
Tebboune : "L’Algérie a souffert de la maladie de Bouteflika" - Algerie360
13-07-2020
Le chef de l’État Abdelmadjid Tebboune s’est exprimé sur la période de l’ancien président déchu Abdelaziz Bouteflika, et a dénoncé les agissements du « cercle qui l’entourait », qu’il a qualifié de « gang »
Dans un entretien accordé au quotidien français l’Opinion, Tebboune a déclaré que « l’Algérie a souffert de la maladie de l’ex-président et surtout du gaspillage des gangs qui l’entouraient ».Sur le volet diplomatique, qui a « pâti de l’affaiblissement du président Bouteflika, particulièrement lors de son dernier mandat », Tebboune estime que l’Algérie « doit retrouver sa place et son influence naturelle ».« Nous restons un leader tiers-mondiste, un des pays majeurs du mouvement des non-alignés. Nous souhaitons accentuer notre africanité et renforcer nos actions diplomatiques en Méditerranée, au sud du Sahara et dans le monde arabe », a déclaré le Chef de l’État.Concernant le rôle diplomatique que joue l’Algérie sur le plan africain, Tebboune assure « nous n’avons pas de visées géopolitiques comme d’autres puissances étrangères. Nous prônons une culture pacifique, menons des médiations et cherchons à établir la paix entre belligérants ».Sur ce point, il affirme que l’Algérie a « effacé récemment 1,4 milliard de dollars de dettes des pays africains, sans le claironner sur tous les toits ».
Les terres rares, ces nouvelles richesses “très polluantes” qui font rêver Tebboune et le pouvoir algérien13-07-2020Abdelmadjid Tebboune a bien compris que l’Algérie ne peut plus compter sur son pétrole et gaz notamment en cette année 2020 où la pandémie du COVID-19 a provoqué une paralysie mondiale des activités économiques qui a totalement bouleversé les marchés internationaux des hydrocarbures. Dans ce contexte, une autre richesse qui se trouve dans le sous-sol algérien fait rêver le président algérien et les hauts responsables du pouvoir actuel. Il s’agit des terres rares.Les terres rares désignent 17 métaux : le scandium, l’yttrium, et les quinze lanthanides. Ces matières minérales aux propriétés exceptionnelles sont utilisées dans la fabrication de produits de haute technologie. Avec le boom du numérique et des nouvelles technologies vertes, aujourd’hui, à l’échelle de l’économie mondiale, les terres rares sont considérées comme des métaux stratégiques. Problème : l’extraction et le traitement des terres rares polluent et produisent des déchets toxiques.Il faut savoir, par ailleurs, que les terres rares regroupent 17 métaux : le scandium, l’yttrium, et les quinze lanthanides (Lanthane, Cérium, Praséodyme, Néodyme, Prométhium, Samarium, Europium, Gadolinium, Terbium, Dysprosium, Holmium, Erbium, Thulium, Ytterbium, et Lutécium). Hier lors des travaux du Conseil des ministres qui se sont déroulés à Alger, Tebboune a demandé au ministre des Mines, Mohamed Arkab “d’établir immédiatement la carte géologique de tous les gisements exploitables en terres rares, en tungstène, en phosphates, en barite et autres matériaux”.L’objectif est clairement affiché : lancer rapidement l’exploitation de ses potentialités minières dont dispose le pays pour pallier aux pertes colossales subies dans le secteur des hydrocarbures.L’Etat algérien s’attend dans le sillage de cette chute des prix du baril du pétrole à une chute dépassant les 50 % concernant les ressources fiscales des hydrocarbures. En effet, cette année 2020, les recettes fiscales pétrolières et gazières ne vont pas dépasser les 10,86 milliards de dollars. Une chute inédite et gigantesque. Pour mesurer le danger de cette chute, il suffit de se rappeler que la fiscalité pétrolière recouvrée en 2019 avait atteint 2.667 milliards (mds) de DA en 2019, à savoir l’équivalent de 21 milliards de dollars. En une année, l’Algérie va donc perdre plus de 50 % de ses ressources fiscales en provenance de son pétrole et gaz.Par ailleurs, les exportations d’hydrocarbures devraient atteindre 17,7 milliards de