Source(s): Liberté
Date de publication: 20/07/2020 | Auteur(s): Administrator | Tags: Divers | Visites: 24

Algérie-France: après Paris, Alger nomme son représentant pour le travail mémoriel
Kamal Louadj. Sputnik France20-07-2020Dans le cadre du travail mémoriel bilatéral pour régler les dossiers de la colonisation qui entravent les relations entre la France et l’Algérie, le Président algérien a désigné l’historien Abdelmadjid Chikhi, une semaine après la nomination par Emmanuel Macron de Benjamin Stora.Une nouvelle étape a été franchie dans le travail mémoriel engagé entre l’Algérie et la France. Lors de son entretien mensuel avec la presse nationale, le Président Abdelmadjid Tebboune a annoncé dimanche 19 juillet à la télévision la nomination du professeur en histoire Abdelmadjid Chikhi pour mener, en collaboration avec son homologue français Benjamin Stora nommé la semaine dernière par Emmanuel Macron, le travail mémoriel entre les deux pays. La création de ce comité mixte intervient dans le contexte de la restitution par la France de 24 crânes d’imminents résistants algériens du XIXe siècle, à la veille du 58e anniversaire de la Fête de l’indépendance acquise le 5 juillet 1962.Le Pr Chikhi a été nommé par le chef de l’État algérien comme conseiller de la présidence de la République chargé des archives et de la mémoire. L’historien est également le chef de la Direction générale des archives nationales.
Un geste qui marque un tournant
© Sputnik . Alexei FilippovLa question mémorielle relative à la colonisation française en Algérie reste d’une importance capitale pour édifier des relations saines entre les deux pays. Elle s’articule autour de quatre sujets: la question des archives de la période coloniale, le dossier des disparus de la guerre, l'indemnisation des victimes des essais nucléaires français en Algérie et la récupération des crânes des martyrs exposés au musée de l'Homme à Paris.Concernant ce dernier point, la France a restitué le 3 juillet les crânes de 24 résistants du XIXe siècle qui ont été inhumés le 5 juillet au «Carré des martyrs de la Révolution algérienne» au cimetière d’Al Alia, à Alger, en la présence d’Abdelmadjid Tebboune et de toutes les hautes autorités civiles et militaires du pays.Lors d’un entretien accordé le 4 juillet à France 24, le Président algérien a déclaré attendre des excuses de la France pour la colonisation de l'Algérie. Il a par ailleurs estimé que son homologue Emmanuel Macron était «quelqu'un de très honnête» susceptible de contribuer au climat d'apaisement dans les relations entre les deux pays.Non monsieur Tebboube, c’est faux l’Algérie n’a pas le plus grand nombre des universités en Afrique et dans le monde arabe20-07-2020Abdelmadjid Tebboune, le président de la République, a fait savoir hier dimanche soir lors d’une entrevue avec des représentants de la presse algérienne diffusée par l’ENTV que l’Algérie est le plus grand pays qui possède le plus grand nombre d’universités dans le monde arabe et en Afrique. Or, il s’avère que cette information est totalement fausse et infondée. Explications. L’Algérie dispose officiellement de Cent six (106) établissements d’enseignement supérieur répartis sur quarante huit wilayas (48), couvrant tout le territoire national. Ce réseau est  constitué de cinquante (50) universités, treize (13) centres universitaires, vingt (20) écoles nationales supérieures et dix (10) écoles supérieures, Onze (11) écoles normales supérieures et  deux (02) annexes, explique officiellement sur son site internet le ministère algérien de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique. Avec 106 universités et centres universitaires, l’Algérie n’est pas du tout le pays ayant construit le système d’enseignement supérieur le plus important en Afrique et dans le Monde Arabe.Notre voisin le Maroc a fait beaucoup mieux que nous.  L’enseignement universitaire public au Maroc compte aujourd’hui un total de 145 établissements. Il s’agit de 61 établissements à accès ouvert et 84 autres à accès limité, répartis sur 36 régions, à savoir préfectures et provinces. Le Maroc construit également beaucoup d’universités et il a  procédé l’année dernière à l’ouverture de 17 instituts universitaires tandis que 34 autres ouvriront leurs portes pendant la saison actuelle.Si le Maroc compte 12 universités publiques dont la présidence est basée dans huit régions, il compte énormément d’universités privées. Un secteur qui n’est pas du tout développé en Algérie. Il y a, en Algérie, que des instituts privés et pas encore des universités privées.Sur le continent africain, plusieurs autres pays ont un nombre beaucoup plus élevé d’universités que l’Algérie. Au Nigeria, à titre d’exemple, il y a 164 universités accréditées au Nigeria et près de 2 millions d’étudiants. L’Afrique du Sud compte également un tissu très bien développé d’infrastructures dédiées à l’enseignement supérieur. L’Afrique du Sud compte effectivement 23 institutions publiques d’enseignement supérieurs. On distingue aussi les 11 universités dites d’Etat, les 6 Universities of technology (ou Technikons) et les 6 universités polyvalentes. Depuis 2012, l’Afrique du Sud 115 institutions privées d’enseignement supérieur.En Arabie Saoudite, il y a plus de 217 d’établissements d’enseignement supérieur accueillant 1,7 million d’étudiants. On le voit bien, l’Algérie n’est pas du tout le meilleur pays arabe et africain concernant l’enseignement supérieur.

تسوية الملف الليبي...عضو الاتحاد العالمي لعلماء المسلمين علي الصلابي يثمن مبادرة الرئيس تبون

الكاتب: يونس.ن

20-07-2020

ثمّن عضو الأمانة العامة للاتحاد العالمي لعلماء المسلمين الكاتب والباحث الليبي في شؤون التاريخ الإسلامي علي الصلابي موقف الرئيس عبد المجيد تبون المحذّر من مسعى تسليح القبائل الليبية والمتمسك بالحل السياسي، ودعا إلى ضرورة تطوير هذا الموقف ليسهم في حقن دماء الليبيين.

