Documents exclusifs. Malgré la crise financière et l’épidémie du COVID-19, une importante institution algérienne offre des voyages à Dubai et la Turquie04-07-2020De la pure inconscience. Malgré une crise financière inédite dans l’histoire et les dangers sanitaires de la pandémie du COVID-19, l’ENNA, l’une des importantes institutions publiques algériennes, offre à ses cadres et travailleurs pendant la saison estivale des voyages à Dubai et en Turquie ! Oui, vous ne rêvez pas, Algérie Part a obtenu, au cours de ses investigations, les documents exclusifs qui le démontrent. Cette institution s’appelle oui l’ENNA. Il s’agit de l’Établissement national de la navigation aérienne (ENNA). Cette grosse entreprise publique est parmi l’un des premiers établissements stratégiques de l’Etat algérien. C’est l’organisme qui est chargé de l’exploitation et de la sécurité du transport aérien algérien. Une mission très délicate qui engage la sécurité nationale et la souveraineté de tout notre pays. L’ENNA est un établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC) placé sous la tutelle du ministère des Transports algériens. Et en tant qu’EPIC, il doit gérer des fonds très conséquents et de nombreux marchés aux montants faramineux. De l’exploitation technique des aérodromes jusqu’à la réglementation de la circulation aérienne en passant par la sécurité de la navigation aérienne dans l’espace aérien algérien, le travail de l’ENNA lui permet de gérer des budgets de plusieurs Milliards de Da et de plusieurs Millions d’Euros et de Dollars.Le décret législatif n° 91- 149 du 18 Mai 1991 définit le statut et les missions de l’Etablissement National de la Navigation Aérienne (E.N.N.A). Il définit également ses relations avec les tiers et notamment le recours au droit commercial. Sur tous les aérodromes ouverts à la circulation aérienne publique, les services rendus aux usagers et au public donnent lieu à une rémunération, sous la forme de redevances, perçues au profit de l’Organisme qui fournit le service. Il en est de même pour l’usage des installations et services de radiocommunications et de météorologie mis en œuvre par l’Etat dans l’espace aérien relevant de sa responsabilité, pour la sécurité et la rapidité de la circulation aérienne en route.La redevance aéronautique de survols et d’atterrissage, est calculée d’après le poids maximum au décollage porté sur le Certificat de Navigabilité de chaque Aéronef, arrondi à la tonne supérieure. Ces activités économiques permettent ainsi à l’ENNA de drainer des sommes colossales en devises. Son chiffres dépasse les 15,4 Milliards de DA, soit plus de 117,5 Millions d’Euros. C’est ce qui fait de l’ENNA, l’une des plus importantes et stratégiques institutions ou entreprises algériennes.Or, depuis le début de la crise du COVID-19 et la paralysie du travail aérien ayant commencé à partir de la deuxième moitié du mois de mars dernier, les recettes de l’ENNA ont logiquement reculé de plus de 80 %, a-t-on pu confirmer au cours de nos investigations. L’arrêt total du trafic aérien et la baisse drastique du nombre des avions qui transitent par l’espace aérien algérien explique cette chute brutale des revenus.Cela signifie donc que pour cette année 2020, l’ENNA va vivre une situation financière très difficile. Mais cela n’a pas empêché son comité de participation de mettre en place un programme de vacances pour des séjours à Dubai et la Turquie à l’occasion de la saison estivale de 2020 ! Les frontières sont fermées, les liaisons aériennes suspendues, des caisses qui se vident, mais les hauts responsables de l’ENNA ont le temps et le loisir de préparer des vacances huppées en Turquie et à Dubai comme le montrent ces documents en notre possession. Depuis le 15 juin dernier, le comité de participation de l’ENNA à travers le département des oeuvres sociales et culturelles est en train de préparer ces vacances à l’étranger qu’il faudra payer en devises.A cause de l’actuelle crise sanitaire, l’ENNA a uniquement repoussé ses programmes de vacances de l’été jusqu’au mois de décembre 2020, à savoir à l’occasion des fêtes de fin d’année. L’ENNA propose, certes, ses vacances à tous ses travailleurs qui doivent procéder à des premiers versements et l’ENNA complétera avec son propre argent, de l’argent public, le financement de ces vacances.Or, il s’avère, a-t-on pu confirmer au cours de nos investigations, que le responsables du comité de participation de l’ENNA, des syndicalistes affiliés à l’UGTA, détournent régulièrement les places réservées à ses séjours à l’étranger pour les accorder à leurs propres familles ou aux familles des dirigeants de l’ENNA et de leurs alliés hauts responsables de plusieurs institutions sécuritaires ou directions du ministère des Transports. En plus de l’immoralité constatée dans la gestion de ces fonds publics pour financer des vacances en pleine crise financière et avec un recul de 80 % des recettes de l’ENNA, des dirigeants véreux exercent un véritable trafic d’influence pour s’offrir des vacances dorées sur le dos des travailleurs lambda de cette entreprise stratégique de l’Etat algérien. A quand l’ouverture d’une enquête sérieuse de la part du ministère des Transports et du gouvernement algérien ?


