Date de publication: 22/07/2020 | Auteur(s): Administrator | Tags: Divers | Visites: 19

RÉPUBLIQUE ALGÉRIENNE DÉMOCRATIQUE ET POPULAIRE

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Revue de la presse électronique

journée du mercredi 22 juillet 2020

Le groupe Suisse "Terra Sola" prévoit un grand projet en Algérie - Algerie360

22-07-2020

Le groupe suisse Terra Sola a proposé à l’Algérie un projet d’énergie solaire d’un montant de 5 milliards de dollars permettant de couvrir les besoins nationaux.

Dans une interview accordée au quotidien El Watan, le PDG du groupe mondial suisse, David Heimhofer, a affirmé qu’un grand projet de production d’énergie solaire en Algérie. Ce projet, impliquant Belkacem Haouche, garantira l’installation d’une solide industrie solaire en Algérie, ainsi qu’une production de 4000 MW d’électricité. Il permettra aussi des gains de 17,7 milliards de dollars à l’Algérie sans prise de risque financier de l’État.

« Le recours de l’Algérie à l’énergie solaire photovoltaïque au lieu du gaz pour produire l’électricité destinée à la consommation locale et à l’exportation lui permettant de réaliser un gain de 10 milliards de dollars, outre une économie du gaz non utilisé évaluée, selon les coûts du marché mondial, à un montant de 7,7 milliards de dollars en devises étrangères qui renforceront la trésorerie de l’État. Cet investissement est proposé comme démarche imprégnée du programme national de développement des énergies renouvelables permettant la production de 15 000 MW d’électricité à l’horizon 2035, dont 4000 MW d’ici à 2024 », a indiqué M. Heimhofer lors de l’entretien.

« D’un côté, l’intérêt de Terra Sola, de ses partenaires technologiques internationaux et des investisseurs pour mettre en œuvre ce programme en Algérie est lié au facteur géophysique et naturel du pays avec certaines des irradiations les plus élevées du monde et le vaste espace disponible pour le solaire », a justifié le PDG de Terra Sola concernant le choix d’investissement du groupe mondial en Algérie.

Adrar : lourd réquisitoire contre Yasser Kadiri et Ahmed Sidi Moussa

mercredi 22 juillet 2020

Le procès des deux activistes du Hirak Yasser Kadiri et Ahmed Sidi Moussa a été ouvert ce mercredi 22 juillet au tribunal de Timimoun, dans la wilaya d’Adrar.

Le procureur de la république « a requis 10 ans de prison ferme et une amende de 500 000 Da avec saisie de tous les objets, contre les deux détenus », a indiqué le Comité national pour la libération des détenus (CNLD).

Rappelons que Yasser Kadiri et Ahmed Sidi Moussa été placés sous mandat de dépôt le 5 mai, après les avoir présenté devant le procureur puis le juge d’instruction du tribunal de Timimoun.

Le procès de Khaled Drareni, Samir Belarbi et Slimane Hamitouche programmé pour le 27 juillet

22-07-2020

La chambre d’accusation auprès du tribunal de Sidi M’hamed a programmé, pour le 27 juillet 2020, le procès du journaliste Khaled Drareni, Samir Belarbi et Slimane Hamitouche, a annoncé ce mercredi le collectif des avocats de défense des détenus, sur sa page Facebook.

A noter que Khaled Drareni est poursuivi pour « incitation à un rassemblement non armé » et « atteinte à l’unité nationale ». Il a été arrêté samedi 07 mars dernier alors qu’il couvrait une manifestation populaire à Alger.

La chambre d’accusation de la Cour d’Alger (Ruisseau) a confirmé, le 27 mai dernier, le rejet de la demande de libération provisoire du journaliste détenu Khaled Drareni.

Pour rappel, Slimane Hamitouche et Samir Belarbi ont été arrêtés le samedi 7 mars, lors d’une marche à Alger, avant d’être placés sous mandat

La Prise En Charge Des Algériens Bloqués En Turquie Vire Au Fiasco !

22-07-2020

L’espace aérien algérien et les frontières terrestres et maritimes ont été fermés depuis le 17 mars 2020, bloquant ainsi des milliers de ressortissants algériens qui se trouvaient en déplacement avant cette date de rentrer dans leur pays.