ورأى الصلابي في حديث إعلامي مع “عربي21″، أن “الجزائر يمكنها أن تمارس دورا إيجابيا في إحلال السلام في ليبيا بالنظر إلى موقعها ودورها التاريخي في مناصرة حق الشعوب في تقرير مصيرها”.

وقال: “الموقف الذي عبر عنه الرئيس الجزائري عبد المجيد تبون لجهة تمسكه بخيار الحل السياسي للأزمة في ليبيا، وتحذيره من مسعى تسليح القبائل الليبية الذي تسعى له بعض الأطراف الإقليمية، ولا سيما النظام المصري، يؤكد مرة أخرى فشل الرهان على الخيار العسكري الذي تسعى أطراف إقليمية ودولية لدعمه في ليبيا”.

وأعرب الصلابي عن أمله في أن “يتم تطوير الموقف السياسي الجزائري تجاه ليبيا ليشمل ليس فقط دعم التفاوض السياسي بين الأطراف الليبية، وإنما أيضا ممارسة الضغط على روسيا وبقية الأطراف الإقليمية الداعمة للواء الليبي المتقاعد خليفة حفتر بالكف عن هذا الخيار”.

وأشار الصلابي، الذي اشتغل لسنوات على ملف المصالحة بين الفرقاء الليبيين بما في ذلك زعماء وشيوخ القبائل، إلى أن “الجهد الجزائري يمكنه أن يكون فاعلا إذا اقترن بالتنسيق مع الدور التركي والبعثة الأممية لتحقيق السلام في ليبيا وأنصار حق لشعب الليبي في الحرية والدولة الديمقراطية المدنية، بما يمكنه أن يدعم جهود إقرار السلام وحقن الدم الليبي”، وفق تعبيره.

وللإشارة كان الرئيس تبون قد أكد خلال لقاء له مساء أمس الأحد مع الإعلام الوطني، أن هناك “نظرة ايجابية للحل الجزائري الذي يمكن أن يكون جزائريا ـ تونسيا” مبرزا أن “الحل يجب أن يكون فوق طاولة الحوار وأن استخدام السلاح لم ولن يحل أي مشكل”.

وشدد تبون أن الجزائر “لا تؤيد أبدا القرارات الانفرادية كما أنها لا تعمل ضدها” وأنها “ترفض أن توضع أمام الأمر الواقع”، مضيفا أن الجزائر “لا تنفرد برأيها ولا يمكنها فرض أي مبادرة أو حل دون أن تتبناه الأمم المتحدة ومجلس الأمن”.

وأعرب عن أسفه “لمحاولات إقحام بعض القبائل في حمل السلاح خلال الـ 24 ساعة الأخيرة” واصفا ذلك “بالأمر الخطير الذي قد يعصف بالبلاد ويؤول بها لما آلت إليه الصومال”، وفق تعبيره.

نع العلم أن الرئيس المصري عبد الفتاح السيسي، قد أعلن الخميس الماضي، أن بلاده “لن تقف مكتوفة الأيدي” أمام التحشيد العسكري للهجوم على مدينة سرت، شمالي وسط ليبيا.

وقال السيسي خلال لقاء عقده مع مشايخ وأعيان قبائل ليبية، بالعاصمة المصرية القاهرة: “إن بلاده ترفض أن تتحول ليبيا إلى ملاذ آمن للخارجين عن القانون”، داعيا أبناء القبائل الليبية إلى الانخراط فيما وصفه بـ”جيش وطني موحد وحصر السلاح في يد دولة المؤسسات دون غيرها