Dr.Bekkat Berkani s’exprime sur la 2ème vague du Covid-19 - Algerie360
04-07-2020
Le Président du Conseil National des Médecins Praticiens, Docteur Mohamed Bekkat Berkani s’est exprimé au micro de télévision nationale sur la situation sanitaire du pays et sur « la deuxième vague du Coronavirus ».
Le Docteur Berkani, également membre du Comité Scientifique chargé du suivi de la pandémie du
Covid-19 en Algérie, a expliqué que les contaminations enregistrées ces derniers jours remontent à la période d’après Aid El-Fitr, et ne datent pas d’il y deux ou trois jours.Il a également commenté le nouveau record de contaminations enregistré hier, à savoir 413 nouvelles contaminations, en indiquant que cette augmentation est due au non-respect des consignes sanitaires et préventives par les citoyens.Rajoutant que certains citoyens croient que la crise touche à sa fin particulièrement depuis la levée partiel du confinement, certaines familles organisent même des fêtes de mariage et de circoncision.Dans le même contexte, le Docteur Berkani a souligné que la deuxième vague du
Coronavirus n’est pas encore arrivée, et que ce que nous traversons actuellement fait partie de la première vague du virus.Le médecin a profité de l’occasion pour dénoncer le non-respect des consignes, qui, selon lui, est la cause principale de la hausse des contaminations, notamment les marchés aux bestiaux qui accueillent beaucoup de monde ces derniers jours à l’occasion de l’Aid El-Adha qui approche à grands pas.A la fin, le Docteur Berkani a insisté sur l’importance et l’obligation du respect des consignes préventives, entre autres le port du masque comme geste barrière dans la lutte contre la propagation du Coronavirus.

Le Maroc et son obsession maladive de l’Algérie : campagne massive de désinformation et lobbying toxiquePar Slimane Hamzaoui 04 Juil. 2020 Contribution. Décidément, les agenciers de la fameuse MAP (pour Maghreb Arabe…Propagande) ne chôment pas et ils redoublent d’ingéniosité pour synchroniser, à travers leurs dépêches suintant la haine de l’Algérie, le lobbying toxique et immoral mené par les chancelleries marocaines à Santiago, Rome, Bruxelles et Paris auprès de députés de la droite extrême en France et en Italie, qui ont tous en commun, leur goût immodéré et cupide pour les délices du royaume « enchanté » (pour les étrangers) et les plaisirs gracieux de la Mamounisation de la diplomatie.En effet, Le Makhzen se livre depuis quelques temps à des gesticulations grotesques sur la question de l’aide humanitaire aux réfugiés sahraouis. Après ses vaines tentatives d’empêcher toute livraison humanitaire européenne dans le contexte de la pandémie du Covid-19, le Maroc exhume une vieille rengaine, bien recuite, sur les allégations de détournement de l’aide humanitaire ainsi que sur le nombre « réel » des réfugiés sahraouis.Cette agitation vise avant tout à sauver l’argumentaire fallacieux sur la question du recensement, dont il a fait son cheval de bataille dans la pérennisation du statu quo, après l’écroulement des autres arguments fantasques sur la « marocanité » du Sahara occidental, notamment suite à la reconnaissance sur le plan juridique interne marocain, de la réalité du territoire sahraoui, au travers de la promulgation des lois portant adoption des accords de pêche UE-Maroc et d’adhésion à la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF).Une démarche bancale, lorsqu’on sait que le dessein des manœuvres dilatoires marocaines n’est autre que l’étouffement des chiffres officiels onusiens sur le nombre des réfugiés sahraouis en recourant à ses stipendiés au Parlement européen, dont le dernière recrue, Nicolas Bay, vice-président du rassemblement national (ex front national) et vice-président du groupe de l’extrême droite à l’hémicycle européen, vient d’étaler dans une publication toute la palette propagandiste du Maroc en la matière.Un mode opératoire, usé à fond à cette fin : des allégations reprises par un site de désinformation, dit indépendant, en quête de notoriété « EU today », relayées par un site électronique marocain (Maroc-diplomatique), en collaboration