Après la première opération de rapatriement de 13 000 ressortissants algériens initiée par les autorités algériennes via des vols spéciaux à la fin du mois de Mai 2020, une seconde grande opération de rapatriement vient d’être initiée le 20 juillet et qui va s’étaler jusqu’au 26 juillet.

Toute la flotte aérienne et maritime a été mobilisée ainsi que les établissements hôteliers devant servir dans ce cadre pour la période de quatorzaine sanitaire préventive applicable aux personnes rapatriées, familles bloquées ainsi que les personnes ayant effectué les déplacements pour des soins et les étudiants à l’étranger, comme l’a indiqué un communiqué officiel du Premier ministre algérien, Abdelaziz Djerad le 16 Juillet 2020.

En France ce sont plus de 5 000 ressortissants qui vont retourner en Algérie au pays en respectant, à l’instar de tous les autres concitoyens rapatriés une mesure de quatorzaine proxylatique programmée dans des hôtels réquisitionnés à travers tout le territoire national.

Notons que cette prise en charge des citoyens algériens par les autorités va coûter près de trois milliards de dinars soit plus de 20 Millions d’euros.

Par contre, les ressortissants algériens bloqués en Turquie, qui seraient un millier selon plusieurs sources, n’ont à l’heure actuelle pas été encore intégrés au récent programme officiel de rapatriement diffusé depuis quelques jours.

Même si des avions d’Air Algérie avaient pu rapatrier plus de 700 ressortissants au mois de juin 2020, des centaines de citoyens algériens en colère, bloqués pour certains depuis plus de 4 mois, se sont regroupés le 18 Juillet 2020 autour de la représentation diplomatique à Istanbul pour exiger d’être inscrits sur les listes de personnes à rapatrier.

Pourtant un communiqué officiel, l’Ambassade à Ankara invitait les algériens bloqués en Turquie et non-inscrits avant le 23 avril dernier de s’inscrire sur la plate-forme digitalisée : cezayirbe@algerianembassy.com.tr. Le but étant de de pouvoir dresser une liste supplémentaire de citoyens à rapatrier et de les programmer pour les prochains vols.

Cette inscription était tributaire à la soumission d’une copie du passeport et une fois l’inscription confirmée, les concernés seraient informés par les services consulaires ou diplomatiques à travers une notification via SMS ou courrier électronique.

Très vite débordé par la foule déplorant le retard des autorités algériennes quant à la prise en charge de leurs doléances, le personnel diplomatique du Consulat Général a dû précipitamment refermer les portes de l’édifice consulaire, ou des échauffourées ont alors éclaté, suivis d’actes de violences.

Interrogé, le Ministère algérien des Affaires étrangères avait expliqué que des problèmes retardaient le rapatriement des algériens de Turquie et concernait «la confirmation de l’identification d’un grand nombre d’entre eux » et qu’«un nombre grandissant chaque jour» d’Algériens en Turquie désirent rentrer au pays, ce qui «ne manque pas de susciter des interrogations, d’autant plus que la plupart d’entre eux ne présentent ni document de voyage ni passeport».

Cette situation chaos dans les rues d’Istanbul a nécessité l’intervention des troupes de la police truque aux abords du consulat général pour remettre de l’ordre.

Ce n’est pas la première fois que les autorités algériennes sont pointées du doigt par le gouvernement turc concernant la gestion de leurs ressortissants sur leur sol.

Les autorités turques avaient informé l’ambassade d’Algérie à Ankara que les Algériens bloqués, dans le pays en raison de la pandémie de Covid-19, disposeraient d’un délai limité pour quitter le territoire à compter du premier vol, indiquait un communiqué de l’ambassade d’Algérie à Ankara publié le 17 juin sur sa page Facebook.

«Les autorités turques ont officiellement informé que le citoyens algériens qui se trouvent actuellement en Turquie et dont le visa ou la déclaration de résidence a expiré […] sont sommés de quitter le pays dans un délai d’un mois à compter du premier jour de la reprise des vols»

Par ailleurs, quelques dizaines de nos ressortissants, composés de touristes, d’étudiants et de professionnels, avaient été, dans un premier temps, pris en charge par les représentants diplomatiques de l’Algérie qui les avaient placés dans plus d’une quinzaine d’hôtels d’Istanbul pendant plusieurs jours, pour un montant total de 455 000 dollars.