dollars à la fin de l’année 2020 contre 35,2 milliards prévues dans la LF 2020. Le solde de la balance des paiements prévu pour l’année 2020 s’établirait à -18,8 milliards de dollars contre -8,5 milliards prévu dans la Loi de finances initiale pour 2020. Ces chiffres et prévisions du gouvernement algérien indiquent que la situation financière du pays est tout bonnement dans le rouge.Les mines et les terres rares peuvent-elles ainsi remplacer le gaz et le pétrole ? Pour l’heure, nous n’avons aucune idée précise sur le potentiel minier algérien. Nous disposons uniquement de quelques prévisions qui demeurent très approximatives. En Algérie, on a commencé à parler des terres rares depuis seulement 2017. En juillet 2015, c’est un chercheur algérien, le Dr Farid Benyahia, qui a jeté un véritable pavé dans la mare lors de son passage dans le forum du quotidien Liberté où il avait affirmé que l’Algérie renferme dans son sous-sol 20% des réserves des “terres rares” dans le monde. Il s’avère que le docteur Farid Benyahia est titulaire d’un PHD en relations internationales diplomatiques et auteur d’un livre intitulé « Impact de l’utilisation de la Nanotechnologie sur les systèmes d’Information ». Il n’est nullement géologue ni un spécialiste du potentiel minier ou de l’exploration des minières.D’ailleurs, lors de son passage au Forum de Liberté, le même chercheur en nanotechnologie était très vague sur les références et sources de ces informations concernant les richesses extraordinaires des terres rares en Algérie. Et pourtant,, Farid Benyahia a parlé de réserves “qui se trouvent du côté de l’est et du sud-ouest” du pays, représentent l’équivalent de 2 400 milliards de dollars. Des données que Farid Brahimi affirment avoir eu “de la part de certains chercheurs”. Et lorsqu’il avait interpellé sur les noms et origines de ces chercheurs, il s’était contenté de souligner seulement que ces recherches dans le sous-sol algérien remontaient aux années 1970 et que les travaux s’étaient effectués en collaboration avec les Chinois.On le voit bien, ces affirmations sont encore trop bancales et ne s’appuient sur aucun fondement scientifiquement fiable et sérieux. D’où la nécessité d’établir “la carte géologique de tous les gisements exploitables en terres rares” que réclame Tebboune à Mohamed Arkab.Concernant enfin l’importance économique de ces terres rares, elle est effectivement un enjeu majeur de l’industrie moderne et suscite une lutte acharnée entre les grandes puissances. Et pour cause, ces métaux sont devenus indispensables car ils sont utilisés dans des fabrications de haute technologie. On retrouve ainsi des terres rares dans les batteries de voitures électriques et hybrides, dans les LED, les puces de smartphone, les écrans d’ordinateurs portables, les panneaux photovoltaïques, les éoliennes… L’industrie de la défense a elle aussi recourt aux terres rares dans la fabrication de capteurs de radars et sonars ou de systèmes d’armes et de ciblage.La Chine contrôle environ 80% de l’extraction et plus de 90% de la chaîne de transformation des terres rares. Elle n’abrite pourtant dans son sous-sol qu’un tiers. Le principal producteur hors de Chine est la compagnie australienne Lynas, dont la montée en puissance après une étonnante résurrection a ramené la part de la Chine de 97% de la production mondiale en 2010 à un peu plus de 70% en 2018. Deuxième producteur mondial de néodyme et de praséodyme, Lynas a notamment été soutenu par le Japon, qui a juré qu’on ne l’y reprendrait plus après l’embargo qu’il a subi de la part de la Chine en 2011. L’Australie possède seulement 3,4 millions des 120 millions de tonnes de réserves de terres rares identifiées dans le monde. Mais elle est le deuxième producteur (20 000 tonnes) derrière la Chine (120 000 tonnes).Il faut savoir que le marché mondial des terres rares approchait les 4 milliards de dollars en 2016. Ceci dit, il croit annuellement de 1,35 milliard de dollars et il va peser énormément cher