Algérie : pourquoi les compagnies ne remboursent pas les billets des vols annulés
Thierry Vigoureux20-07-2020Dès qu'il s'agit de rapports entre la France et l'Algérie, on marche sur des œufs et les précautions sanitaires imposées par le coronavirus sont vite interprétées comme des mesures politiques de rétorsion. Le transport aérien entre les deux pays est aussi un sujet délicat, très rentable en temps normal avec plus de quatre millions de passagers en 2019. Les passagers d'Aigle Azur, deuxième compagnie entre la France et l'Algérie, laissés au sol en septembre dernier, n'ont jamais été remboursés après la faillite de la compagnie.La pandémie relance le sujet du remboursement des billets. L'Union fédérale des consommateurs-Que choisir a assigné en justice vingt compagnies aériennes, dont Air Algérie et Air France, pour non-remboursement des billets d'avion annulés en raison de la crise sanitaire. L'UFC avait déjà mis en demeure 57 compagnies aériennes pour non-respect de la législation européenne en matière de remboursement. « Il faut que chacun comprenne qu'on a eu à réagir dans une situation complètement inédite et donc il faut inventer des mécanismes », a expliqué récemment sur BFM le secrétaire d'État aux Transports Jean-Baptiste Djebbari. « Peut-être que pour l'avenir il faudra créer un fonds de compensation des voyageurs directement porté par une entité européenne pour protéger les passagers européens », a-t-il indiqué.
Trajet simple au tarif de l'aller-retour
La situation actuelle est complexe. À ce jour, les frontières entre la France et l'Algérie restent fermées même si, un temps, l'Algérie a été inscrite, comme les autres pays du Maghreb, sur la liste verte européenne. Mais la France, face à la menace de propagation du virus, n'a pas adhéré à cet accord. La liste, censée être mise à jour toutes les deux semaines, semble figée et un retour du trafic commercial classique entre la France et l'Algérie n'est pas attendu avant septembre, selon un dirigeant de compagnie aérienne.Actuellement, sur dérogation, seuls des « vols retour », une appellation plus large que le rapatriement pour accepter les étudiants inscrits à l'étranger, sont autorisés. Air France assure un quotidien de Paris vers Alger et ASL Airlines une dizaine de vols hebdomadaires Paris-Alger mais aussi de Lyon. Les billets sont mis en vente une dizaine de jours avant le départ à des tarifs élevés, de l'ordre de 340 euros contre une centaine d'euros pour les prix d'appel en morte-saison. En effet, les compagnies doivent financer l'aller à vide au départ de Paris avec le retour et ses passagers payants. Air Algérie opère à l'inverse, plein de passagers au départ de Paris et vide au départ d'Algérie. Plus de 5 000 ressortissants algériens ou binationaux seraient bloqués à Paris, souvent dans des conditions difficiles.Air Algérie a régulièrement affiché des vols sur son site Internet qui n'ont pas ensuite été opérés. Les passagers qui ont réservé n'ont pas été remboursés et des avoirs ont été proposés sine die. Ce qui est contraire aux règles européennes. La situation financière de l'Algérie complique la situation, car les billets d'avion internationaux sont référencés en dollars. Or le contrôle des changes imposé par Alger est très strict.
France-Algérie : les gestes mémoriels se poursuivent
Le Point Afrique20-07-2020Après la restitution vendredi 3 juillet à l'Algérie des restes de 24 combattants tués par l'armée française au XIXe siècle, Paris et Alger accélèrent le pas autour du travail mémoriel. Après la France qui a choisi la personnalité de l'historien Benjamin Stora, l'Algérie a aussi chargé un spécialiste afin de travailler conjointement sur les questions mémorielles entre les deux pays. Le président Abdelmadjid Tebboune en a fait officiellement l'annonce dimanche 19 juillet lors d'une rencontre avec des médias locaux. Et le choix s'est porté sur le docteur Abdelmadjid Chikhi, qui est directeur général du Centre national des archives algériennes, a précisé le chef de l'État, très mobilisé sur ces enjeux mémoriels qui lient les deux pays. La France est restée en Algérie durant 132 ans.
Un historien en charge des archives nationales
Sur Abdelmadjid Chikhi, on sait qu'il avait été nommé le 29 avril dernier conseiller auprès du président Tebboune, chargé des archives nationales et de la mémoire nationale. « On s'est entendu avec le président français Emmanuel Macron en matière mémorielle pour travailler normalement », a expliqué le président algérien. « Pour faciliter les choses […], ils [Paris, NDLR] ont nommé un historien connu et son vis-à-vis est le Dr Abdelmadjid Chikhi qui est connu et est responsable des archives nationales et un spécialiste. Nous leur avons communiqué son nom », a-t-il précisé. Abdelmadjid Chikhi est aussi un ancien combattant de la guerre d'indépendance (1954-1962). Dans une déclaration à l'APS, à la veille de la célébration du 58e anniversaire de l'indépendance, le nouveau monsieur mémoire de l'Algérie a précisé que « la génération actuelle et celles qui lui succéderont demeureront attachées à la demande de restitution de toutes les archives nationales détenues par la France et se rapportant à plusieurs périodes de notre histoire », estimant qu'« il n'y a pas chez la partie française de réelle volonté de clore ce dossier définitivement ». Dans ce sens, plusieurs associations, des historiens et des juristes avaient demandé aux autorités françaises « l'accès immédiat » aux archives, notamment celles inhérentes à la Guerre de libération nationale, à travers l'abrogation du texte de loi préconisant la protection du secret de défense nationale.
Et après ?
