
Avec une économie exangue, l’Algérie fait appel à la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD)
Skander Salhi-15:19 - juillet 14, 2020Les actionnaires de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) ont approuvé la demande d’adhésion de l’Algérie à l’institution financière multilatérale, apprend Maghreb Intelligence auprès de cette institution financière. Les autorités algériennes avaient déposé en mars une demande pour devenir membre en vue d’accéder au statut de pays bénéficiaire des services de financement et de conseil de la BERD.Le Conseil des gouverneurs de la Banque vient de convenir de la première étape du processus, mais l’Algérie devra remplir certaines conditions avant que le processus d’adhésion puisse se conclure. «Nous sommes très fiers et heureux d’accueillir l’Algérie en tant que tout récent membre. J’ai hâte d’amorcer les travaux dans le pays dès que nos actionnaires auront pris la décision définitive. Notre objectif est de libérer le potentiel de l’Algérie, en particulier dans le secteur privé, pour créer des emplois et promouvoir un développement durable. Tout comme l’appui qu’elle apporte aux pays voisins de l’Algérie, la BERD peut mobiliser d’importantes ressources financières, ainsi qu’une expertise technique et des services de conseil», a déclaré Jürgen Rigterink, Président par intérim de la BERD.Au-delà des mots gentils de la BERD à l’égard de l’Algérie, cela signifie tout simplement que le plus grand pays pays du Maroc s’apprête à recourir à la dette extérieure alors que, au plus haut niveau de l’Etat, l’endettement était une sorte de ligne rouge à ne pas franchir.Le tarissement de la manne des hydrocarbures en a décidé autrement.

Flambée du Covid-19 en Algérie : la cote d’alerte ?Par: Makhlouf Mehheni 14 Juil. 2020 à 08:00Près de 500 cas de coronavirus ont été détectés en Algérie en une journée,
selon le bilan officiel de l’évolution de l’épidémie publié lundi 13 juillet.Ce n’est pas tant le chiffre qui donne froid dans le dos mais la tendance haussière qui dure depuis fin juin et ses retombées potentielles dans les prochains mois ou semaines si elle venait à perdurer.Une lueur d’espoir a été entrevue en fin de semaine passée après trois jours consécutifs de légère baisse, mais la courbe est repartie à la hausse dès samedi pour atteindre 494 cas ce lundi 13 juillet.La barre psychologique des 500 cas quotidiens pourrait être franchie sous peu au vu du rythme de progression des contaminations.D’aucun se demande jusqu’où ira la pandémie et si le pays n’est pas en train de se diriger vers une situation épidémiologique incontrôlable. Et ce ne sont pas les motifs qui poussent à l’inquiétude qui manquent.Certes, le chiffre peut paraître insignifiant devant, par exemple, les 50 000 cas que les États-Unis dépistent quotidiennement, mais mis dans le contexte algérien, le chiffre de 500 contaminations quotidiennes est déjà synonyme de cote d’alerte.Les échos qui parviennent des hôpitaux ne rassurent pas. La saturation des structures de santé et l’insuffisance des moyens est une réalité difficilement contestable, reconnue du reste même par les plus hauts responsables du secteur qui ont ordonné dans certaines régions la mise en place de structures d’isolement pour réserver exclusivement les hôpitaux aux seuls malades dont l’état nécessite une hospitalisation.Opter pour la réquisition des personnels soignants relevant du privé est aussi un aveu limpide que les effectifs en place et les moyens mis à leur disposition ne suffisent plus.Quand bien même il y a de l’exagération sur les réseaux sociaux, il reste qu’il y a du vrai dans ce qui se partage, notamment par des