et sous la supervision de l’agence officielle MAP, auxquels se joint, comme à l’accoutumée, un parlementaire, au discours xénophobe et raciste, devenu, comme par enchantement, un adepte forcené de la « cause nationale ». Comble de l’ironie, cet eurodéputé, qui accuse l’Algérie et le Polisario de détournement, est lui-même mis en examen pour détournement de fonds publics.Cela passe bien évidemment par le dénigrement du pays hôte des réfugiés mais aussi par des appels à couper les aides de l’Union européenne au peuple sahraoui, au nom d’arguments spécieux visant à exhumer et à remettre sur le tapis un rapport de l’Office européen de lutte contre la Fraude (OLAF), datant de 2007, en le sortant de son contexte, dans le seul but de nuire à l’Algérie et au Polisario et d’arrêter l’aide de l’UE aux réfugiés sahraouis, sachant que l’ancienne vice-présidente de la Commission européenne, chargée du Budget, Kristalina Georgieva, avait déclaré, le 24 mars 2015, que les « accusations de détournement de l’aide humanitaire de l’UE aux camps des réfugiés à Tindouf sont injustes ».Les responsables européens, qui ne font jamais référence audit rapport, ont toujours souligné que l’acheminement de l’aide humanitaire obéissait à un dispositif de contrôle extrêmement rigoureux, objet de rapports d’audit réguliers, y compris au niveau des camps de réfugiés.D’ailleurs, son contenu a été formellement dénoncé le 14/07/2015 par le Directeur général de l’aide humanitaire et de la protection civile (DG ECHO), qui le qualifie « de rumeurs et non de faits vérifiés ». Notons que cette structure opérationnelle de l’UE est en charge du pourvoi de l’aide humanitaire et, donc, la mieux indiquée pour en évaluer l’efficacité de son acheminement.Quelle mouche a donc piqué le Makhzen pour s’agiter de cette manière aussi bien à Genève, à Rome qu’à Bruxelles ?La raison est à chercher dans un rapport du HCR sur l’évaluation du nombre de réfugiés sahraouis vivant dans les camps près de Tindouf, adopté officiellement et transmis au Secrétaire général de l’ONU en mars 2018. Ce document officiel a fortement dérangé l’occupant marocain, qui ne cessait d’argumenter ses allégations de détournement de l’aide humanitaire par des soi-disant chiffres surestimés fournis par le Polisario, par rapport aux chiffres réels qui seraient selon des « observateurs » cités par le Makhzen et ses affidés de 70.000 à 90.000 personnes.Or, il se trouve qu’en mars 2018, le Haut-Commissariat aux réfugiés, la première instance internationale en charge de la question de l’aide humanitaire aux réfugiés sahraouis, a actualisé, non pas à la baisse comme le souhaitait et prétendait le Maroc, le nombre des réfugiés sahraouis dans les camps à Tindouf, mais à la hausse, pour le porter à 173.600 ; soit une progression de presque 40 %, par rapport aux estimations de 2007. Ces statistiques arrêtées au 31 décembre 2017 sont même supérieurs aux chiffres sur lesquels le HCR, l’UE et le Programme alimentaire mondial planifiaient leurs actions d’aide humanitaire.L’importance de ce rapport du HCR réside dans au moins trois niveaux. D’abord, au plan de son exhaustivité, il représente l’analyse la plus complète jamais réalisée depuis 2007 sur le sujet, de l’aveu du HCR. Ensuite, du point de vue de la valeur heuristique, ses conclusions sont le fruit d’une mission d’experts multisectorielle impliquant, en plus du HCR, des organisations de renom comme l’UNICEF, le PAM et plusieurs ONG internationales. Comme le spécifie bien le rapport en question, l’équipe de la mission d’experts a eu un « accès complet » aux sites et informations demandés qu’elle a triangulés de manière « indépendante ». Il y a, également, la méthodologie rigoureuse de ce rapport, basée sur les conclusions du Groupe de travail sur les chiffres de la population (PFWG) et sur les normes internationales requises en matière de traitement des données statistiques, comparativement aux estimations de 2007. À titre d’exemple, la rigueur de cette évaluation a amené la mission du HCR à exclure de ses statistiques les étudiants sahraouis de plus de 18 ans se trouvant en