dans les années à venir au regard de l’importance des terres rares dans les nouvelles technologies de pointe.Cependant, il faut souligner enfin que l’exploitation de ces terres rares est très polluante. Lors de l’extraction et du raffinage des terres rares, des éléments toxiques sont rejetés dans l’environnement : des métaux lourds, de l’acide sulfurique, et même de l’uranium. En 1998, les Etats-Unis sont contraints de fermer la mine à ciel ouvert de Mountain Pass, en Californie, après que des milliers de litres d’eau radioactive aient été accidentellement déversés dans la nature. En Mongolie intérieure, la radioactivité mesurée dans les villages près de la mine de Baotou serait 32 fois supérieure à la normale (contre 14 fois à Tchernobyl). L’Algérie devra donc réfléchir à deux fois avant de prendre la décision de se lancer dans l’exploitation réelle de ses terres rares…
L’Algérie pourra-t-elle réellement économiser 20 milliards de dollars en 2020 ?13-07-2020L’objectif est très ambitieux. Il consiste à permettre à l’Etat algérien d’économiser 20 milliards de dollars à la fin de l’année en cours. D’après Abdelmadjid Tebboune, cet objectif sera atteint en réduisant la facture des importations et en lançant de nouveaux projets d’exploitation des richesses minières du pays cpmme la mine de fer de GaraDjebilet, dans la wilaya de Tindouf, du gisement de Zinc et plomb d’Oued Amizour (W. Béjaia), la relance du projet de fabrication de produits phosphatés à El Aouinet (W. Tebessa).Mais l’Algérie de 2020 est-elle réellement en capacité d’économiser 20 milliards de dollars notamment en cette période de crise sanitaire qui nécessite davantage d’implication financière de l’Etat algérien ? La question mérite de faire l’objet d’un sérieux éclairage.Il faut savoir, de prime, abord que ce n’est pas la première fois que l’Etat algérien s’est fixé l’objectif de réduire ses dépenses ou ses importations en devises à l’étranger. En mars 2017, le gouvernement algérien dirigé à l’époque par Abdelmalek Sellal avait fixé comme objectif de réduire de réduire à 30 milliards de dollars le volume de nos importations”. A l’époque, Sellal avait souligné que les efforts de rationalisation ont permis de “ramener les importations de 66 milliards dollars en 2014 à 35 milliards dollars en 2016”, mettant en évidence les “avancées réalisées” dans les industries mécanique et pharmaceutique.Or, ces informations s’avèrent fausses et infondées. Si l’Algérie a réduit ses importations en 2017 par rapport à 2014, c’est parce qu’elle avait commencé à manquer d’argent et ressentir les effets de la crise financière provoquée par la chute des prix du baril du pétrole de 2014. Rappelons-nous qu’après avoir connu une baisse de 40 % en 2014, le prix du baril de pétrole avait terminé l’année à environ 60 $ US, du jamais vu depuis 2009. Cette chute des prix a été provoquée par l’arrivée massive sur le marché mondial du pétrole de schiste américain qui avait totalement cassé les prix.Dans ce contexte, l’Algérie n’a pas réduit ses importations par choix, mais par contrainte financière. Et même avec cette contrainte de réduire les dépenses, l’Algérie n’a jamais pu atteindre le seuil des 30 milliards de dollars des importations. Preuve en est, en 2018, les importations se sont établies à 46,197 mds usd en 2018 contre 46,059 mds usd en 2017, soit une hausse de 138 millions de dollars (+0,3%). En 2019, la facture globale des importations a également dépassé largement les 30 milliards de dollars et même pour 2020, l’Etat algérien prévoyait d’importer pour 38,6 milliards de dollars en 2020 selon les chiffres avancés le 25 novembre 2019 par l’ancien ministre des Finances, Mohamed Loukal, lors de la présentation du Projet de Loi de Finances 2020, devant les membres du Conseil de la Nation.L’Algérie a donc échoué à atteindre son objectif d’un seuil limite de 30 milliards de dollars d’importations. Pourquoi ? Pour ne pas importer et dépenser ses devises à l’étranger, l’Algérie