Seulement devant le montant d’impayés, l’ambassade d’Algérie en Turquie a été mise en demeure par voie d’huissier par plusieurs hôteliers d’Istanbul réclamant le règlement total des factures dues dans le cadre de l’hébergement des ressortissants algériens bloqués dans le pays suite à la fermeture des frontières, avait rapporté le journal turc Hurriyet Daily News le 24 juin 2020.

Une gestion on ne peut plus catastrophique et qui donne une bien piètre image de l’Algérie !

Amir Youness

Précisions de Lotfi Nezzar sur l’affaire du véhicule saisi et du procès y afférent

22-07-2020

Nous publions ci-après les précisions du directeur général de SLC, Lotfi Nezzar, au sujet du véhicule saisi et du procès y relatif.

«La même clique, adhérente à la toile d’araignée de la oumma tissée à partir d’Istanbul, a saisi l’occasion du verdict prononcé par le tribunal de Sidi M’hamed, à Alger, pour une affaire de voyage de véhicule vers l’étranger, pour écouler de nouvelles calomnies me concernant, avec toujours autant de zèle et d’acharnement qui en disent long sur les visées de ces «chargés de mission» grassement rétribués pour leur travail de sape.

En effet, les informations relayées par des internautes avides de sensation et certains sites sans doute mal renseignés sur les tenants et aboutissants de l’affaire ont été déformées soit, comme à l’accoutumée, pour faire du chiffre en cassant du Nezzar – un nom vendeur –, soit par complicité avec les individus malveillants qui ont monté toute cette cabale ordurière et qui se retrouvent aujourd’hui en prison.

J’atteste, par le présent éclaircissement, qu’à aucun moment il n’a été question que le véhicule reste à l’étranger, circulant avec une immatriculation algérienne, au mépris de la réglementation du pays hôte. Ce même véhicule a été conduit par mon ami et néanmoins collègue plusieurs fois hors du pays, muni du titre de passage en douane (TPD), puis rapatrié dans le strict respect des lois en vigueur. C’est dans ce même cadre, pourtant légal, qu’il a été saisi et son conducteur arrêté par les éléments de l’ancien directeur de la sécurité intérieure, dans le sillage du harcèlement auquel il s’était adonné à mon encontre et à l’encontre de ma famille.

C’est parce que le verdict infamant prononcé par le tribunal de Blida m’a arbitrairement privé de tous mes droits, sur ordre de Gaïd Salah, qu’il m’a été impossible de fournir la procuration habituelle à la personne qui était chargée de me faire parvenir le véhicule en Espagne. J’ai donc chargé une personne de mes connaissances pour le mettre au nom de mon collaborateur. Ce qui a été fait avec mon consentement total.

Les faits pour lesquels j’ai été condamné, ainsi que mon épouse qui ignorait absolument tout de cet arrangement, ne peuvent en aucun cas être qualifiés de «blanchiment» puisqu’il s’agissait de son véhicule personnel et qu’elle ne faisait l’objet d’aucune poursuite pénale. Quant à la supposée somme d’argent en devises étrangères qui y aurait été retrouvée, je tiens à préciser que cela aussi relève du commerce continuel de mensonges et que c’est le véhicule lui-même qui a été considéré objet de «blanchiment».

Dès lors, cette accusation de «blanchiment» est une imputation captieuse controuvée par les mêmes cercles qui, après avoir cherché à me compromettre sans résultat, car n’ayant absolument rien à me reprocher, se sont fracassés contre la réalité qui a fini par les dénuder. Mais cela semble ne pas les empêcher de continuer à actionner leurs éléments toujours aussi nocifs, embusqués au cœur de l’appareil judiciaire et s’agitant en masse confuse sur les réseaux sociaux.»