Dans tous les cas, les deux pays jouent l'apaisement. Et souhaitent que les deux historiens devront mener conjointement un travail mémoriel de « vérité », directement sous la tutelle des présidents français et algérien, a affirmé récemment Abdelmadjid Tebboune dans un entretien au quotidien français L'Opinion.« Nous souhaitons qu'ils accomplissent leur travail dans la vérité, la sérénité et l'apaisement pour régler ces problèmes qui enveniment nos relations politiques, le climat des affaires et la bonne entente », avait-il plaidé. « Il faut affronter ces événements douloureux pour repartir sur des relations profitables aux deux pays, notamment au niveau économique », avait-il encore estimé.Le tempo s'est accéléré dernièrement quand début juillet le président algérien avait déclaré à la chaîne de télévision France 24 attendre des excuses de la France pour la colonisation de l'Algérie afin « d'apaiser le climat et le rendre plus serein ». Cette initiative de Paris et Alger survient au moment où se dessine un rapprochement entre les deux pays aux relations intimes et compliquées, fruit de l'Histoire, de la colonisation et des flux migratoires. Il faut aussi souligner le rôle et l'influence grandissant des mouvements sociaux qui questionnent toujours l'héritage colonial français. Sur ce dossier, la France a affiché ces dernières années une politique volontariste plus affirmée.
En Algérie, ces détenus VIP victimes du coronavirus – Jeune Afrique
20 juillet 2020 à 14h16 | Par Rania Hamdi Une fourgonnette transportant l'ancien Premier ministre algérien Abdelmalek Sellal arrive à la prison El Harrach d'Alger, en Algérie, le 13 juin 2019. © ANIS/AFPAlors que l’ex-ministre des Télécommunications, Moussa Benhamadi, est décédé en détention préventive vendredi 17 juillet après avoir contracté le coronavirus, l’état de santé de nombreux anciens hauts responsables incarcérés provoque l’inquiétude.Les deux anciens Premiers ministres Ahmed Ouyahia et Abdelmalek Sellal ont quitté, dimanche 19 juillet dans la matinée, le pavillon carcéral du CHU Mustapha-Pacha à Alger, après douze jours d’hospitalisation pour cause de contamination au Covid-19.Les deux hommes occupaient des chambres mitoyennes à celle de l’ancien ministre des Télécommunications, Moussa Benhamadi, avant que celui-ci ne soit transféré, dans la nuit de jeudi à vendredi, au service des urgences médicales et mis sous respiration artificielle. Moussa Benhamadi y est mort le 17 juillet.Placé en détention préventive le 19 septembre 2019, il était poursuivi dans une affaire supposée de corruption liée au groupe familial Condor, dirigé par son frère Abderahmane. Selon sa famille, il avait contracté le virus le 4 juillet. Mais ce n’est que neuf jours plus tard qu’il a été évacué en urgence vers une structure hospitalière.
Peut-on encore sauver Air Algérie ? – Jeune Afrique
20 juillet 2020 à 15h57 | Par Rémy Darras Plombé par une situation financière désastreuse, creusé depuis la crise sanitaire, le pavillon national espère un soutien de l’État pour se redresser.35 milliards de dinars, soit 272 millions de dollars. C’est le montant des pertes que devrait afficher fin 2020 Air Algérie, si l’on en croit les propos samedi 18 juillet à Alger du nouveau ministre des Finances Aymane Benabderrahmane devant des hommes d’affaires et des représentants syndicaux, faisant le compte des pertes pour toutes les compagnies publiques.Ceci constitue plus du double des pertes déclarées par le pavillon algérien en avril, s’élevant déjà à 16,31 milliards de dinars. « Des chiffres qui devraient être plus élevés que ça », craint un bon connaisseur de la compagnie, alors que 18 000 vols ont été annulés entre mars et début juin et alors que les frontières sont actuellement fermées jusqu’à nouvel ordre.Nouveaux cas de COVID-19 en Algérie : une augmentation qui approche les 1000 % dans plusieurs wilayas !20-07-2020Le décalage est total entre la réalité de la pandémie du COVID-19 et le discours gouvernemental en Algérie. Les augmentations des nouveaux cas chaque semaine atteignent des sommets vertigineux ! Et c’est une étude qui a été réalisée sur la base d’un rapport scientifique officiel et très approfondi de l’Institut National de la Santé Publique (INSP) qui le confirme. L’INSP est l’un des rares organismes publics en Algérie qui publie des données scientifiques très fiables sur la situation épidémiologique qui prévaut dans notre pays. Et pour cause, l’Institut National de la Santé Publique a pour objet de réaliser des travaux d’étude et de recherche en santé publique permettant de fournir au ministère de la santé les instruments scientifiques et techniques nécessaires au développement des programmes d’action sanitaire et de promotion de la santé publique et à leur coordination intra et intersectoriel.Dans son bulletin sur la situation sanitaire du pays datant du 16 juillet dernier et entièrement consacré à la situation épidémiologique liée au COVID-19, l’INSP note une augmentation vertigineuse des nouveaux cas hebdomadaires de COVID-19. Et ces augmentations atteignent dans certaines wilayas un taux avoisinant les +1000 %. En effet, le rapport de l’INSP note que l’augmentation du nombre hebdomadaire de nouveaux cas  durant la semaine du 03 au 09 juillet, a dépassé dans les 1 609,1 % à Biskra. A  Illizi, il est de 950,0 %, à Khenchela +922,2 %, Sidi Bel Abbès +314,3 %, Béchar +225,0 %, El Oued +201,9 %, Mila +200,0 % et Béjaïa +144,2 %.Ces chiffres concernent la semaine du 03 au 09 juillet. A partir du 11 juillet, d’autres wilayas ont connu une augmentation fulgurante des cas contaminés au COVID-19. Il s’agit de Tissemsilt avec une augmentation hebdomadaire de plus de 423,1 %, Ghardaïa +291,3 %, Aïn Defla +250,0 %, Tlemcen +148,7 %, Tizi Ouzou +134 % et à El Tarf +100,0 %.Ces données démontrent enfin que la situation épidémiologique en Algérie vire vers le cauchemar et les Algériens doivent plus que jamais redoubler de vigilance face à la pandémie du COVID-19 et ses dangers.
Le RCD dans la tourmente ? Rattrapé par ses étranges accointances avec les islamistes de « Rachad » ?