doit disposer d’un tissu de production nationale capable de couvrir les besoins essentiels du pays. C’est aujourd’hui le même dilemme auquel est confronté Abdelmadjid Tebboune. C’est louable de vouloir réduire la facture des dépenses de l’Etat de 20 milliards de dollars, mais comment y arriver s’il n’y a pas de production nationale capable de couvrir les besoins du pays ?A ce titre, les annonces faites par le Conseil des Ministres, qui s’est tenu hier dimanche à Alger, interpellent par leur caractère qui peut paraître excentrique et déconnecté de la réalité algérienne. A titre d’exemple, le gouvernement algérien a promis d’arriver à l’horizon 2021 à économiser près d’un milliard de dollars d’importation de produits pharmaceutiques.La réalité du marché des médicaments et la faiblesse encore chronique du secteur pharmaceutique rend cet objectif irréalisable. Pour rappel, l’Algérie a importé des produits pharmaceutiques pour une valeur de 1,474 milliard de dollars au cours des huit premiers mois de 2018, contre 1,259 milliard à la même période de 2017, soit une hausse de 17,1%. Chaque année, l’Algérie importe en moyenne deux milliards de dollars de médicaments et en produit localement pour une valeur de 1 milliard de dollars. Malgré cette somme, plus de 240 médicaments ont cruellement manqué sur les étales des officines en 2018. L’actuel ministre chargé de l’industrie pharmaceutique était lui-même l’ancien président du Conseil national de l’Ordre des Pharmaciens, à savoir le Dr Lotfi Benbahmed. Le 18 septembre 2018, il s’était indigné contre le fléau des pénuries du médicament en Algérie. Cela démontre que l’industrie pharmaceutique peine à couvrir les besoins du pays.Pour à la fois rendre les médicaments disponibles sur le marché et réduire la facture des importations, le ministère algérien de la Santé a fixé une liste de 357 produits pharmaceutiques et onze matériels médicaux fabriqués en Algérie qui sont interdits à l’importation. L’Algérie veut depuis 2016, voire 2015, atteindre le taux de 70% d’autosuffisance en médicaments. Mais jusqu’à aujourd’hui, la production nationale satisfait à peine 40 % des besoins sanitaires du pays. Cette faiblesse s’explique par une mauvaise stratégie industrielle et une forte dépendance des producteurs locaux aux aides de l’Etat comme les exonérations fiscales.Durant la crise sanitaire du COVID-19, l’industrie pharmaceutique algérienne a brillé par son inefficacité. Ni Saidal ni les autres groupes privés n’ont pu permettre à l’Algérie de s”équiper en urgence en masques de protection ou en divers équipements médicaux. L’industrie locale est rarement axée sur la recherche et privilégie uniquement la politique du générique en négociation des licences de production avec les fabricants mondiaux. Manque d’innovation et d’expertise scientifique, ces deux éléments ont empêché la réussite de la production nationale des produits pharmaceutiques.Dans ce contexte, il parait impossible pour l’Algérie de réduire sa facture d’importation des médicaments. Le même constat est à dresser dans les autres secteurs comme par exemple l’industrie agroalimentaire. La facture d’importation des produits alimentaires a atteint près de 6,2 milliards de dollars (mds usd) sur les neuf premiers mois de l’année 2019, contre 6,61 mds usd durant la même période de 2018, enregistrant une baisse de 418,21 millions de dollars (-6,32%). Une baisse médiocre et insatisfaisante pour réaliser des économies en devises au profit de l’Etat algérien.Représentant plus de 34% de la structure des importations alimentaires, les céréales, semoule et farine pèsent lourdement sur la facture des importations de l’Algérie. Même des baisses de 12 % ont été enregistrées en 2019 par rapport à 2018, l’Algérie continue d’être fortement dépendante de l’étranger. Et si les importations des produits laitiers ont également baissé à 1,24 md usd, contre 1,40 md usd, en recul de près de 155,2 millions (-11,09%), les importations algériennes en fruits