dehors des camps de réfugiés.Pire encore pour le Maroc. Le Programme alimentaire mondial (PAM) s’est approprié les nouveaux chiffres du HCR, en citant le rapport que cette agence onusienne a établi, en août 2018, sur « l’évaluation de la sécurité alimentaire pour les réfugiés sahraouis », lequel renvoie à trois reprises au rapport du HCR et au chiffre actualisé des réfugiés sahraouis.Le couperet est venu de l’ancien Commissaire européen en charge de l’aide humanitaire et de la gestion des crises, M. Christos Stylianides. Dans une réponse écrite à une question d’eurodéputés l’interpellant sur la nécessité d’adapter à la hausse l’aide financière de l’UE aux réfugiés sahraouis à la lumière des nouveaux chiffres officiels des Nations Unies, M. Stylianides a indiqué clairement que l’Union européenne « est pleinement consciente des résultats du recensement de 2018 réalisé par le Haut-Commissaire des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR) sur la population de réfugiés sahraouis vivant à Tindouf ». Le même responsable avait souligné le 27 avril 2016 que « l’aide humanitaire de la Commission européenne n’est ni fournie, ni contrôlée par une quelconque autorité politique », en allusion aux allégations marocaines.L’Exécutif européen vient de réitérer, de nouveau ce jeudi 2 juillet 2020, à travers la réponse du Commissaire à la gestion des crises, M. janez Lenarčič, à une question de l’eurodéputé de la gauche unitaire, Miguel Urban Crespo, sur la situation des réfugiés sahraouis notamment durant la crise sanitaire en cours, la détermination de l’UE pour le soutien aux réfugiés sahraouis, pour lesquels elle demeure « un donateur constant et fiable », a-t-il précisé. Le commissaire a ajouté, de manière qui ne peut souffrir d’aucune ambiguïté que « pour le détournement de l’aide humanitaire, je veux vous assurer que nous avons de fortes garanties sur place. Nous avons élaboré des mesures de contrôle et de surveillance pour garantir que l’aide de l’UE ne soit pas détournée à un point tel que nous sommes accusés par nos partenaires, à cause de ces standards très stricts, qu’il est devenu difficile de travailler avec nous » avant de conclure sa réponse en réaffirmant, de manière péremptoire, « nos garanties sont suffisamment robustes pour éviter que l’aide de l’UE ne soit détournée ».Circulez, il n’y a plus rien à voir.Voilà qui devrait faire taire, à jamais, les marionnettes Nicolas Bay et Dominique Bilde. Comme son collègue, cette dernière est impliquée dans l’affaire des assistants fictifs employés par les députés du Front national au Parlement européen. Elle est citée dans le rapport de l’OLAF sur cette question et elle doit rembourser une somme de 40.000 euros. Quant à l’autre marionnette du makhzen, l’italien Massililien Salini, dont toutes les interpellations au Parlement européen, frappées du sceau du crétinise, concernent l’Algérie ou le Front Polisario (étrange constance) vient d’enfourcher le canasson fourbu mis à sa disposition par la chancellerie marocaine pour mener une croisade indigne et mensongère sur une prétendue persécution des chrétiens en Algérie en relayant des foutaises préfabriquées à propos de la situation en Kabylie.En faisant un abcès de fixation sur la question du recensement et de l’enregistrement des populations des camps des réfugiés à Tindouf, la diplomatie marocaine, avec l’aide de ses relais médiatiques et « politiques », croit trouver l’excuse imparable pour saborder le processus politique. On se demande en quelle qualité le Maroc peut-il formuler une telle demande, alors qu’il n’est pas le pays d’origine, ni un pays d’accueil et encore moins un donateur.De plus, la question de l’enregistrement des réfugiés sahraouis est un élément parmi le package du Plan de paix onusien devant impérativement conduire à la tenue du référendum d’autodétermination et, qu’à ce titre, il ne peut être isolé en dehors des progrès tangibles à réaliser par les Nations Unies dans la recherche d’une solution définitive à cette question de décolonisation dont le statut ne changera pas avec ces énièmes et piteuses gesticulations marocaines.