médecins et infirmiers au bout du rouleau ou des parents de patients dénonçant moult carences.Avec moins de 500 cas par jour, le système national de santé a comme atteint ses limites dans certaines régions. Qu’en sera-t-il lorsque le bilan quotidien s’élèvera à plusieurs milliers ?On n’en est pas encore là certes, mais le scénario ne peut être balayé d’un revers de main, loin s’en faut. Il serait même inéluctable si les comportements qui ont mené à cette situation, le négationnisme, le laisser-aller et le laxisme, ne sont pas bannis.Les spécialistes sont unanimes à mettre cette deuxième vague de la pandémie, car c’en est une, sur le compte du relâchement qui a suivi l’allègement du confinement à la mi-juin.Il y avait alors comme un fâcheux malentendu aux conséquences désastreuses : l’allègement, dicté par l’impératif de ne pas bloquer plus longtemps la machine économique, a signifié pour beaucoup la fin de la crise sanitaire, donc un feu vert pour le retour à une vie normale, aux fêtes de mariage, visites familiales et virées à la plage.Hélas, la situation ne semble pas avoir beaucoup changé. Un certains discours nihiliste et négationniste est toujours développé et les comportements irresponsables ne s’estompent pas en dépit des chiffres inquiétants rendus publics quotidiennement depuis maintenant deux semaines.Jeunes qui s’entassent autour d’un terrain vague pour un tournoi de football, marchés de bétail bondés de maquignons et de clients à l’approche de l’Aïd ou simplement des gens qui se pavanent encore sans masque de protection, les images qui parviennent des quatre coins du pays sont choquantes et peut-être annonciatrices d’une situation plus compliquée.
Algérie : Des escrocs se font passer pour des fonctionnaires à la présidence de la République14-07-2020Un réseau d’escrocs, qui se faisaient passer pour des fonctionnaires à la présidence de la République, a été démantelé. C’est ce qu’a rapporté l’agence de presse officielle (
APS), lundi 13 juillet, citant les services de sécurité. Le réseau est composé de huit personnes au moins. Trois d’entre elles ont été placées en détention provisoire. Selon les mêmes sources, ces individus « activaient au nom d’une association non agréée, en faisant croire aux victimes, pour les escroquer, qu’ils collaboraient avec la
présidence de la République ».Cette bande aurait arnaqué plusieurs personnes durant la période de confinement imposé par la crise sanitaire. « Les mis en cause ont illégalement délivré à des citoyens des autorisations de circulation durant le confinement en contrepartie de sommes d’argent », fait savoir la même source. Selon cette dernière, ces individus « ont collecté des dons détournés de leur destination initiale, et fourni des autorisations et documents à des étrangers ». Ils ont sévi pendant plusieurs semaines avant que les forces de sécurité ne les mettent hors d’état de nuire.
Huit personnes arrêtées, l’enquête suit son cours
Les éléments de la Sûreté ont identifié puis arrêté huit personnes impliquées. Les investigations se poursuivent pour identifier le reste des membres du réseau ainsi que les victimes. Les mis en cause interpellés ont été présentés devant le procureur de la République près le tribunal de Bir Mourad Raïs (
Alger). Trois d’entre eux ont été placés en détention provisoire et cinq autres sous contrôle judiciaire. Le juge d’instruction a émis des mandats d’arrêt à l’encontre d’autres suspects.Les prévenus sont accusés d’« usurpation d’une qualité légalement réglementée, escroquerie, faux et usage de faux, immixtion dans des fonctions publiques, civiles ou militaires ou accomplissement d’un acte d’une de ces fonctions ».