comestibles (fruits frais ou secs) se sont ainsi chiffrés à 278,30 millions usd, contre 161,82 millions de dollars, soit une hausse de 116,48 (+72%). Et les importations des animaux vivants ont également progressé à 275,27 millions usd, contre 163,86 millions usd, en augmentation de 111,41 millions usd (+67,98%).Tebboune espère enfin aboutir à l’interdiction d’importer les produits fabriqués localement, tout en continuant à garantir le fonctionnement des entreprises et les besoins essentiels des consommateurs. Or, le défi de l’Algérie se situe à ce niveau : produire pour ne plus importer et dépenser à l’étranger. La production algérienne est très faible et incapable de satisfaire les besoins du pays dans plusieurs secteurs. Et ce n’est pas en une seule année, celle de 2020, celle qui a été gâchée par la pandémie du COVID-19, que l’Algérie peut enfin se doter d’une production nationale efficace. Il ne faut pas rêver : pour économiser 20 milliards de dollars, il faut, d’abord, apprendre à les produire localement…
Algérie : Le général à la retraite Ali Ghediri entame une grève de la faim en prison13-07-2020Les avocats du général à la retraite, Ali Ghediri, ont annoncé que leur client a entamé, vendredi 10 juillet une grève de la faim. Ainsi, l’ex-candidat à la présidentielle annulée d’avril 2019 entend protester contre sa détention qui dure depuis 13 mois.En effet, Ali Ghediri a demandé, dimanche 12 juillet, à ses avocats de venir le voir en prison. Lors de leur visite, le général à la retraite leur a remis une déclaration contenant une “annonce grave”. L’ex-candidat à la présidentielle de 2019 estime que sa détention est “injuste” et voudrait protester contre cette situation. Par ailleurs, ses avocats ne l’ont pas convaincu d’introduire une
demande de mise en liberté provisoire. “L’homme ne veut pas donner l’impression de quémander la justice” ont indiqué des proches de Ali Ghediri au quotidien Liberté.Pourtant, ses avocats allaient introduire dimanche une troisième demande de mise en liberté provisoire. Après que la justice ait refusé les deux premières demandes. Ainsi,
Ali Ghediri a arrêté de s’alimenter depuis vendredi. Selon ses avocats, le général à la retraite n’accepte pas l’accusation (atteinte au moral de l’armée) portée à son encontre. Rappelons que la
justice a rejeté le 10 juin dernier la première accusation “d’espionnage à travers la transmission d’informations à des parties étrangères”.Rappelons que les avocats du général à la retraite, Ali Ghediri, ont déclaré que leur client était “abattu”, et ce, malgré “son courage”. Ainsi, le général Ghediri “
refuse catégoriquement” l’accusation, selon laquelle, il a porté “atteinte au moral des troupes”.
Sonatrach dément avoir arrêté 34 machines de forage13-07-2020Le groupe pétrolier et gazier Sonatrach a nié, ce lundi 13 juillet 2020, dans un communiqué publié sur sa page Facebook, l’information rapportée hier dimanche par le site Internet d’Al-Iqtisadia, selon laquelle le président du directeur général du groupe aurait « ordonné d’arrêter 34 machines de forage au niveau du groupe pétrolier et de ses succursales ».Sonatrach nie catégoriquement cette information attribuée à des sources du groupe pétrolier, expliquant que l’auteur de l’article n’a pas précisé l’identité de sa source, si tenté qu’elle existe, sachant que la seule source autorisée à faire des déclarations au nom de l’entreprise est la direction de la communication de Sonatrach.Le groupe pétrolier précise que son président du directeur général n’a émis aucun ordre pour « arrêter 34 machines de forage au niveau du groupe pétrolier et de ses succursales », selon le même communiqué.Compte tenu de la gravité de ces allégations, totalement dénuées de fondement, susceptibles de susciter inquiétude et panique chez ses salariés, la direction générale de la Sonatrach se réserve le droit d’engager une action en justice contre ce site pour diffusion d’informations fausses et trompeuses, a conclu le communiqué.