Par Amar DJERRAD-13:56 - juillet 20, 2020« La conscience est la lumière de l’intelligence pour distinguer le bien du mal ». (Confucius)Ce qui devait arriver, finalement, arriva, le destin inéluctable d’une politique, d’une méthode, d’une démarche et d’une croyance inadaptée et incongrue, souvent contre nature ! Un proverbe dit « ce qui n’arrive point durant toute l’année, arrive (parfois) en un clin d’œil ».Ne serait-ce pas des « forces occultes » qui seraient à l’origine de ce revers au sein du RCD ? Des milieux jaloux d’un parti dont nous sommes habitués à entendre et à considérer qu’il est le plus « démocrate », le plus « patriote », le plus « progressiste », le plus « anti-intégriste »… ?La démission collective de 150 militants du RCD va-t-elle sonner le glas d’une politique funeste de ce parti qui, en effet, a dévié de façon imprudente, voire aventureuse et méprisable, de ses principes fondamentaux qui avaient prévalu à sa création ?Inconsistance et archaïsmeDepuis une décennie, le RCD ne cesse de sombrer dans l’inconsistance et l’archaïsme en rabâchant la même partition assourdissante et repoussante. Avec les années, nous sommes mêmes arrivés à deviner le contenu de ses communiqués, contre chaque action du « pouvoir » (quel qu’il soit d’ailleurs), avant sa diffusion, tellement ce parti s’enfonce dans la routine, dans la désuétude sans voie vers l’innovation !Il n’est plus porteur de projet politique cohérent et de substitution, ni rhétorique convaincante ! Il ne fait que formuler des plaintes systématiques, ainsi que des critiques, sans fondement, pour rappeler certainement son existence tout en perdant ses militants de base !Est-ce une Direction responsable, voire patriote, que d’avoir fait un communiqué de ce genre lorsque le Président de la République avait invité tous les partis, associations et personnalités à faire des propositions pour enrichir la nouvelle Constitution ?En juin dernier, ce parti a osé une critique sévère du « bilan du pouvoir » (voir dans « pouvoir » un artifice consistant à imputer tous les problèmes de l’Algérie au nouveau Président élu qui n’exerce que depuis… 5 mois) : « L’échec du pouvoir de fait, dans sa stratégie de maquiller une hypothétique tentative de recomposition du système, est patent. Isolé, il a fait, encore une fois, le mauvais choix de vouloir mettre à profit la suspension des manifestations publiques pour cause de pandémie afin d’accentuer la traque des militants politiques et des activistes du Hirak. Le résultat est sans ambages : il a perdu sur tous les tableaux … l’explosion sociale à laquelle les apprentis sorciers du pouvoir de fait semblent travailler ne peut être circonscrite à un cahier de revendications économiques et sociales à régler. Elle ne peut qu’alimenter et accélérer la nécessité du départ du système …», choses que ce parti n’a jamais fait avec cette brutalité durant les 20 années de règne chaotique de Bouteflika ! Toute honte bue, en s’affichant fervent défenseur de la démocratie, il a ajouté « à moins d’un choix suicidaire de la répression sanglante, la solution à la crise de légitimité passe par l’exercice de la souveraineté populaire par le biais d’un processus constituant souverain conduit par des instances de transition crédibles » ; en clair une « phase de transition » sans vote du peuple dont-on a sollicité la caution de l’Armée qui a refusé s’en tenant à l’option constitutionnelle du suffrage universel! On se demande comment une personnalité ou une instance présidentielle non élue pourrait se prévaloir d’une quelconque crédibilité pour « préparer les conditions d’une transition démocratique crédible » mieux qu’un président de la république élu par le peuple. Les Algériens connaissent la phraséologie, dont le RCD use et abuse, pour réagir et faire dans l’activisme provocateur ! Son figement lexical a fait de lui un parti « gelé », routinier, paresseux, sans âme qui réplique machinalement en appuyant sur le bouton approprié pour lancer son communiqué ! Subitement, le voici adopter en quelques mois – le temps d’un Hirak- une position politique diamétralement opposée à ses principes ! Les démissionnaires parlent de «reniement idéologique ».En juillet 2019, M Bellabas, à court d’arguments, a chargé violemment le défunt Chef d’État-major en mâchonnant ceci : « le clan symbolisé par Gaid-Salah n’a pas pour ligne directrice de nettoyer les écuries d’Augias » (comme Héraclès) sans dire pourquoi son parti et son « clan démocrate » n’a pas aidé à les nettoyer durant ces 20 dernières années de salissures ! Son clan était-il occupé à profiter des privilèges qu’offrait le clan déchu ?Alliances contre natureCe nombre frappant de militants avancent comme justifications, par ailleurs connues, que « depuis la révolution du 22 février, l’intégrisme est devenu un allié politique du RCD » visant nommément la Direction actuelle du parti. Ils reprochent à M. Mohcine Bellabes d’avoir « trompé l’opinion » en affirmant avoir signé un document [d’alliance ou d’entente] avec l’islamiste de « Rachad » M. Dhina (ex du FIS) » « n’engageant que sa personne », alors qu’il s’est avéré que « depuis ce document-là, toute la politique du parti est dans la droite ligne de cette signature et cela s’est vite traduit en positions politiques concrètes issues de réunions secrètes tenues avec les islamistes à Paris ». Ils constatent un changement de « cap » et l’adoption de « positions contradictoires parfois d’un mois à l’autre » en jugeant que « le RCD est en reniement idéologique » par des « alliances contre nature dont nous ignorons les contours et les finalités ». Ils citent, entre autres, de singuliers faits : lorsque M. Bellabas a invité le pouvoir à la table des négociations comme l’a fait Dhina à l’Armée. La publication d’un article dans lequel il est fait l’éloge d’Amir dz tout en reprenant la diffamation impliquant Said Sadi dans l’assassinat de L. Matoub. La condamnation par Bellabas de l’idée de Sadi sur la «désobéissance civile ». Mais aussi la vidéo montrant M. Bellabas en compagnies de « ses nouveaux compagnons en réunion à Al Magharibia » (chaîne islamiste que finance le Qatar) …On le savait et la plupart des Algériens aussi, depuis longtemps ! La prise conscience ne pouvait venir essentiellement que des militants qui, dans la plupart des cas, préfèrent soit se retirer sans bruit, soit patienter, par tactique, pour réagir au moment favorable. Ce qui semble cette fois le cas au regard de l’abyssal gouffre qui