Lotfi Nezzar

Le président de la CIPA lance un appel pressant à ne pas laisser le secteur économique « se détruire »

22-07-2020

Le gouvernement tient, ce mercredi, une nouvelle réunion destinée à examiner les conséquences de la pandémie du coronavirus sur l’économie nationale, dont on estime qu’elle a, jusqu’à présent, impacté entre 50 à 70% du chiffre d’affaires de plus de la moitié des entreprises, tous secteurs confondus.

Lors d’une rencontre, samedi dernier, les organisations patronales ont, dans l’urgence, mis sur pieds un Comité de pilotage chargé d’examiner les moyens d’amoindrir les effets de la Covid sur le secteur économique, en évaluant les pertes, et en examinant les mécanismes à mettre en œuvre, en coopération avec le gouvernement, pour hâter son redémarrage.

Depuis l’apparition de la covid 19, et en raison des difficultés rencontrées pour se maintenir à flot, les entreprises ont été amenées à faire face à reports de  paiement de salaires de leurs employés, mais aussi, à celui des redevances réclamées par les banques et les services fiscaux.

Intervenant, mercredi, à l’émission l’Invité de la rédaction de la chaîne 3 de la Radio Algérienne, le président de la Confédération des industriels et producteurs Algériens (CIPA) signale qu’outre cette pandémie, sont venus s’y greffer les freins bureaucratiques de l’administration, le blocage des moyens de transport des marchandises et des personnels imposé par le confinement.

Il met également en avant le fait que les mesures adoptées par le gouvernement en faveur du secteur productif ne se soient pas répercutées en temps opportun « pour être rapidement appliquées sur le terrain », en raison, fait-il savoir, des tracasseries administratives.

Pour réussir le pari de la relance, il propose d’enclencher rapidement ces mécanismes de soutien et d’accompagnement, « afin de ne pas laisser le tissus industriel se détruire ». En même temps, ajoute-t-il, il faudrait que jusqu’à la fin de l’année en cours, soit introduit un taux zéro des prêts bancaires consentis aux entreprises.

À propos de la Tripartite prévue pour se réunir les 16 et 17 août entre les opérateurs économiques et les syndicats, lesquels auront, entre autres, à discuter des moyens de relancer la machine économique, en la relocalisant, mais aussi d’étudier les moyens de reconquérir les marchés perdus, M. Abdelwahab Ziani parle d’un GAP à rattraper de 70% pour le marché national.

Pour entreprendre ce vaste chantier, celui-ci avance, à nouveau, l’impératif d’entreprendre une lutte suivie contre la bureaucratie, « premier frein au développement de l’entreprise », un phénomène dont il considère qu’il reste à éradiquer totalement pour que celle-ci puisse développer ses activités et recruter.

CEE : Pourquoi l’Algérie doit redémarrer sa machine économique en pleine crise sanitaire ?

22-07-2020

L’Algérie ne peut pas se payer le luxe de figer son économie, pour cause de Covid-19, avertissent d’entrée de jeu les experts sur Radio M.

Les dégâts causés par la crise sanitaire sur l’appareil économique, déjà malade, sont immenses. Les plus hautes autorités de l’Etat doivent prendre la décision politique de relancer la machine économique. Soutiennent-ils. Réda Amrani, Ali Harbi, Mourad Goumiri et Mehrez Ait Belkacem ont animé le Café des experts économiques (CEE) du 21 juillet.

Café des experts économiques du 21/07/2020 sur Radio M

Redémarrer l’activité économique est un choix difficile mais incontournable, indique ainsi, Réda Amrani qui ajoute : « L’heure est aux choix politiques draconiens. Il faut redémarrer la machine économique, tout en prenant les précautions nécessaires au plan sanitaire.» Réda Amrani cite ces 2 à 4 millions de personnes, des journaliers, qui ont perdu leurs emplois du fait de la crise sanitaire. Et dont la majorité est employée dans l’informel. « Des millions de gens sont dans la misère. L’explosion sociale nous pend au nez. » Alerte-t-il. 

Le CEE revient sur la dernière réunion du « Comité interministériel élargi aux partenaires sociaux » et qui a produit un document riche en propositions pour atténuer l’impact du Covid-19 sur l’économie nationale.  Les intervenants sur le plateau de Radio M révèlent, néanmoins, toute la difficulté qu’éprouve le gouvernement à dimensionner avec précision les besoins et donc à sérier les aides que peut accorder l’Etat.

