleur accès aux modes de cuisson propre.
Élimination des subventions relatives aux combustibles fossiles : Le prix du baril de pétrole est à son niveau le plus bas depuis 18 ans. Les gouvernements doivent profiter de ce contexte pour supprimer les subventions en faveur des énergies fossiles. Lorsque les prix des combustibles fossiles repartiront à la hausse, les gouvernements devront s’abstenir de remettre en place ces subventions.
Transition vers des tarifs correspondant aux coûts : Les pays ont naturellement tendance à réduire les coûts de l’énergie électrique. Cependant, il conviendrait d’éviter cette pratique. La réalité reflète que l’électricité est majoritairement utilisée par les personnes les plus aisées ou les clients industriels/commerciaux. Les gouvernements doivent mettre en place des tarifs correspondant aux coûts pour permettre un meilleur fonctionnement des services publics et une augmentation des investissements dans l’accès à l’énergie et dans les énergies propres.
D’autres éléments clés sont précisés dans Une relance durable grâce aux énergies renouvelables pour les pays d’Afrique tels que : un investissement dans des données fiables, un investissement dans l’efficacité énergétique et un investissement dans le capital humain afin que chacun puisse bénéficier pleinement des nouveaux emplois spécialisés dans les énergies propres. Guide disponible ici en intégralité (https://bit.ly/3eMswAq).
SEforALL a élaboré le guide Une relance durable grâce aux énergies renouvelables pour les pays d’Afrique pour apporter son soutien aux pays africains à mesure qu’ils élaborent leur plan de relance et de reprise économique post-COVID-19. Ce guide s’inscrit dans une série également dédiée aux régions d’Asie du Sud-Est et des Caraïbes, publiée prochainement. Plus d’informations sur le site web SEforALL (www.SEforALL.org).
Pr Riad Mahyaoui : "Sétif peut aller vers un confinement total" - Algerie360
01-07-2020
La courbe des contaminations au coronavirus dans la wilaya de Sétif continue sa hausse. Selon le bilan officiel d’hier mardi, 54 cas ont été recensés dans cette wilaya qui risque de devenir le nouvel épicentre de l’épidémie en Algérie. Un confinement total de la wilaya est envisagé.
Selon le Pr Riad Mahyaoui, chef de service réanimation au CNMS et membre du comité scientifique de lutte contre le Covid-19, l’hôpital de Sétif affiche un taux record d’affluence et pratiquement un taux d’occupation à 100 %.
Intervenant sur les ondes de la Radio Chaine 3, M. Mahyaoui, indique que face à la situation alarmante dans cette wilaya, où les « Les chiffres ont pratiquement doublé », la cellule opérationnelle qui s’est déplacée sur place, a mis des mesures très strictes pour les enquêtes épidémiologiques avec traçage des cas et réalisation des tests.
L’invité de la Radio estime que les deux prochaines semaines sont cruciales, soit jusqu’au 13 juillet. « Si durant cette phase de contamination on arrive à endiguer le virus et le nombre de cas, on est tiré d’affaire », sinon « Sétif peut aller vers un confinement total comme c’était le cas auparavant pour la wilaya de Blida », précise-t-il.
Et d’ajouter qu’en cas où la situation devienne dangereuse, les autorités locales ont été instruites pour prendre toutes les mesures nécessaires « à fermer des quartiers et même des régions. »
Le Comité scientifique a, par ailleurs, « pris des mesures pour pouvoir dégager des malades, qui n’ont pas besoin d’être hospitalisés, sur des lieux dédiés, notamment des centres de formation, des cités universitaires et pourquoi pas des hôtels pour essayer de désengorger les hôpitaux », fait savoir le Pr Mahyaoui.
Procès Ali Haddad : Sellal, Ouyahia et Haddad lourdement condamnés - Algerie360
01-07-2020
Le verdict du procès de l’homme d’affaire et patron du groupe ETRHB, impliquant plusieurs anciens ministres dont Sellal et Ouyahia a été rendu ce mercredi 1er juillet au tribunal Sidi Mhamed à Alger.
Le principal mis en cause, Ali Haddad, a écopé d’une peine de 18 ans de prison ferme et d’une amende de 800 millions de centimes, avec saisie de tous ses biens à l’intérieur et à l’étranger, (ses sociétés, ses maisons, ses comptes bancaires). Les frères d’Ali Haddad en l’occurrence Soufiane, Omar et Meziane ont été condamnés à 4 ans de prison ferme chacun et 8 millions de dinars avec saisie de leurs biens.
Les deux anciens premiers ministres Ahmed Ouyahia et Abdelmalek Sellal ont été condamnées à 12 ans de prison ferme chacun et à une amende d’un (01) million de dinars. Quant aux anciens ministres Abdelakder Kadi, Boudjemaa Telai et Amara Benyounes, ils ont été condamnés à une peine de 3 ans de prison ferme et une amende de 500 000 dinars chacun.