Confidentiel. La direction générale de NAFTAL limoge un cadre de l’entreprise parce qu’il a dénoncé un scandale de corruption14-07-2020Ce qui était annoncé il y a de cela quelques jours par Algérie Part s’est, malheureusement, concrétisé. Kamel Benfriha, le directeur général par intérim, sous l’influence malsaine de Lazhar Adjroud, Secrétaire Général du Syndicat National de l’UGTA de Naftal, a opéré hier lundi un mouvement au sein des directeurs de la branche commercialisation et GPL. La direction générale de NAFTAL a profité de ce prétexte fallacieux pour limoger Lotfi Bahloul, directeur régional de la distribution des carburants de NAFTAL au niveau de la capitale Alger, celui par qui le scandale NAFTAL est arrivé. Ce cadre dirigeant de NAFTAL avait saisi Karim Younes, l’homme qui a été nommé le 17 février dernier comme Médiateur de la République, pour lui transmettre un dossier comportant de nombreuses irrégularités et des pratiques financières occultes mises en place en 2013 par la direction générale de NAFTAL.Ce dossier concerne le contrat signé par NAFTAL avec l’entreprise française CODITAL France SA pour l’acquisition de vannes rapides, robinetteries et raccorderies. Il s’avère que NAFTAL a accordé un marché public onéreux à cette entreprise française qui était “black-listée” par Sonatrach, le groupe auquel appartient NAFTAL. Oui, cette entreprise française était black-listée pour non-respect de ses engagements contractuels lors de précédents marchés publics remportés auprès de Sonatrach. NAFTAL n’aurait pas dû ainsi conclure un contrat avec une société étrangère classée sur une liste noire par sa maison-mère Sonatrach. Cette maladresse a provoqué un important préjudice financier à NAFTAL. Et pour cause, plusieurs pièces achetées auprès de CODITAL France s’avèrent défectueuses. En effet, plusieurs de ses pièces ne sont pas étanches et de ce fait, le carburant se perd en quantité importante. De nombreuses pièces défectueuses importées par NAFTAL ont été abandonnées au niveau de l’Unité de Maintenance située à Constantine.Kamel Benfriha, Lazhar Adjroud et tous les autres acteurs du clan actuel qui monopolise le pouvoir à la direction générale de NAFTAL n’ont pas hésité à se venger contre Bahloul Lotfi qui a osé dévoilé leurs pratiques opaques et illicites. Bahloul Lotfi a été remplacé par un certain Salim Ahmed, celui qui occupait les fonctions de directeur GPL à Blida. Il a bénéficié de cette promotion après avoir adressé une lettre de soutien à… Lazhar Adjroud, le syndicaliste véreux et illettré qui manipule dans l’ombre le DG par intérim de NAFTAL. Le clansime, l’affairisme au détriment de la compétence et de l’intégrité morale, il n’y a rien de nouveau sous le soleil”.
COVID-19 : inquiétante augmentation des hospitalisations au sud et au centre de l’Algérie14-07-2020C’est une véritable évolution alarmante. Les données épidémiologiques qui remontent du terrain en Algérie indiquent une hausse très dangereuse des hospitalisations des patients du COVID-19. C’est un rapport scientifique très approfondi de l’Institut National de la Santé Publique (INSP) qui l’affirme et le confirme. L’INSP est l’un des rares organismes publics en Algérie qui publie des données scientifiques très fiables sur la situation épidémiologique qui prévaut dans notre pays. Et pour cause, l’Institut National de la Santé Publique a pour objet de réaliser des travaux d’étude et de recherche en santé publique permettant de fournir au ministère de la santé les instruments scientifiques et techniques nécessaires au développement des programmes d’action sanitaire et de promotion de la santé publique et à leur coordination intra et intersectoriel.Dans son dernier bulletin sur la situation sanitaire du pays datant du 10 juillet, l’INSP note une hausse effrayante des hospitalisations entre le 03 et le 10 juillet pour la majorité des régions sanitaires à l’exception de l’Est.Cette augmentation est de 9,2 % à l’échelle nationale (9704 versus 10 595). La plus forte hausse est observée dans la région Sud avec une augmentation de 18,9 % (1 036versus 1 232), suivie du Centre avec 13,4 % (3 819 versus 4 330). Pour la région Ouest, le nombre d’hospitalisés est passé de 2 572 à 2 813, soit une augmentation de 9,4 %. La région Est est la seule à enregistrer un recul des hospitalisations de 2,5 % (2 277 versus 2 220).Concernant enfin le taux de mortalité, la région Centre en Algérie continue d’enregistrer le taux de mortalité le plus élevé ; il est de 3,23 décès pour 100 000 habitants, soit un accroissement de 3,9 %. Vingt et un nouveaux décès hebdomadaires ont éténotifiés. L’INSP note en dernier lieu dans son rapport que les courbes des régions Sud et Est progressent en parallèle et se détachent de la courbe de mortalité de la région Ouest à partir de la fin du mois de mai.Les taux de mortalité notifiés sont respectivement de 2,25 et 2,00 au 10 juillet. La mortalité de la région Ouest a augmenté de 5,6 % ; au 10 juillet, ce taux est de 1,32 pour100 000 habitants (1,25 au 03 juillet).
