
Opération de rapatriement des Algériens : quels pays sont concernés ?Par: Rédaction 18 Juil. 2020 à 15:39L’Algérie va entamer la semaine prochaine, probablement à partir de mardi 21 juillet, une nouvelle opération de rapatriement de ses ressortissants bloqués à l’étranger à cause de la pandémie de coronavirus Covid-19 qui a imposé la fermeture des frontières du pays.Selon le gouvernement, qui a annoncé la nouvelle jeudi 16 juillet, il est prévu dans le cadre de ce rapatriement de mobiliser « la flotte aérienne et maritime dans les prochains jours ainsi que les établissements hôteliers devant servir dans ce cadre pour la période de quatorzaine sanitaire préventive applicable aux personnes rapatriées ».Certains citoyens auront la priorité dans l’opération de rapatriement. Il s’agit notamment des « familles bloquées », des « personnes ayant effectué les déplacements pour des soins » ainsi que des étudiants algériens à l’étranger, a précisé le gouvernement.Alors que le gouvernement n’a initialement pas fourni de détails sur les pays concernés par la mesure, se contentant d’indiquer que les « citoyens inscrits pour le rapatriement seront avisés et contactés par nos postes diplomatiques et consulaires par e-mail et par SMS », des détails émergent sur les premiers pays concernés par cette opération de rapatriement.Ainsi, l’ambassade d’Algérie en Turquie a appelé officiellement les Algériens bloqués dans ce pays à s’inscrire en vue d’un rapatriement. Les concernés sont priés de « communiquer rapidement aux services de l’ambassade leur nom et des copies de leur passeport, via Facebook ou par e-mail :
cezayirbe@algerianembassy.com.tr ».La France, où au moins 5000 ressortissants algériens sont bloqués, devrait aussi être concernée par cette nouvelle opération de rapatriement. Les personnes concernées par le rapatriement seront informées par SMS à la veille du départ.Enfin, l’ambassade d’Algérie à Doha a appelé ce vendredi les Algériens bloqués au Qatar à s’inscrire en vue d’un rapatriement dans les prochains jours.L’ambassade a notamment demandé aux ressortissants algériens ne s’étant pas inscrits sur la plateforme gouvernementale avant le 23 avril dernier de s’inscrire par email auprès de l’ambassade avant ce samedi à 16 heures.
Dix-huit hôtels réquisitionnés, et 3 milliards de dinars pour le confinement
L’ambassade exige en particulier l’envoi d’une copie du passeport, du billet de retour ainsi que de l’adresse et du numéro de téléphone en Algérie à l’adresse suivante :
info@embalgdoha.com.qa.En outre, le gouvernement a réservé 18 hôtels dans 13 wilayas, avec une capacité totale de 3710 lits, pour la mise en quarantaine sanitaire.Il a également dégagé une enveloppe conséquente de trois milliards de dinars pour la prise en charge des frais liés à la prise en charge des « frais inhérents au confinement sanitaire préventif imposé pour les citoyens rapatriés de l’étranger ».
Covid-19 en Algérie : Vers un confinement total durant l’Aïd El Adha ?18-07-2020La montée effrayante du nombre de contaminations quotidiennes au Covid-19 en Algérie fait craindre le pire chez les autorités. La situation sanitaire est loin d’être rassurante. Le dernier bilan (vendredi 17 juillet) fait état d’un total de 21 948 contaminations et 1 057 décès. A ce propos, certains médecins et spécialistes recommandent de décréter un confinement total durant l’Aïd El Adha, prévu le 31 juillet.Cette décision a été déjà décrétée pour les deux jours de l’Aïd El Fitr, afin d’empêcher les visites familiales qu’impose la circonstance. Une décision jugée « sage » par les spécialistes, dans la mesure où elle empêche les regroupements et les contacts directs entre les citoyens.Alors que le gouvernement algérien a enclenché un reconfinement partiel dans plusieurs wilayas du pays, le nombre de contaminations ne cesse de progresser de jour en jour. La situation devient inquiétante, et une aggravation de la crise n’est pas à exclure en
Algérie, d’où la nécessité d’imposer un confinement total durant les deux jours de fête de l’Aïd El Adha.Pour le moment, la population est astreinte à une restriction de circulation. Toutes les fêtes ont été interdites ainsi que les regroupements. Aussi, toutes les activités sportives sont à l’arrêt depuis bien longtemps.