« Le gouvernement est tétanisé par le problème du chiffrage. Si on n’a pas le nombre d’entreprises, les emplois réels et même ceux dans l’informel, on ne peut pas chiffrer les besoins et donc les aides à accorder par l’Etat. C’est littéralement un problème de data. » Expliquent-ils, arguant que « même les chiffres publiés par secteurs et par demande sont en deçà de la réalité ».  Faute de data, il faut systématiser les aides  afin de  couvrir les besoins, quitte à faire une évaluation à posteriori. Préconisent-ils. Un moratoire fiscal s’étalant sur une longue période et un fonds de garantie sur lequel les banques peuvent s’adosser pour accorder des crédits aux entreprises sont  par ailleurs évoqués par Ali Harbi.  Le comité interministériel élargi aux partenaires sociaux se réunira dans un second round à la mi août prochain.

الافسيو يغير تسميته إلى "الكنفدرالية الجزائرية للمتعاملين الاقتصاديين المواطنين" — النهار أونلاين

بقلم ياسين باباسي

22-07-2020

قام اليوم منتدى رؤساء المؤسسات برئاسة سامي عاقلي وبعد سنة من التغيرات الجذرية ترسيم تغيير تسميته رسميا وهذا بمناسبة انعقاد الجمعية العامة العادية لـ “الأفسيو”.

حيث حضر اللقاء 80 بالمائة من المعنيين،حيث إتفق الأعضاء المشاركين في الجمعية على تحويل تسمية منتدى الأفسيو إلى الكنفدرالية الجزائرية للمتعاملين الإقتصاديين المواطنين CAPC.

كما خرجت الجمعية غير عادية بجملة من القرارات أهمها، مراجعة وتعديل القانون الأساسي للتحول من جمعية الى كونفدرالية و ترسيم القطيعة نهائيا مع السياسة والالتزام الحصري بالانشغالات الاقتصادي

La famille qui a perdu cinq enfants dans un accident en France est algérienne

22-07-2020

Par Houari A. – Nous avons appris de sources autorisées que la famille dont cinq enfants sont décédés dans un tragique accident de la route survenu, ce lundi, à Albon, en France, est algérienne. Les enfants décédés – Tasnim (3 ans), Maryam (8 ans), Anfal (11 ans), Youcef (12 ans) et Rayan (14 ans) – sont issus de deux familles, indique-t-on. La première réside à Paris et la seconde habite Vénissieux. Le conducteur, un enfant et deux femmes – des sœurs – ont réussi à s’extraire du véhicule en flammes. Un autre enfant, âgé de 8 ans, est dans le coma. Les deux femmes ont été gravement brûlées et sont «entre la vie et la mort à l’hôpital Edouard-Herriot à Lyon», a-t-on appris.

Le consul d’Algérie par intérim à Lyon, qui s’est rendu à l’hôpital pour apporter à un parent des victimes soutien et réconfort dans ces moments terribles, s’est engagé à prendre en charge le rapatriement des dépouilles à Alger «le plus tôt possible».

Selon le quotidien français Le Parisien, «au regard des conditions de l’accident, les quatre personnes survivantes sont des miraculées». Le journal indique qu’une caméra de surveillance a enregistré l’accident, qui a été signalé à 18 h 59 lundi soir aux services préfectoraux. Les images filmées par cette caméra montrent la voiture qui arrive très vite, puis un gros nuage de fumée qui sort de la voiture. Le véhicule prend alors feu et se transforme en une boule de feu. Le journal ajoute que le monospace «fait ensuite une embardée et prend une trajectoire oblique, la boule de feu fait des tonneaux, et on aperçoit des ombres éjectées du véhicule».

Deux témoins du terrible accident ont essayé de sauver les occupants du véhicule en flammes et d’éteindre l’incendie avec un mini-extincteur, mais en vain, toujours selon Le Parisien, qui affirme, en se référant au préfet du département, que le conducteur a parlé avant de perdre connaissance et expliqué que les freins ont lâché et qu’il n’a pas pu immobiliser le véhicule.