s’est creusé, résolument, entre la direction du parti et le reste des militants du RCD…. Les militants les plus en vue qui ont ouvert la boite à Pandore sont de Tizi-ouzou en affichant franchement leur rejet de cette ligne politique suivie par l’actuel président du parti. Ils affirment que Dhina et son mouvement islamiste Rachad « ont pu faire du RCD leur caisse de résonance en allant jusqu’à discréditer et attaquer violemment son chef historique Saïd Sadi ».Quand deux mouvements antinomiques, en l’occurrence le RCD de tendance affichée « démocratico-laïciste », s’allient politiquement avec « Rachad » se déclarant « islamo-khilafiste » (affilié au mouvement transnational « Moutamar el Oumma », dont le siège est en Turquie, que préside depuis Istanbul le terroriste El Matiri secondé par Eddeqi, tous deux amis de Dhina et Zitout), il y a sans aucun doute conjuration et péril en la demeure ! En se permettant d’assister à des réunions discrètes, il doit bien y avoir concussion et entente à servir l’agenda d’Ankara, Doha les bailleurs et leurs suzerains !Est-ce une tactique à un moment de l’évolution historique de l’Algérien, en particulier à la faveur de Hirak populaire qui refusait le 5ème mandat en exigeant ardemment un changement de système de gouvernance ? Apparemment oui ! Mais pourquoi s’acoquiner avec cette mouvance précisément qui a été la cause de la « décennie » sanglante en Algérie en causant plus de 150 000 morts parmi eux des dizaines de milliers d’opposants à l’intégrisme dont plus de 123 partisans du RCD ? C’est oublié ?Il faut, cependant, signaler que cette « alliance contre nature de circonstance » n’est pas exclusive au RCD ! D’autres partis et plusieurs personnalités du camp dit « démocratique » avaient pris position – ou s’étaient rapprochés ou même acquiescé sans le déclarer – avec les islamistes (ex Fis) de « Rachad » espérant certainement se servir de leurs supposées puissance et aura, croient-ils, pour « faire tomber le régime » à la faveur du formidable Hirak pacifique afin de prendre le pouvoir ! L’idée que « tous les moyens sont bons pour arriver à ses fins » est perfide, hasardeuse et inopérante dans le choix de l’ex Fis puisque le but s’en éloigne sans cesse au point de provoquer des ruptures au sein de ce parti. N’ont-ils pas retenu l’expérience d’autres pays musulmans qu’à chaque fois, sans aucune exception, que des démocrates s’allient aux islamistes, ces derniers se retournent contre eux en les violentant ? Il faut signaler que comme les islamistes, même les « démocrates » finissent par se renier quand un échec de leur stratégie ou tactique pointe à l’horizon ! Ce qui est le cas, ces derniers jours, de celui qui est leur « figure de proue » au début du Hirak jusqu’à son incarcération. Juste après sa libération « provisoire », il tombe en disgrâce chez ses pairs, et surtout grillé, pour « ses accointances avec les islamistes » alors qu’il est, par son activisme aigu, la devanture de la mouvance « démocrate » dans cette alliance ! Leur « chair à canon » ?Positions ambiguës de Sadi et «la démilitarisation du pays»Prendre aussi parti avec l’ex-président du RCD pour accabler M. Bellabas et sa direction est valable sur la question de «diffamation» dont-il avait fait l’objet, mais pas pour ses positions politiques affichées dans le sillage du Hirak ! Bien qu’ambiguës, elles étaient en conformité avec celles du RCD ne serait-ce que pour avoir tu beaucoup de faits. M. Sadi avait changé lorsqu’il avait pressenti l’échec de cette tactique de faire « tomber le pouvoir ». Il avait publié un article sur son Facebook résumant sa position politique opposée à celle du RCD actuel surtout concernant les accointances avec les islamismes de l’ex Fis ! Ses semblables « démocrates » avaient tous, comme lui, bien misé sur ce courant pour faire non pas tomber le régime « Bouteflikiste et Toufikiste », mais pour parasiter un « hirak » qui risquait de leur faire perdre les avantages que leur procurait le même régime ! Ils jouaient le rôle d’opposants pour des citoyens qui les croyaient, alors qu’ils profitaient de ses bienfaits en argent et privilèges qu’il octroyait, en passe-droit qu’il permettait, en pouvoir qu’il procurait et en stabilité qu’il assurait ! Dernièrement, même un éditeur d’Alger (apparemment proche du RCD) a sauté, opportunément, sur l’occasion pour accabler, sur son FB, M. Bellabas et son RCD ainsi que M. Addi, lui qui n’avait rien dit hier ! Quand ils volaient, pillaient, corrompaient, ces partis baptisés de «l’Alternative démocratique » se taisaient, feignant faire de l’opposition. Étions-nous à leurs yeux de propagandistes dans un «État civil» ou «État militaire» ?Quand le destin a « battu les cartes » de la fin imminente de ce «système», approuvée par l’Armée, ces opposants, dont le RCD, (appuyés de leurs « bobos journalistes ») s’étaient retrouvés désaxés, face à de contraignants dilemmes risquant de les anéantir. Ils avaient alors tenté de chevaucher les «hirak» des débuts pour espérer les orienter vers des revendications, non prévues, qui ne mettraient pas en danger leur existence. On avait vu surgir des slogans antinomiques à ceux du véritable «hirak». Échec ! Tous les responsables de parti politique ou de figures jugées du «régime déchu» avaient été exclus des manifestations ! Refusant l’organisation des présidentielles (dont-ils avaient appelé au boycott) qui ne les arrangeaient pas, sachant parfaitement que le peuple les bouderait, ils avaient innové alors, la controversée «période de transition» en s’organisant, en lobby de pression, autour de ce qu’ils avaient baptisé «l’Alternative démocratique » (RCD, FFS, PT, MDS, Mouwatana, principalement, quelques associations et des personnalités connues ou inconnues des citoyens). Une « phase de transition» qu’ils s’étaient employés à imposer dans le but de la «gouverner» eux-mêmes, sans élection, en objection à la Constitution qui prévoyait pourtant une solution démocratique par les élections. Leur ami sociologue leur avait proposé, depuis l’étranger, un trio, qu’il avait lui-même « nommé » pour faire office de « Président », temporairement ! Plusieurs organisations et associations activant au sein du Hirak avaient rejeté toute référence à une « période transitoire » dirigée par une instance cooptée en y voyant une manœuvre politicienne de la part des minorités idéologiques qui savaient que le suffrage universel leur serait défavorable ; des minorités qui cherchaient à instrumentaliser le Hirak populaire pour arriver à leurs fins et continuer à profiter des quotas politiques et des rentes de l’ancien système.M. Sadi n’avait pas une seule fois intervenu pour mettre en garde sur les dérives et manipulations des islamistes (surtout de l’ex Fis par Rachad) comme il l’avait fait sur son FB ! Il jetait, alors, de « l’huile sur le feu » en affirmant même que «le peuple veut la démilitarisation du pays» (comme l’exigeait aussi « Rachad »)! Il était aussi défenseur de cette « phase de transition » illégitime et illégale dont-il était aussi l’un des promoteurs. Il avait tenté lui, sournoisement, et ses semblables, sottement, une stratégie de prise de pouvoir par le « hirak », sans vote, aidés par des forces et milieux occultes, dont les islamistes de l’ex Fis. Ils avaient non seulement échoué lamentablement, mais en plus entraîné dangereusement une partie de la Kabylie dans leurs illusions par la tromperie ! Les ‘makistes’ aussi étaient leurs alliés de circonstance ! Il n’avait pas dénoncé leurs violences et menaces sur la population de Kabylie lors des élections présidentielles ! Sadi savait parfaitement que les « pseudo-hirak » déviants étaient l’œuvre des manipulateurs « démocrates » comme lui, puis des islamistes qui les avaient dominés à plate couture sur tous les plans ! Avait-il dit un mot sur les « démocrates » qui avaient fréquenté les plateaux d’El Magharibia? Du tout …tant qu’ils tapaient sur l’Armée, ses cadres et le gouvernement légal (constitutionnellement) ! Avait-il donné son avis sur la dernière visite des « personnalités démocrates » désignées « figures de proue» du Hirak, chez le sulfureux Belhadj ex N°2 du Fis ? Du tout ! Sa sortie inopportune, (d’ailleurs, vertement critiquée par Dhina ; chef de Rachad), était vue par les observateurs, comme un repositionnement, suite aux graves bourdes politiques et au déchirant échec de tous ceux qui s’étaient engagés, par opportunisme, dans cette aventure de renversement du « pouvoir » par la manipulation du Hirak! Orphelin de ses protecteurs et mentors sécuritaire et financiers, M. Sadi n’avait-il plus de soutien, en Algérie, pour essayer une reprise de contrôle RCD ?Le RCD n’est pas le seul à jouer les CassandreOn doit ne doit pas oublier, aujourd’hui les dizaines de patriotes qui, à ce jour, continuent de dénoncer les complots contre l’Algérie dans le but de la déstabiliser. On peut citer un certain M. Meziane Abane (proche apparemment du RCD) qui ne cesse, courageusement, d’expliquer aux Algériens de France (sur la place de la République) les tenants et aboutissants de cette offensive contre l’Algérie, son armée et ses institutions ainsi que les dangers pour la stabilité en citant les officines et les milieux compromis dont les islamistes de Rachad ! Ce qui n’a pas été du goût d’un certain M. Nait Ouslimane, qu’il a cité comme membre de Rachad, qui a déclaré récemment compter déposer une plainte auprès des juridictions françaises pour « atteinte à son honneur » contre Abane qui l’a accusé d’appartenir au mouvement islamiste Rachad, alors que lui-même avait participé à un débat organisé par ce même mouvement (?!). Il n’a pas expliqué, en sa qualité de « démocrate », cette étrange logique ! Pour sa part, Meziane Abane a répliqué ainsi « je sais qu’en m’attaquant à Rachad et ses tentacules, en plus dans leur fief, l’Europe, je n’aurai pas seulement droit à des campagnes de dénigrement, mais aussi à des menaces…». Il semble que M. Abane craint toujours de rentrer au pays malgré les nouveaux gouvernants (depuis 6 mois), leur nouvelle politique et les premières actions de changements.Le RCD, ici, est pris opportunément en exemple suite à ses récents tourments. La réalité est que presque tous les acteurs de la scène politique algérienne avaient joué les Cassandre en déformant des faits et gestes dans l’objectif fourbe de démoraliser l’opinion ou de la rameuter, chacun selon les objectifs de son parti. Le Hirak, le véritable, les a tous mis à nu jusque dans leurs principes et idéologie y compris dans leurs faits et gestes !Dans le sillage du livre de BensaadaDans cet embrouillamini politique surgit un Livre foudroyant, tel un couperet, pour remettre les choses au clair ! Ce livre, qui vient après plusieurs autres, est du Dr Ahmed Bensaada. Il est intitulé « Qui sont ces ténors autoproclamés du Hirak Algérien » qui a suscité, le jour de sa publication, et même à l’annonce du titre, une levée de bouclier et des critiques malsaines (contre sa personne et non le livre) jusqu’à l’injure et la calomnie par des personnes citées, de leurs soutiens et de leur presse, sans même l’avoir lu ! Des soutiens du même moule et de la même insolence perfide ! Le titre est pour eux suffisant pour qu’elles se sentent concernées ! Le livre démasque des personnalités (dites meneurs du Hirak) et des associations algériennes, pour leurs accointances avec des organismes spécialistes de la « printanisation » en présentant des preuves documentaires irréfutables et irréprochables (même les câbles Wikileaks) ! Il cite leurs réunions avec les organismes américains (dont la NED) d’exportation de la démocratie, les financements, les écrits pour ces organismes. Des écrits plutôt entrant dans la délation que dans le « scientifique ». Depuis des semaines, qu’ils lui font le mauvais procès de « vouloir déstabiliser le Hirak » et de « bosser » pour le « pouvoir ». Dans une des pages (en conclusion) de son Livre, le Dr Bensaada revendique clairement : «Le Hirak, qui a été un événement unique et grandiose dans l’histoire de l’Algérie, se doit d’être intrinsèquement algéro-algérien et de ne permettre aucune collusion avec des intérêts étrangers. Ce