L’Aïd El Adha sous haute surveillance
Jeudi 16 juillet,
le Premier ministre, Abdelaziz Djerad, avait annoncé que le dispositif du confinement partiel à domicile avait été reconduit dans 29 wilayas algériennes, pour une période supplémentaire de dix (10) jours, à savoir du 16 au 26 juillet.Cette décision intervient « après consultation du Comité scientifique et de l’autorité sanitaire et l’évaluation de la situation sanitaire à travers le territoire national, faisant ressortir l’accroissement de la vitesse de propagation de l’épidémie de coronavirus », a indiqué un communiqué des services du Premier ministre.Pur rappel,
la Commission ministérielle de la Fatwa a annoncé de nouvelles mesures sanitaires pour le bon déroulement du sacrifice du mouton dans ce contexte du coronavirus. La grande fête religieuse de l’Aïd El Adha 2020 ne sera pas annulée en Algérie. Néanmoins, elle devra se dérouler dans le strict respect des recommandations sanitaires.Il est, entre autres, permis exceptionnellement cette année d’accomplir le rite du sacrifice au deuxième ou au troisième jour de l’Aïd. Cela « dans le but d’éviter le regroupement des personnes », indique le communiqué de la commission ministérielle.La commission de la fatwa, rattachée au
ministère des Affaires religieuses et des Waqfs, a appelé les citoyens à respecter les mesures préventives lors du sacrifice rituel de l’Aïd El Adha. L’instance religieuse demande d’éviter l’abattage dans les rues et les espaces publics, en raison du risque de propagation.
Graves accusations de l’agence de presse marocaine contre l’Algérie18-07-2020L’agence de presse marocaine (MAP) ne semble pas vouloir en finir avec ses attaques contre l’Algérie. Le Maroc, via son organe de propagande, accuse l’Algérie de « détournement de l’aide humanitaire européenne destinée aux réfugiés Sahraouis des camps du Tindouf ». Dans une dépêche du vendredi 17 juillet, la MAP fait parler Marco Iaconetti, expert en politique internationale, pour appeler les instances européennes à ouvrir une enquête sur « le sort de l’aide humanitaire octroyée aux camps de Tindouf en Algérie ».Dans son réquisitoire contre l’
Algérie, l’agence de presse marocaine porte des accusations graves contre le Polisario et les autorités algériennes. La MAP, qui cite Marco Laconetti, prétend que « des millions d’euros des contribuables européens sont en jeu, tandis que les conditions des réfugiés sont restées inchangées», ajoutant que « le but de l’aide était censé être humanitaire, mais en réalité, il s’est avéré qu’une grande partie de cette aide était utilisée pour acheter des armes ».Marco Laconetti indique qu’« aider les plus démunis est un principe sacré qui témoigne de la solidarité italienne dans le monde, mais c’est un devoir envers le contribuable italien que de veiller à ce que ces aides ne finissent pas entre de mauvaises mains ».Le média évoque, aussi, un risque de « radicalisation des jeunes des camps de
Tindouf et leur embrigadement dans les rangs des groupes terroristes qui constituent une menace pour la région et pour l’Europe ». Il ajoute qu’« outre la rentabilité des enlèvements, l’esclavage est un autre phénomène grave dénoncé depuis des années par les ONG de défense des droits de l’homme dans ces camps ». L’expert italien avance que « souvent il s’agit de très jeunes filles vendues par leur père à des maris âgés en échange d’une compensation financière ».A noter que la guerre médiatique entre l’Algérie et le
Maroc fait rage depuis quelques mois déjà.
Le dernier épisode de ces hostilités était un échange de tirs croisés entre les deux agences de presse officielles. Samedi 4 juillet, l’agence algérienne de presse (
APS) a publié un article indiquant que « l’UE ne reconnaît pas la marocanité du
Sahara occidental ». Néanmoins, l’Agence marocaine de presse (
MAP) n’a pas tardé à réagir à cette dépêche, en affirmant qu’il s’agissait d’une « énième fake news » de la part de l’organe officiel de son voisin algérien.