La France ne veut pas restituer à l’Algérie les archives de la guerre04-07-2020La France refuse de remettre les archives coloniales à l’Algérie. Dans une déclaration rendue publique vendredi 3 juillet, Abdelmadjid Chikhi, conseiller auprès du président de la République en charge des archives et de la mémoire nationales, a réaffirmé que l’Algérie ne renoncerait pas à la demande de restitution des documents liés à la période coloniale de l’Algérie, indique l’
APS.Selon la même source, à l’avant-veille de la célébration du 58
e anniversaire du recouvrement de la souveraineté nationale, le conseiller du président de la République, M. Chikhi, a annoncé que « la génération actuelle et celles qui lui succéderont demeureront attachées à la demande de restitution de toutes les archives nationales détenues par la France et se rapportant à plusieurs périodes de notre histoire ». En outre, le conseiller de
Abdelmadjid Tebboune soutient que « les responsables français en charge des négociations sur ce dossier n’ont pas de pouvoir décisionnel en la matière ».
« La France se détourne des lois internationales »
Le responsable des archives nationales estime que « la
France tente de se dérober » des textes internationaux, « en promulguant des lois de contournement ». Il rappelle que les lois et législations internationales disposent clairement que « les archives appartiennent au territoire dans lequel elles ont été produites ».Cependant, la loi décrétée par le gouvernement français en 2006 dispose que « les archives font partie du domaine public ». Elles sont, par conséquent, « inaliénables et imprescriptibles », fait remarquer Abdelmadjid M. Chikhi. Ce dernier a également évoqué la décision française de « disperser les archives algériennes détenues par la France dans d’autres centres, à l’insu de l’
Algérie ».
Une décision qui constitue une violation du principe de non-rétroactivité des lois
M. Chikhi a déclaré que cette mesure prise par la France constitue « une violation du principe de non-rétroactivité des lois ». A noter que les discussions entre l’Algérie et la France concernant les archives de la guerre d’Algérie « sont à l’arrêt depuis trois ans, soit depuis le limogeage du directeur des archives françaises, une institution qui n’a actuellement pas de responsable à sa tête », rappelle le conseiller de Tebboune.En outre, le responsable des archives nationales a indiqué que « la Grande commission mixte algéro-française pourrait se réunir ce mois-ci et aura, entre autres dossiers à examiner, celui de la récupération des archives nationales ».Il faut rappeler que de nombreuses associations, historiens et juristes avaient introduit une demande pour l’« accès immédiat » aux archives. Dans une démarche inédite, ils avaient appelé à l’abrogation de l’article 63 de l’instruction générale interministérielle N° 1300 (IGI 1300) portant protection du secret de la défense nationale. Ils déplorent que l’« application de cette instruction se soit considérablement durcie ces derniers mois, à la demande du secrétariat général de la Défense et de la Sécurité Nationale ».Dans leur déclaration, ils ont mis en avant la volonté du président français,
Emmanuel Macron, d’ouvrir un débat sur le passé colonial. « Alors que le Président français Emmanuel Macron appelle à un débat sur le passé colonial de notre pays, l’accès aux
archives permettant un examen informe et contradictoire de ces questions est aujourd’hui entravé », regrette le collectif.

Fermeture des frontières : le cri de colère de Taoufik Makhloufi, bloqué en Afrique du SudPar Rafik Tadjer 04 Juil. 2020 Le champion olympique d’athlétisme, Taoufik Makhloufi, est bloqué en Afrique du Sud depuis quatre mois. Makhloufi s’est rendu au pays de Mandela pour préparer les Jeux olympiques de Tokyo 2020 (repoussés entre-temps à 2021) et n’a pas pu regagner le pays à cause de la fermeture de toutes les liaisons suite à l’apparition de la pandémie du coronavirus. Sur sa page Facebook officielle, il a laissé éclater sa colère.« Cela fait quatre mois que je suis bloqué en Afrique du Sud, ni rapatriement ni même