Benkhalfa : « L’ouverture du capital des entreprises publiques constitue le moteur du marché financier »13-07-2020L’ancien ministre des Finances et envoyé spécial de l’Union africaine, Abderrahmane Benkhalfa, a affirmé aujourd’hui, qu’un ensemble de réformes bancaires, financières et économiques est plus que nécessaire pour réaliser le décollage économique et créer la valeur ajoutée à laquelle l’Algérie aspire.Intervenant à la radio nationale, M. Benkhalfa a estimé que la réforme de l’économie nationale passe par le renouvellement des instruments économiques et la mise en place d’une gouvernance économique, en plus de moderniser les rouages de l’économie et de sa structure et de réduire les obstacles bureaucratiques.Il a ajouté que l’ouverture du capital des entreprises publiques constitue le moteur du marché financier avec une séparation sociale de l’économie et une accélération de l’expansion de la taille de ces entreprises, soulignant dans le contexte la nécessité de ne pas confondre une logique économique et sociale au sein des grandes institutions qui n’a pas l’efficacité économique des entreprises.M. Benkhalfa estime aussi que les industries manufacturières et de transformation sont une priorité dans la future stratégie industrielle, en tenant compte de la fixation des règles d’investissement comme condition de l’ouverture économique et en attirant les investisseurs étrangers pour créer de la valeur ajoutée.Il a souligné la nécessité de réformer le système de soutien afin qu’il s’adresse à ceux qui le méritent et de libéraliser le marché et les prix, soulignant que les transactions commerciales ne sont pas transparentes et souffrent d’une grande absence de facturation, ce qui indique que le contrôle du marché et le contrôle des prix doivent être effectués de manière automatique étant donné que le contrôle administratif ne peut pas être une solution.

La BERD accepte la demande d’adhésion de l’AlgériePar: Rédaction 13 Juil. 2020 La Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) a annoncé ce lundi dans un communiqué avoir approuvé la demande d’adhésion de l’Algérie, une première étape dans le processus d’adhésion à cette institution financière.La demande avait été déposée au mois de mars par l’Algérie en vue d’accéder au statut de pays bénéficiaire des services de financement et de conseil de la BERD.L’approbation ne représente cependant que la première étape, l’Algérie devra en effet remplir certaines conditions avant que le processus d’adhésion puisse se conclure, selon la même source, qui ne précise pas la nature de ces conditions.Si l’Algérie venait à devenir un pays bénéficiaire de la BERD, la Banque rechercherait des opportunités de stimuler la compétitivité du secteur privé, d’encourager une offre d’énergie durable et d’améliorer la qualité et l’efficacité des services publics dans le pays.« Nous sommes très fiers et heureux d’accueillir l’Algérie en tant que tout récent membre. J’ai hâte d’amorcer les travaux dans le pays dès que nos actionnaires auront pris la décision définitive. Notre objectif est de libérer le potentiel de l’Algérie, en particulier dans le secteur privé, pour créer des emplois et promouvoir un développement durable », a déclaré dans ce cadre Jürgen Rigterink, président par intérim de la BERD, précisant que « tout comme l’appui qu’elle apporte aux pays voisins de l’Algérie, la BERD peut mobiliser d’importantes ressources financières, ainsi qu’une expertise technique et des services de conseil ».

Des tombes de Chouhada profanées à GuelmaPar: Rédaction 13 Juil. 2020 à 14:11Trente-six tombes de Chouhada ont été profanées et les murailles comportant les noms de martyrs ont été détruites, vendredi soir, dans la commune d’Héliopolis wilaya de Guelma, rapporte ce lundi l’agence officielle.Les pierres tombales ont été fracassées et jetées à proximité des tombes, indique la même source. Un élu de cette commune a imputé ce fait à un « déséquilibré mental », tout en reconnaissant que le cimetière des martyrs n’est pas suffisamment surveillé.Il rappelle qu’en 2011, un acte de sabotage avait ciblé presque simultanément deux monuments célébrant les massacres du 8 mai 1945.