Enquête. Coronavirus COVID-19 : voici comment la pandémie du COVID-19 s’est rapidement propagée en Algérie18-07-2020La pandémie du coronavirus COVID-19 s’est fortement propagée en Algérie à la suite d’un processus épidémiologique qui a duré pendant 3 étapes. C’est un rapport scientifique officiel et très approfondi de l’Institut National de la Santé Publique (INSP) obtenu par Algérie Part qui le confirme à la suite d’une minutieuse enquête épidémiologique menée par les chercheurs de cet organisme étatique. L’INSP est, en effet, l’un des rares organismes publics en Algérie qui publie des données scientifiques très fiables sur la situation épidémiologique qui prévaut dans notre pays. Et pour cause, l’Institut National de la Santé Publique a pour objet de réaliser des travaux d’étude et de recherche en santé publique permettant de fournir au ministère de la santé les instruments scientifiques et techniques nécessaires au développement des programmes d’action sanitaire et de promotion de la santé publique et à leur coordination intra et intersectoriel.Algérie Part a obtenu au cours des investigations un rapport de l’INSP qui dévoile les dessous de l’évolution rapide et inquiétante de l’épidémie du COVID-19 en Algérie. L’analyse des spécialistes de l’INSP a identifié trois périodes de l’épidémie actuelle de Covid-19 en Algérie. La première s’étale du 1er au 28 avril, la deuxième du 29 avril au 26 mai et la troisième du 27 mai au 24 juin. Il s’agit de périodes d’une durée de 28 jours pour les périodes 1 et 2, et de 29 jours pour la dernière.Au 28 avril, qui correspond au dernier jour de la période 1, le taux d’incidence national était de 8,57 cas pour 100 000 habitants. Les cinq wilayas avec les plus fort taux d’incidence étaient Blida (56,47), Tipaza (17,60), Aïn Defla (14,52), Alger (13,36) et Tissemsilt (13,22). Jusqu’au 28 avril 2020, seule la wilaya de Blida avait un taux supérieur à 40 cas pour 100 000 habitants. Mais la pandémie va, malheureusement, se développer très rapidement à la fin du mois de Ramadhan. Le relâchement général de la population algérienne et les ratages du confinement partiel totalement bâclé par les autorités algériennes vont provoquer une augmentation sensible des cas contaminés et même des décès. Preuve en est, au 26 mai, dernier jour de la deuxième période, le taux de morbidité est de 20,42 pour 100 mille habitants. Les cinq premières wilayas, en termes d’incidence, étaient Blida (80,97), Béchar (47,42), Tipaza (43,93), Aïn Defla (41,23) et Constantine (37,12). Quatre wilayas ont dépassé le seuil des 40 cas pour 100 000 habitants.Au cours du mois de juin, la pandémie s’est répandue sur l’ensemble du territoire national après avoir bien profité de l’insouciance générale observée en Algérie durant tout le mois de mai. Et c’est ainsi qu’au 24 juin, le taux d’incidence va ainsi augmenter jusqu’à 28,7 alors que le 28 avril 2020 il était de 8,57 cas pour 100 000 habitants.On le voit bien, l’Algérie n’a rien fait de sérieux pour arrêter la propagation de la pandémie. Les cinq plus forts taux sont observés à Blida (110,6), Sétif (53,35), Tipaza (52,52), Béchar (51,20) et Ouargla (49,22). Huit wilayas sont au-dessus de 40cas pour 100 000 habitants alors qu’au 20 mai, le nombre de ces wilayas ne dépassait pas les 4 !Et pendant ce temps-là, l’Algérie n’a absolument rien développé en matière de dépistage et d’identification des cas contaminés. Les capacités du dépistage du pays n’ont pas été adaptées aux réels besoins sanitaires et à la vitesse de propagation de la pandémie.Pour rappel, l’imagerie médicale a été autorisée dès le 6 avril pour renforcer le diagnostic de l’infection Covid-19 comme l’a annoncé la Note additive N°06 émanant de la Direction Générale de la Prévention et de la Promotion de la Santé (DGPPS) du ministère de la Santé. En complément, le 5 mai, la définition des cas est élargie avec la notion de cas probable (Note N°20 du 05.05.2020/DGPPS) qui se fonde sur la tomodensitométriethoracique, à savoir le scanner thoracique. Concernant les cas dépistés par la tomodensitométrie, l’information est disponible à partir du 24 avril.Le 28 avril, fin de la première période, 3 649 cas confirmés PCR+ ont été notifiés