
La décision de Paris de classer l’Algérie parmi les pays à risque sur le Covid-19 est-elle justifiée?
Kamal Louadj. Sputnik France27-07-2020Deux professeurs algériens ont commenté pour TSA la décision de la France de classer l’Algérie parmi les pays à risque concernant la pandémie de Covid-19. Ils estiment qu’au vu de la hausse du nombre de malades ces dernières semaines, la décision est «justifiée» et «sans surprise».
La France a inscrit le 24 juillet l’Algérie sur la liste des pays où le virus du Covid-19 «circule très fortement, et dont il ne sera plus possible de venir sans la preuve d’un test PCR négatif», indique un communiqué du gouvernement publié sur son compte Twitter.Deux professeurs algériens ont dit au site d’information Tout Sur l’Algérie (TSA) avoir reçu «sans surprise» la décision des autorités françaises. Selon eux, le dispositif mise en place par le gouvernement français dans les aéroports visant à dépister les voyageurs Algériens est «tout à fait justifié» à cause de la fulgurante augmentation du nombre de contaminations dans le pays.
«Nous n’avons pas à cacher ce qui se passe»
Chef du service des maladies infectieuses de l’Établissement public hospitalier (EPH) de Boufarik, à l’ouest de la capitale Alger, le Pr Mohamed Yousfi considère auprès de TSA que «nous n’avons pas à cacher ce qui se passe actuellement [sur le plan épidémiologique en Algérie, ndlr]».Pour lui, «tout le monde est au courant, même à l’étranger, qu’en Algérie il y a une augmentation pour ne pas dire une explosion des cas de Covid-19» à cause du non-respect des mesures sanitaires d’hygiène instaurées par les autorités.De plus, le Pr Yousfi rappelle que
l’Algérie ne procède pas à un dépistage massif, «par conséquent, tous les Algériens sont potentiellement des porteurs, même asymptomatiques, du virus jusqu’à preuve du contraire».
«Les gens contaminent leur propre famille»
Dans le même sens, le Pr Idir Bitam, expert des maladies transmissibles et des pathologies tropicales, pointe la responsabilité des citoyens dans l’augmentation des cas confirmés au sein de la cellule familiale.«Depuis bientôt deux mois, on a remarqué que les contaminations sont intrafamiliales», informe le Pr Bitam. Et de poursuivre: «Le mode de contamination a changé», «les gens contaminent leurs propres familles».Il explique par ailleurs qu’«il y a beaucoup de porteurs sains qui transportent le virus et le dispersent. Le problème est que ces personnes ne le savent pas et du coup elles sont en contact avec leurs enfants, parents et grands-parents», ce qui facilite la prolifération de l’épidémie.M.Bitam précise que
l’augmentation des centres de prélèvements et d’analyses explique en partie la hausse du nombre de cas. «Nous en sommes à 30 et on va augmenter jusqu’à 50 centres de diagnostic», dit-il. Il signale également que le nombre journalier de malades pourrait dépasser «sans problème la barre des 1.000 cas».«Ce n’est pas inquiétant. Ce qui l’est, en revanche, c’est le nombre de décès. On a remarqué une certaine stabilité dans les chiffres qui ne dépassent pas les 13 décès par jour. C’est une stabilité qui nous rassure un peu», conclut le Pr Bitam.Le bilan officiel en date du 26 juillet fait état de 27.357 cas de contamination, 18.471 guérisons et 1.155 décès en Algérie.