Covid-19 : le directeur de l’EPH de Bouira se jette par la fenêtre14-07-2020Par Mounir Serraï – Soumis à une forte pression à cause de la multiplication du nombre de malades et de morts atteints du Covid-19, le directeur de l’EPH Mohamed-Boudiaf, dans la wilaya de Bouira, s’est jeté ce matin par la fenêtre de son bureau. Faisant face à des situations intenables, le premier responsable de cet hôpital n’a pas trouvé d’autres moyens pour échapper à la pression des malades et de leurs familles que de fuir son bureau en sautant par la fenêtre. Selon des témoins oculaires, le directeur s’en est sorti indemne de cette escapade périlleuse.Le geste de ce directeur renseigne un tant soit peu sur l’énorme pression que subissent les établissements hospitaliers en ces temps de pandémie du coronavirus. Un geste de dépit et d’impuissance face à des situations totalement ingérables dans des structures de santé sous-équipées, alors qu’elles reçoivent quotidiennement des flux incessants de malades atteints de cette maladie mystérieuse que certains continuent de railler au lieu d’adopter strictement les mesures barrières.De nombreux EPH et CHU se trouvent débordés et saturés et leurs personnels au bout du rouleau, après quatre mois de lutte sans relâche contre le coronavirus. L’explosion des cas du coronavirus a fait sortir toutes les tares de notre système de santé et tous les dysfonctionnements et le manque de moyens dont souffrent les équipes médicales. Une situation à méditer !M. S.
Fawzi Derrar : le virus Covid-19 s’est muté et se propage rapidement en Algérie14-07-2020Le directeur général de l’institut Pasteur en Algérie, le Dr Fawzi Derrar a indiqué que le virus du Covid-19 qui circule en Algérie, s’est légèrement muté, en devenant plus rapide dans la propagation.Intervenant sur la télévision publique, ENTV, le DG de l’institut Pasteur en Algérie, a rappelé l’existence de quatre ou cinq variétés de virus Covid-19 dans le monde, « en Algérie nous avons la variété G » a-t-il mentionné.Sur l’évolution qu’a connu le virus, le Dr Derrar a expliqué que ces derniers temps « nous avons constaté une mutation dans les gènes du virus le rendant non pas plus dangereux, mais plus rapide dans sa propagation ».Toutefois il a souligné que ces mutations « ne concernent pas que le virus existant en Algérie, mais dans plusieurs autres pays.»De ce fait, ce sont ces mutations qui ont permis « l’apparition de plusieurs clusters dans différents pays dans le monde, notamment aux Etats-Unis ».Cependant « cette situation nous amène à nous adapter et prendre des dispositions le plus vite possible pour maîtriser cette forte propagation » a expliqué encore le Dr Derrar.D’ailleurs, selon lui les dispositions décidées par le chef de l’Etat dernièrement (arrêt de circulation entre les wilayas) et (reconfinement partiel dans plusieurs communes) « sont très efficaces pour faire face sur le terrain à la propagation de virus » a-t-il ajouté.