à l’échelle nationale soit une incidence de 8,57 cas pour 100 000 habitants versus 1,99 le 1eravril. Ce qui signifie que les autorités algériennes savaient depuis le mois d’avril que la pandémie a commencé son expansion sur le territoire national.Mais l’Algérie au lieu de développer l’utilisation des tests de dépistage PCR, elle va décider de miser beaucoup plus sur le dépistage par le scanner thoracique ou la méthode TDM+ comme on l’appelle dans le jargon médical. D’ailleurs, pour la période allant du 29 Avril au 26 mai, le rapport de l’INSP obtenu par nos soins note que les courbes d’incidence des cas PCR+ et TDM+ évoluent en parallèle avec des taux d’incidences du même ordre de grandeur, avec respectivement 20,42 et 22,49 cas pour 100 000 habitants.L’écart entre les deux courbes reste relativement constant du début à la fin de la période étudiée. Au 26 mai, ce différentiel est de 2,07 versus 1,71 le 29 Avril. Mais à la 3èmepériode, les calculs de l’INSP mettent en évidence la séparation des courbes d’incidence PCR+ et TDM+, et l’accentuation de l’écart. Ainsi au 24 juin, ce différentiel est de 19,22 points, il était de 2,31 au 27 mai. Il a été multiplié par un facteur de 8,32. Les taux sont de 28,75 et 47,97 respectivement pour les cas PCR+ et TDM+.Le taux d’incidence des cas TDM+ est multiplié par un facteur de 1,67 par rapport à celui des cas PCR+. Pourquoi ? Parce que l’Algérie souffrait d’une pénurie chronique des kits de dépistage et les autorités sanitaires ont préféré ainsi généralisé les tests de dépistage par le scanner thoracique au lieu de renforcer les capacités de dépistage avec des tests PCR+ comme le préconise la communauté scientifique mondiale. Une erreur fatale qui va coûter cher, très cher à l’Algérie puisque de nombreux cas légers, mais positifs ne seront pas repérés par le scanner thoracique et relâchés par les hôpitaux leur permettant ainsi de continuer à contaminer tout leur entourage familial et professionnel. Une véritable bombe sanitaire qui va exploser à partir du 26 juin 2020.Concernant la mortalité, 393 décès PCR+ ont été notifiés entre le 1er et le 28 avril, soit une moyenne de 14,0 nouveaux décès par jour. Le taux de mortalité au 28 avril était de 1,03 décès pour 100 000 habitants versus 0,14 au 1 er avril.Le taux de létalité a, quant à lui, connu deux phases : une phase ascendante, du 1er au 13 avril (6,84 % 15,78 %), puis une phase descendante. Au 28 avril, ce taux est de 11,97 %. Au cours de la deuxième période, le nombre de décès notifiés a diminué de plus de la moitié avec 180 cas, soit une moyenne de 6,4 décès par jour. Les taux de mortalité et de létalité à la fin de cette période sont respectivement de 1,45 et 7,09 %.Entre le 27 mai et le 24 juin, le nombre de décès déclarés est à la hausse avec 252 cas notifiés, soit en moyenne 8,69 décès par jour ; ce qui correspond à une augmentation de 40 % entre les deux dernières périodes. Le nombre de décès a été multiplié par un facteur de 1,4. Le taux de mortalité est de 2,04 au 24 juin. Il a pratiquement doubléentre le 28 avril et le 24 juin. La létalité a connu deux phases : une phase descendante où le taux diminue régulièrement pour atteindre 6,91 % au 03 juin, puis une légère remontée jusqu’au 21 (7,19 %). Au 24 juin, le taux est de 7,09 %. Ces chiffres démontrent enfin que la pandémie a transformé l’Algérie en un foyer dangereux depuis le 24 juin. Profitant des erreurs et maladresses des autorités sanitaires concernant le confinement partiel totalement bâclé et l’absence d’une politique de dépistage par les tests PCR+, la pandémie a vaincu le dispositif sanitaire et médical déployé par le ministère de la Santé en Algérie. Aujourd’hui, à la deuxième moitié du mois de juillet, le COVID-19 collectionne les records et les pics de contaminations. L’Algérie doit se préparer au pire des scénarios.
Algérie : Nouveau mécanisme pour récupérer la devise sur le marché noir18-07-2020
Algérie – Chargé par Tebboune d’agir sur le registre des ressources à financer la redynamisation de l’économie de l’Algérie, le ministre des Finances, Aymen Benabderranmane, compte récupérer l’argent du marché noir, et par enchaînement logique celui de la devise en particulier.