COVID-19 : la pandémie se propage plus rapidement au sud de l’Algérie que dans les régions du nord13-07-2020C’est un constat inquiétant et qui fait froid dans le dos. La pandémie du COVID-19 se développe davantage au sud du pays que dans les régions du nord. Et c’est un rapport scientifique très approfondi de l’Institut National de la Santé Publique (INSP) qui l’affirme et le confirme. L’INSP est l’un des rares organismes publics en Algérie qui publie des données scientifiques très fiables sur la situation épidémiologique qui prévaut dans notre pays. Et pour cause, l’Institut National de la Santé Publique a pour objet de réaliser des travaux d’étude et de recherche en santé publique permettant de fournir au ministère de la santé les instruments scientifiques et techniques nécessaires au développement des programmes d’action sanitaire et de promotion de la santé publique et à leur coordination intra et intersectoriel.Dans son dernier bulletin sur la situation sanitaire du pays datant du 9 juillet, l’INSP note que “pour la première fois, une région sanitaire, autre que le Centre, enregistre l’incidence la plus élevée. Il s’agit de la région Sud avec un taux de 46,56 cas pour 100 000 habitants ; elle est suivie de près par la région Centre (46,26)”. Le taux d’incidence représente le nombre de nouveaux cas de COVID-19 diagnostiqués par un test de dépistage PCR SARS-CoV-2 ou un examen approfondi effectué avec un scanner thoracique rapportés au nombre d’habitants de chaque wilaya.L’INSP note qu’au moins deux wilayas du sud du pays font partie, durant la période s’étalant du 25 juin jusqu’au 09 juillet, des sept wilayas notifient un grand nombre de nouveaux cas contaminés au COVID-19 grâce aux tests de dépistage PCR+. Ce sont parordre décroissant Sétif (région Est ; 715 cas), Alger (Centre ; 414 cas), Oran (Ouest ; 412 cas), Blida (Centre ; 318 cas), Batna (Est ; 267 cas), Ouargla (Sud ; 239 cas) et El Oued (Sud ; 213 cas).D’après la même étude de l’INSP, nous retrouvons également plusieurs wilayas du sud du pays parmi les 22 wilayas qui ont déploré un taux d’augmentation des contaminations au COVID-19 supérieur au taux national estimé à 44 cas pour 100.000 habitants. Ces taux d’augmentation les plus inquiétants varient de 209,1 % (Illizi) à 42,7 % (Jijel). D’autre part, 8 wilayas observent une augmentation de leur morbidité deux fois supérieur au taux national ; ce sont Illizi (209,1 %), El Oued (134,8 %), Tamanrasset (124,3 %), Batna(116,1 %), Biskra (102,6 %), Boumerdès (95,4 %) et Laghouat (94,1 %).Comme le taux de contamination, le taux de mortalité évolue très rapidement et de façon inquiétante dans les wilayas du sud.”On peut néanmoins relever que le taux d’incidence de la région Sud dépasse désormais celui de la région Centre. Ces éléments traduisent une progression de l’épidémie dans notre pays, notamment la région Sud, dont l’incidence continue son ascension, amorcée au cours du mois de mai, et mérite donc une attention particulière”, souligne enfin en guise de conclusion l’INSP. Dans les wilayas du sud du pays, les infrastructures sanitaires sont très déficientes et ne peuvent en aucun cas soigner comme il se doit les patients du COVID-19. C’est ce qui rend la situation sanitaire très complexe à gérer. Il faut agir vite pour casser cette propagation rapide du COVID-19 sur le territoire national et notamment dans les wilayas du sud.