Le président de la Fédération Sud-Ouest de la Grande Mosquée de Paris, Abdallah Zekri, a fait part de son «affliction» et de sa «compassion» pour les familles des victimes. «C’est une terrible nouvelle que celle qui nous est parvenue ce lundi soir. La mort de cinq enfants nous a peinés au plus profond de nous. Nous prions Dieu qu’Il les accueille en Son Vaste Paradis et qu’Il accorde à leurs proches endeuillés patience et courage», a-t-il dit, d’une voix empreinte d’une profonde tristesse.

«J’ai discuté avec Rachid (le père de deux des enfants décédés et dont le troisième est entre la vie et la mort, ndlr) et j’ai été terriblement affecté par son état psychologique durement éprouvé par cette douleur insoutenable», a fait savoir Abdallah Zekri, qui a décidé de se rendre à l’hôpital pour être au plus près des victimes et de leurs proches inconsolables, dans ces moments difficiles.

H. A.

Algérie : la pandémie se propage encore plus rapidement en Kabylie et Bordj Bou Arrreridj

22-07-2020

Les nouveaux cas contaminés par le COVID-19 se sont multipliés très dangereusement cette dernière semaine dans les wilayas composant la région de la Kabylie, à savoir Bouira, Tizi-Ouzou ou Bouira, ainsi que Bordj Bou Arreridj, une wilaya mitoyenne de Sétif, l’un des foyers les plus actifs de l’épidémie en ce moment en Algérie. C’est ce que nous apprend la dernière enquête épidémiologique qui a été réalisée sur la base d’un rapport scientifique officiel et très approfondi de l’Institut National de la Santé Publique (INSP). 

L’INSP est l’un des rares organismes publics en Algérie qui publie des données scientifiques très fiables sur la situation épidémiologique qui prévaut dans notre pays. Et pour cause, l’Institut National de la Santé Publique a pour objet de réaliser des travaux d’étude et de recherche en santé publique permettant de fournir au ministère de la santé les instruments scientifiques et techniques nécessaires au développement des programmes d’action sanitaire et de promotion de la santé publique et à leur coordination intra et intersectoriel.

Dans son bulletin sur la situation sanitaire du pays datant du 18 juillet dernier, l’INSP nous apprend ainsi que la pandémie du COVID-19 a touché un nombre sans cesse en croissance de nouveaux patients dans la région du centre du pays. Pour les besoins de cette étude, les wilayas de la région Centre ont été subdivisées en trois sous-régions en tenant compte de la répartition géographique : le Centre-ouest composé des wilayas de Chlef, Tipaza et Ain Defla, le Centre-centre avec quatre wilayas : Blida, Alger, Djelfa et Médéa, et le Centre-est avec Béjaïa, Bouira, Tizi Ouzou, Bordj Bou Arreridj et Boumerdès.

Au cours de la dernière semaine, celle du 11 au 18 juillet, la région Centre a enregistré une augmentation importante du nombre des nouveaux cas positifs au COVID-19. Ce nombre est passé de 925 cas durant la semaine du 05 au 11 juillet à 1 273 cas la dernière
semaine, à savoir celle du 11 au 18 juillet, soit une augmentation de 37,6 %. Cette hausse est observée pour l’ensemble des wilayas du centre du pays. Cependant, les wilayas de Béjaïa, Bouira, Tizi Ouzou, Bordj Bou Arreridj et Boumerdès ont connu une augmentation de 84,0 % des nouveaux cas contaminés, soit le taux le plus élevé de toutes les wilayas du centre algérien. Cela signifie que la région  de la Kabylie et ses environs connaissent en ce moment une accélération dangereusement de la propagation de la pandémie du COVID-19.

Dans cette situation, les spécialistes de l’INSP ont noté une montée du taux d’incidence dans les wilayas de Béjaïa, Bouira, Tizi Ouzou, Bordj Bou Arreridj et Boumerdès avec 43,13 cas positifs pour 100 mille habitants. Soulignons enfin que le taux de mortalité de toute la région Centre du pays est de 3,45 décès pour 100 000 habitants au 18 juillet alors qu’il était de 0,22 au début de l’épidémie. Cela signifie clairement que le COVID-19 tue de plus en plus de patients dans le centre du pays, la région la plus peuplée en Algérie.