Le président Tebboune, qui n’a pas précisé au nouveau ministre des Finances les mécanismes à suivre, a instruit le Gouvernement d’atteindre un ensemble d’objectifs à court terme. Le premier étant de travailler au renforcement des mesures prises plus tôt ; a rapporté, hier vendredi, Echorouk. Il est question de rayer la surfacturation et de récupérer l’argent de l’informel parmi lequel, notons-le, les fonds du marché noir de la devise en Algérie.C’est-à-dire les fonds qui circulent en dehors des canaux officiels et sont non concernés par tout type de taxe ; rappelle le quotidien algérien. Le président avait déjà estimé ces sommes à un montant inclus entre 6 000 et 10 000 milliards de dinars. La devise se positionnant dans les circuits non officiels, quant à elle, s’élève à environ 80 milliards de dollars.Cet argent, celui de l’informel en général, avait été la cible de mesures dans le cadre des lois financières précédentes. Celles-ci sont venues en vue de l’attirer dans la sphère formelle. Cela dans ce qui était apparu dans le cadre de la « conformité fiscale volontaire » ; un programme de 2017. Ce dernier n’a pas atteint ses objectifs ; malgré la démarche incitative du gouvernement en faveur de cette mesure, ajoute le média arabophone.Lors de sa « réunion d’urgence », qui l’a réuni avec les directeurs des Finances, Impôts et Douanes, le ministre des Finances a commencé en toute conformité avec la feuille de route que le chef de l’État a déterminée. Ladite feuille dépend de la réforme bancaire, fiscale et douanière ; de l’encouragement des
services bancaires islamiques ; du contrôle des importations ; de la récupération de l’argent du marché parallèle et de la réduction de la facture d’importation.
L’argent du marché noir, devise et autre : Un besoin vital pour la relance économique en Algérie, selon Tebboune
Cette réduction s’opérera en diminuant les frais de transport ; et en rétablissant les réserves d’or nationales à partir des fonds gelés depuis des décennies aux niveau des Douanes ; et stockés au niveau des ports et aéroports. Elles intègreront les réserves nationales. Ces réserves, qui sont non utilisées, peuvent, après levée du gel, constituer l’une des sources de financement de l’économie nationale.La réforme financière et bancaire que le président a mise en priorité pour les travaux du gouvernement s’inscrit dans le cadre de la recherche par ce dernier des fonds nécessaires pour faire progresser l’économie nationale ; explique la même source. Une progression prenant en compte l’exclusion de l’hypothèse de recourir à d’autres ressources dérivant du
financement non conventionnel ou de l’endettement extérieur.C’est ce que Tebboune a souligné à maintes reprises, fait remarquer le journal arabophone. Les méthodes en question sont, d’après Tebboune, des sentiers proscris et inexistants dans ses calculs et considérations.Il apparaît, selon sa feuille de route, que le président envisage de réaliser la reprise économique, en agissant sur trois axes principaux. Le premier est relatif la récupération des fonds du marché parallèle. Le second porte sur l’épargne étatique, institutionnelle et familiale. Et le dernier concerne les recettes fiscales directes et indirectes. L’objectif derrière tout cela, note l’organe de la presse écrite, consiste à financer les futures politiques économiques de l’État.

ASL Airlines annule des vols en direction de l'Algérie - Algerie360
18-07-2020
Après la reprise de leurs activités, voilà que les transporteurs aériens français ASL Airlines annoncent l’annulation de plusieurs vols commerciaux en destination et en provenance de l’Algérie.
En effet, la compagnie française
ASL Airlines a annoncé hier, sur son site internet, l’annulation de plusieurs vols commerciaux depuis et vers l’Algérie :« Les vols commerciaux depuis et vers l’Algérie sont annulés jusqu’au 15 août « , lit-on sur le site de la compagnie.ASL Airlines explique que cette décision s’inscrit dans le cadre des mesures et des décisions des autorités algériennes, la compagnie souligne également qu’elle actualise et adapte son programme selon les dernières décisions de celles-ci.Néanmoins, cette annulation ne concerne pas les « vols spéciaux » au départ d’Alger, d’Annaba et de Béjaia, et ce jusqu’au 29 juillet.Pour rappel, l’Algérie n’a toujours pas ré-ouvert ses frontières, dans l’attente de la décision du Chef de l’Etat, Abdelmadjid Tebboune, et des recommandations du Comité Scientifique chargé du suivi et de la lutte contre le
Coronavirus en Algérie.Jusqu’à nouvel ordre, les seuls vols autorisés sont ceux destinés aux rapatriement.