Covid 19 : le Professeur Mourad Semghouni s’inquiète des difficultés des personnes diabétiques à se faire soigner13-07-2020L’annonce d’impliquer toutes les spécialités médicales exerçant en milieu hospitalier dans la lutte contre la pandémie du coronavirus a suscité, lundi, les craintes du professeur en diabétologie,Mourad SemrouniIntervenant à l’émission L’Invité de la rédaction de la chaîne 3 de la Radio Algérienne, signale que le service de diabétologie qu’il dirigeait, jusqu’alors, au sein de l’hôpital de Beni-Messous, dans la région d’Alger, allait, lui aussi, consacrer ses activités au traitement des personnes atteinte de la covid 19.Mais, s’inquiète-t-il, « que va-t-il advenir des diabétiques » que nous y recevions habituellement ? Selon lui, le directeur de cette structure médicale aurait proposé qu’on dirige ces derniers vers l’hôpital de Bab el Oued, observant cependant, que le service de diabétologie qui s’y trouve a, lui aussi, été chargé de la même mission.Se disant « perturbé », ce praticien s’inquiète de savoir où vont, désormais, se faire soigner les malades atteints du diabète,proposant en guise de solution de rechange de mobiliser, très rapidement, des structures médicales où ceux-ci pourront recevoir les soins que nécessite leur état.A propos du nombre de personnes affectées par le diabète en Algérie, le professeur Semrouni avance, par ailleurs, le chiffre approximatif, constaté en 2016, de 3 millions, soit, relève-t-il, trois fois plus que les cas diagnostiqués en France.Il note, d’autre part, qu’environ un autre tiers de nationaux, « des pré-diabétiques », ignore qu’il est porteur de cette affection, « jusqu’à ce qu’il soit victime d’un infarctus ou bien être évacué vers un l’hôpital pour y subir l’amputation d’un membre.Relevant, d’autre part, d’une « ascension constante » du nombre de personnes atteintes du diabète dans le pays, le professeur Semrouni estime à environ 20 à 30% le nombre de citoyens « à très haut risque », présentant un état pré-diabétique dont, souligne-t-il, « on ne s’occupe pas encore ».
Espagne : imposante manifestation de soutien au peuple sahraoui à Séville13-07-2020Une imposante manifestation a été organisée à Séville, en Espagne, en soutien à la cause sahraouie et au droit du peuple sahraoui à l’indépendance, lors de laquelle les participants ont appelé l’Etat espagnol à assumer sa responsabilité historique vis-à-vis du Sahara occidental en tant qu’ancienne puissance coloniale, rapporte l’APS.Dans un manifeste sanctionnant leur action de solidarité, les participants ont souligné «l’urgence que le Conseil de sécurité des Nations Unies assume définitivement sa responsabilité liée à la défense et la protection des droits de l’Homme dans les territoires occupés du Sahara occidental», exigeant que les passages à tabac de la population civile dans les territoires occupés cessent.Les auteurs du document demandent à ce que le Maroc «quitte le Sahara occidental, cesse d’exploiter ses ressources naturelles et libère sans délai les prisonniers politiques sahraouis». Ils dénoncent, en outre, et rejettent les accords de pêche entre le Maroc et l’Union européenne (UE). «Le Maroc ne peut inclure les eaux sahraouies dans aucun accord sur leur exploitation comme s’ils faisaient partie de son territoire, et l’Union européenne ne peut pas non plus signer de traités à leur sujet».«Les zones de pêche sahraouies ne sont pas des eaux marocaines, leurs seuls administrateurs légitimes sont les représentants politiques sahraouis», insiste-t-on, exigeant de l’UE de «prendre les mesures nécessaires pour qu’aucun produit du Sahara occidental ne fasse partie des accords et traités commerciaux avec le Maroc».Sur un autre chapitre, les participants à la manifestation exigent que «le gouvernement espagnol assume sa responsabilité politique et historique, afin que les Sahraouis retournent dans leur pays, le Sahara occidental», rappelant que «l’autodétermination est en suspens depuis plus de quarante ans. L’organisation d’un référendum ne peut être prolongée dans le temps sans avoir un horizon en vue».R. I.