دول غربية تدفع لوبيات مغربية للتهجم على الجزائر
حسب مجلة أفريك_آزي الفرنسية
2020/07/27 23
الكاتب: يونس.ن
فجرت مجلة أفريك_آزي الفرنسية، قنبلة من العيار الثقيل، بمقال لها نشر مساء أمس الأحد، بخصوص كيفية تعامل المسؤول المغربي تجاه الجزائر، مشيرة إلى أن المغرب استخدم لسنوات عديدة “استراتيجية التوتر الدائمة فيما يتعلق بجارتها الشرقية لجعلها تعدل موقفها المبدئي بشأن مسألة إنهاء الاستعمار في الصحراء الغربية”.و وصفت مجلة أفريك_آزي الخطوات المتخذة مؤخرا من طرف المغرب بأنها “هجوم بعنف وبطريقة لا أساس لها من الصحة” خاصة على المؤسسات المدنية والعسكرية للدولة الجزائرية.وذكرت المجلة الفرنسية أن “نظام المخزن” يستخدم وسائل الإعلام المقربة منه للتهجم على الجزائر، واصفا الهجومات الإعلامية المتكررة على الجزائر بأنها “حالة حرب من خلال التشهير، بأكثر الطرق خداعًا”. وتدرج المجلة ذلك على كونه “دليل عن درجة الكراهية التي لا يمكن تصورها والتي تكرسها دوائر معينة من المخزن ”.وفي ذات السياق، كشفت مجلة أفريك_آزي الفرنسية، أن الهجمات المتكررة على الجزائر ومؤسساتها المدنية والعسكرية، يتم بالاستعانة بلوبيات، هذه الأخيرة “مدفوعة بشكل كبير في فرنسا والولايات المتحدة وبلجيكا على وجه الخصوص”.وبالعودة لتصريح القنصل المغربي في وهران، فترى المجلة الفرنسية أنه “ليس صدفة”، بقدر ما ينبئ عن “الحالة الذهنية التي تحرك المسؤول المغربي تجاه الجزائر”. كما استدلت المجلة أيضا بتصريحات رئيس مجلس النواب المغربي، حبيب المالكي، لتي اعتبرتها المجلة دليل على ان “الحملة ضد الجزائر” التي تتسم ب” التضليل والشتائم والتشهير”، أنها “مدبرة على أعلى مستوى في التسلسل الهرمي للسلطة في المغرب”.

GoFast, leader en Algérie, rêve d’expansion en Afrique – Jeune Afrique
27 juillet 2020 à 14h40 | Par
Rémy Darras L’entreprise fondée par Arezki Idjerouidène, spécialisée dans l’acheminement d’équipements lourds, est confrontée à la concurrence des géants généralistes du secteur.« Avant toute chose, nous faisons une étude de la route. Nous vérifions qu’elle est en mesure de supporter le convoi. Nous pouvons même être amenés à l’aménager, voire à démonter puis à remettre en état un pont », explique Florian Wouters, directeur France de GoFast Freight Forwarding.Ce transitaire spécialisé dans l’acheminement de bout en bout des équipements lourds ne compte plus les solutions de transport qu’il a élaborées pour des projets industriels en Algérie. Un pays qui constitue le berceau de sa maison mère, le groupe Weaving (40 millions d’euros de CA en 2018), créé par le Franco-Algérien Arezki Idjerouidène, artisan dans les années 2000 du succès de
la compagnie aérienne Aigle Azur, disparue l’année dernière.
France : Benjamin Stora accusé de « complaisance avec l’Algérie »27-07-2020L’historien et chroniqueur français Jean Sévillia a vivement critiqué la nomination par
Emmanuel Macron de Benjamin Stora pour une mission sur « la mémoire de la colonisation et de la guerre d’Algérie ». Jean Sévillia a accusé Benjamin Stora de développer une approche « trop complaisante à l’égard de la lecture indépendantiste des événements, propagée par le pouvoir algérien ».L’historien Jean Sévillia, qui est également chroniqueur au Figaro Magazine estime que la nomination de Benjamin Stora n’est pas « le meilleur choix, même s’il n’est pas surprenant si l’on se souvient des différentes prises de position du chef de l’État à ce sujet: Emmanuel Macron avait en effet qualifié la colonisation de “crime contre l’humanité” lorsqu’il était candidat », a-t-il indiqué.Jean Sévillia indique que sur l’histoire de l’Algérie,
Benjamin Stora « est l’homme d’une thèse, et ce choix n’est évidemment pas neutre ». Et d’enchaîner que « ses travaux ont épousé la relecture de la présence française en Algérie par les mouvements indépendantistes, qui la considèrent comme injuste du début à la fin ». « Malheureusement, Benjamin Stora n’a travaillé pour l’essentiel que sur la mémoire algérienne, avec laquelle il est en sympathie, et ne connaît pas avec une grande précision la dimension militaire de la mémoire française de la guerre d’Algérie, par exemple, puisqu’il n’a pas travaillé sur les archives de l’armée française ».Le chroniqueur au Figaro Magazine et membre du comité scientifique du Figaro Histoire va plus loin en affirmant que Stora est « un historien, non pas des mémoires, mais de la mémoire algérienne de la guerre d’