L’UDS de Karim Tabbou exprime sa solidarité avec le RCD et Mohcine BelabbasPar R. Hamadi 14 Juil. 2020 à 11:43
L’Union démocratique et sociale (UDS) se solidarise avec le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) et son
président Mohcine Belabbas.Le parti de Karim Tabbou a qualifié lundi soir
la dernière mise en demeure du ministère de l’Intérieur adressée au RCD de « manœuvre sournoise visant à étouffer la voix d’un parti d’opposition, de la mouvance démocratique ».Par cette attitude, estime l’UDS, le pouvoir « veut porter atteinte au multipartisme », et « partant de cela, aux règles démocratiques qui devraient prévaloir dans notre pays » et « étouffer toutes voix discordantes ».« À l’instar de l’UDS qui subit et continue de subir l’arbitraire (le parti n’est toujours pas agréé, ndlr), le RCD vient, à son tour d’être la cible du régime et plus particulièrement son premier responsable Mohcine Belabbas » auquel, toujours selon l’UDS, « le pouvoir veut faire payer (…) son engagement sans faille avec le Hirak, mais aussi son soutien à Karim Tabbou qu’il a exprimé dès les premiers jours de son arrestation ».« C’est pourquoi, nous, militants de l’UDS apportons notre soutien et notre solidarité au RCD, à Mohcine Belabbas et à tous ceux qui sont déterminés à mener un combat pour une alternative démocratique qui conduira à la construction d’une Algérie de justice et des libertés », lit-on dans la déclaration.
Fermeture de l’espace aérien: Air Algérie perd 2,9 milliards de dollars sur les trois derniers mois14-07-2020La compagnie aérienne national, Air Algérie, a subi des “pertes de l’ordre de 2,9 milliards de dollars sur les trois derniers mois de 2020”, principalement dues à la fermeture des espaces aériens à cause de la propagation de la pandémie Covid-19, indique le quotidien Liberté.Le journal cite un rapport de l’African Airlines Association (Afraa), dont l’Algérie est membre.Selon la même source, la fermeture des espaces aériens, depuis le mois de mars dernier, a causé des pertes conséquentes à Air Algérie. Le manque à gagner s’élève à “900 millions de dollars au mois d’avril, 900 millions de dollars au mois de mai, 1,1 milliard de dollar au mois de juin “.Au niveau continental, l’AFRAA a estimé les “pertes des compagnies africaines à 8,56 milliards de dollars”. essentiellement marquées par “une baisse drastique des revenus des passagers estimée à 0,506 milliard de dollars pour le premier trimestre 2020, soit 17,3% de glissement annuel, avec un impact plus important au deuxième trimestre de 2,740 milliards de dollars pour atteindre un glissement annuel inédit de 90,2%”.Concertant une éventuelle reprise du fret aérien, l’Afraa estime “qu’en Afrique, une hausse de la demande dérivée de la crise due à la Covid-19 a conduit à une amélioration de la charge de fret de 21,10%”. L’association estime que la reprise devrait intervenir au mois de septembre prochain.
La compagnie aérienne « Saudia » exclut l’Algérie de son programme14-07-2020La compagnie aérienne saoudienne « Saudia » a décidé d’exclure l’Algérie de son programme de reprise des vols.Selon le site spécialisé Routes Online, la compagnie « Saudia » a révisé la semaine dernière son calendrier préliminaire pour les liaisons internationales, prévu entre le 01 août et 24 octobre 2020.La compagnie aérienne saoudienne a en effet prévu de desservir, a partir de Jeddah, plusieurs destinations, telles que Casablanca, Nairobi, Istanbul, Paris-Charles-de-Gaulle, Le Caire et Tunis, alors qu’aucun vol n’est prévu pour l’Algérie.Le même média précise qu’à partir du 12 juillet 2020, la réservation pour un voyage en août 2020 reste indisponible pour la compagnie aérienne « Saudia », tandis que les réservations seront disponibles via différents canaux de vente en septembre et octobre.