sont ces conditions qui garantissent l’épanouissement de l’Algérie de demain », après avoir écrit en introduction « Le hirak algérien a fêté son anniversaire…Cet événement majeur dans la vie politique…a bouleversé tous les codes du pays. Il a modifié la psychologie d’un peuple, a aiguisé son sens de la discipline, a soudé ses rangs dans un objectif commun contre le despotisme et la ‘hogra’, et a réussi avec brio le déboulonnage d’un système prédateur… ». Alors ? Un habile ‘Youtubeur’, connu des internautes, nommé Rafaa, a exprimé les effets du livre par cette image pertinente «comme un projecteur d’un chalutier qui attire les poissons en surface » et aussi comme un « lance-pierre qui a cassé la vitrine ‘démocratique’ fumée pour faire apparaître, derrière, des véritables meneurs de jeux que sont les islamistes de Rachad et d’Al Magharibia ».L’État appelé à préserver les acquis démocratiquesAvec la politique que l’on voit et subissons, depuis des années, des partis et de certaines associations, et au regard de leurs démarches, de leurs conduites, de leurs tactiques, de leur rhétorique, de leur littérature et de leurs relations avec ce qu’ils appellent le « pouvoir » ou même entre eux, de leurs sources de financement et rapports avec des organismes étrangers, il est certain qu’ils n’évolueront pas ! Ils peuvent même être la cause du retard dans le processus démocratique, mais aussi, comme force, une source d’instabilité et de désorientation qui ne concourent pas à la paix et à la véritable démocratie tant souhaitée !L’État en sa qualité de garant de la Constitution est appelé à intervenir pour préserver les acquis qui semblent s’effriter d’année en année. Plus les contradictions s’exacerbent – du fait des compromis, des concussions, des cupidités, de la corruption des acteurs politiques et économiques, aussi des ingérences, qui mettent en danger la stabilité, voire l’indépendance de l’Algérie – plus les libertés individuelles et collectives ainsi que les jeux démocratiques seront limités ou différés ! C’est évident et en vigueur dans tous les pays du Monde surtout, c’est constaté, dans les pays considérés démocratiques et de liberté. Les exemples de pays démocratiques, dans cette situation, ne manquent pas !Nos partis et associations, pour montrer leur « indépendance d’action », avaient pris un mauvais départ en mimant des travers, entrés dans leurs principes, qu’ils n’arrivent pas à s’en débarrasser craignant ainsi se renier ! Ils ne font presque plus de la politique et de l’opposition, mais pour la plupart de la dispute, de la provocation, de la médisance, du clabaudage, voire de la calomnie et de l’injure ! Ils doivent changer fondamentalement et l’État doit les aider en instituant de nouvelles règles plus sécurisantes dans leurs actions politiques d’opposants réels, ayant des projets nationaux dans l’intérêt exclusif de l’Algérie. Quitte pour ces partis à changer de statut, voire de dirigeants, allant dans le sens de l’innovation dans leurs méthodes, leurs discours et leurs stratégies, pourquoi pas une plateforme entre eux. La plupart restent figés dans l’esprit du parti unique, par leurs pratiques, même s’ils se considèrent démocrates ! À défaut, ils risquent la disparition, au mieux rester inopérant, des partis ou des associations sans base populaire et donc sans influence ; ce qui n’arrange pas les engagements de l’Algérie dans la voie démocratique et des libertés consacrées par la Constitution ! Le temps des complots, des manipulations, des diversions et de la « période de transition » est dépassé ! Place donc aux réformes sérieuses des institutions et du paysage politique dont celle des partis et associations !Il n’est pas nouveau ou étonnant que les manipulations occidentales et autres se servent de certains milieux locaux pour les instrumentaliser et en user comme moyen de pression afin d’asseoir leur politique extérieure, hégémonique, sur l’Algérie ! Mais avec des institutions consistantes, indépendantes des désidératas des hommes, une Armée encore plus forte, des lois justes et cohérentes, une justice indépendante, des partis politiques (et des associations) solides et confiants qui activent en partenaire (non pas considérer l’adversaire comme « ennemis ») et qui veillent en dénonçant toute dérive et tout complot d’où qu’ils viennent, il est certain que les ennemis d’hier et d’aujourd’hui, ou les prédateurs, ne s’y aventureront plus sur la terre algérienne !Finance islamique : “la CNEP-Banque financera l’achat de logement par location” (PDG)20-07-2020La CNEP-banque compte lancer prochainement un financement d’achat des logements par location sans intérêts, indique le P-DG de la CNEP, Rachid Metref, selon l’ENTV. Le responsable a déclaré que “le client souscripteur à cette formule bénéficiera d’un financement, sans intérêts, pour une location de logement où il deviendra propriétaire après le paiement de la totalité du crédit contracté.”Le client de la banque choisira son logement, neuf ou ancien, afin que celle-ci l’achète et le loue au client sans intérêts. Une fois le souscripteur aura remboursé la totalité de son emprunt, il deviendra automatiquement propriétaire du logement”, explique Rachid Metref.Par ailleurs le P-DG ajoute que la CNEP-Banque, déjà spécialisée dans le financement immobilier, avait lancé en 2017, un produit similaire sous la formule de “bail de propriété”, qui est un produit estampillé finance islamique. “La banque avait aussi financé ses clients dans les programme publics LPA, LPP et des financements d’achats auprès des promoteurs immobiliers privés.Pour rappel, le règlement de la banque d’Algérie, promulgué le 17 mars 2020, comporte huit produits de finance islamique. Cette nouvelle réglementation permettra à “toutes les banques, qui répondent aux conditions, de mettre sur le marché financier des produits sans intérêts.”Le Gouvernement, lors de la réunion tenue samedi dernier, a donné, le feu vert aux banques publiques pour préparer et lancer, à partir du mois d’août 2020, leurs produits qui s’apparentent à la finance islamique.