L’ancien ministre des transports et travaux publics Amar Ghoul a écopé, quant à lui, de 10 ans de prison ferme. Mahdjoub Bedda et Youcef Yousfi de 2 ans de prison ferme. Zaalane a été condamné à 3 ans de prison ferme. L’ancien ministre de l’Industrie, Abdeslam Bouchouareb (en fuite) a écopé d’une peine de 20 ans de prison ferme.
Le virus de grippe porcine découvert en Chine ne toucherait pas l'Algérie
DIA-01 juillet 2020: Le virus de grippe porcine qui serait apparu en Chine ne toucherait pas l’Algérie, selon plusieurs spécialistes. L’élevage du porc étant inexistant en Algérie, ce virus ne pourrait se propager chez nous, d’autant plus que les Algériens ne consomment pas la viande du porc.
Des chercheurs ont découvert une souche de virus de grippe porcine en Chine présentant toutes les caractéristiques capables de provoquer une future pandémie, selon une étude parue dans la revue scientifique américaine PNAS.
Les virus s’appellent G4 et descendent génétiquement de la souche H1N1 à l’origine d’une pandémie en 2009. Ils « possèdent tous les traits essentiels montrant une haute adaptabilité pour infecter les humains », écrivent les auteurs, des scientifiques issus d’universités chinoises et du Centre de prévention et de lutte contre les maladies chinois.
Des chercheurs ont observé que les virus G4 étaient plus infectieux, se répliquaient dans des cellules humaines et provoquaient chez les furets des symptômes plus graves que d’autres souches. En outre, selon des tests in vitro, l’immunité obtenue après contact avec les virus humains de la grippe saisonnière ne protègerait pas contre le G4.
Aussi, les ouvriers et personnes travaillant avec les porcs étaient relativement nombreux à avoir été infectés, 10,4%, selon des tests sanguins qui ont cherché la présence d’anticorps au virus. 4,4% de la population générale apparaissait également contaminée.
Le virus serait donc déjà passé chez les humains, rapportent les scientifiques, mais il n’y a pas de preuve qu’il peut être transmis d’humain à humain. C’est aujourd’hui leur crainte.
Amir Hani
Bejaia : La police disperse un rassemblement de soutien aux détenus
01-07-2020
La police a dispersé ce matin un sit-in organisé près du tribunal de Bejaia par des activistes du Hirak. Les forces de l’ordre ont empêché les manifestants de se rapprocher du siège du tribunal, où se tenait le procès de trois détenus du Hirak, a-t-on appris d’un militant local des droits de l’homme.
D’après des sources locales, plusieurs manifestants dont l’ancien député de Bejaia Khaled Tazaghart ont été arrêtés et conduits aux postes de police.
La foule a tenté par la suite d’organiser un rassemblement à la place de Said Mekbel avant que des manifestants ne ferment le boulevard de la liberté pour dénoncer les agissements de la police.
Plusieurs avocats se sont mobilisés pour défendre les trois détenus du Hirak arrêtés à Bejaia depuis une quinzaine de jours.
Investissement : Peugeot envoie un signal fort à l’Algérie !
01-07-2020
La crise sanitaire induite par le Covid-19 sur fond de récession économique, ne semble pas dissuader le constructeur automobile Peugeot (PSA) de poursuivre son investissement en Algérie.
PSA envoie en effet un signal fort en annonçant qu’il se mobilise en Algérie afin de contribuer à la solidarité nationale, dans la lutte contre la pandémie. « Le Groupe PSA a mis en place une protection renforcée des salariés, des clients et des partenaires de ses filiales Peugeot Algérie et Peugeot Citroën Production Algérie. » Annonce le constructeur automobile, qui suit la situation de près en Algérie tout en adoptant une démarche volontariste afin de concrétiser son projet d’usine automobile.
Un investissement, rappelons le de 40 millions d’euros, qui permettra d’assembler, de bout en bout, plusieurs types de véhicules. L’usine sera complétée par une unité de ferrage et une unité de peinture qui porteront l’investissement total à 120 millions d’euros.
Peugeot qui « suit de près la situation en Algérie » affiche donc un profil qui rempli les conditions fixées par le nouveau cahier des charges régissant les usines automobiles en Algérie, tel que défini par le ministre de l’industrie et des mines Ferhat Ait Ali Braham, qui s’est récemment exprimé sur cet épineux dossier. Ait Ali n’a pas exclu la reprise des usines de montage par leurs propriétaires « à condition de remplir les conditions fixées par le nouveau cahier des charges.»
« Le management des deux filiales, appuyé par le service de santé du Groupe PSA a considéré que les conditions sanitaires internes étaient au meilleur niveau de protection, permettant ainsi la reprise des activités en toute sécurité. » Indique PSA qui ajoute : « Dans le cadre de la lutte contre le Covid-19 et ses conséquences économiques et sociales, le Groupe PSA au travers de ses filiales Peugeot Algérie et Peugeot Citroën Production Algérie fait don de 50 000 masques à la pharmacie centrale des hôpitaux afin de soutenir les équipes médicales pour lutter contre la pandémie. »