Algérie ; et non un historien impartial ayant une égale connaissance des deux camps ou même des querelles internes à ces deux camps. C’est en cela que Benjamin Stora ne me paraît pas l’homme idoine car son approche est trop ignorante de la mémoire européenne, de celle des Harkis… Il n’a pas suffisamment une vision d’ensemble: sa vision est partielle, donc partiale », a-t-il ajouté.L’historien controversé considère à la fin que «
la mission confiée à Benjamin Stora paraît laisser entendre que la France est de toute façon coupable, et qu’il y aurait aujourd’hui encore des tabous: les actes de torture commis par certains soldats français sont aujourd’hui assez bien connus, mais les vrais tabous ne sont pas forcément là où l’on croit ».
Jean Sévillia remet en question le nombre des martyrs d’Algérie
Pour
Jean Sévillia, « l’État algérien s’est auto-légitimé à partir d’un discours historique très largement mythologique (il parle par exemple d’un million et demi d’Algériens tués pendant la guerre: le chiffre est en réalité de 250 000 dans l’ensemble des deux camps, ce qui est déjà énorme) ».Il accuse l’Algérie de tenir « un discours anti-colonialiste et entièrement à charge contre la
France et passe sous silence toute l’œuvre médicale et matérielle accomplir au cours de la présence française. Par exemple, les principaux monuments historiques de la ville d’Alger ont été construits par les Européens ». selon lui, « cette occultation n’est pas neutre ».

Les travailleurs en grève depuis une semaine : qui veut la tête du DG du port de Bejaïa ?27 Juil. 2020 à 11:04Cela fait une semaine que le port de Bejaia, l’un des plus importants ports du pays, le deuxième peut-être, est à l’arrêt, sans que cela ne fasse réagir ni l’entreprise de gestion des services portuaires, Serport, ni le ministère des Transports.Le port de Bejaïa est en effet paralysé par une grève des travailleurs, déclenchée le 20 juillet à l’appel de la section syndicale UGTA de l’Entreprise du port de Béjaïa (EPB).Les grévistes réclament le départ sans conditions du directeur de l’entreprise. Ils ont cessé toute activité, avec néanmoins un service minimum assuré au niveau du port pétrolier.Les exportations de pétrole et de gaz se poursuivent donc normalement, mais le reste de l’activité est à l’arrêt. Une énorme perte quand on connaît l’importance de cette infrastructure notamment pour le tissu industriel de la région.Première estimation chiffrée des pertes, 150 millions DA de chiffre d’affaires. Elle a été faite jeudi dernier, au quatrième jour du débrayage, par le principal concerné, le directeur Halim Kasmi, dont les travailleurs réclament le départ. Le manque à gagner devrait aussi être colossal pour le Trésor public mais aussi aux entreprises qui risquent de voir leur activité freinée par manque de matières premières ou d’équipements.Au septième jour de la grève, toutes les parties campent sur leurs positions. « J’ai été nommé par voie réglementaire et je ne partirai que par la voie réglementaire », assure le directeur contesté. « Le Conseil syndical demande mon départ sur des aspects qui ne sont pas légitimes. Pourquoi ? Parce que les résultats de gestion sont là et sont très positifs (…) Nous avons maîtrisé la situation née de la crise du Covid. Ils demandent mon départ sur des objectifs qui ne sont pas étayés et matérialisés », se défend-il.Si le directeur exclut son départ, pour les travailleurs, il s’agit de la principale revendication et elle est « non négociable ». Ils ont interdit à la section syndicale d’entamer des discussions sur ce point avec la direction. Le blocage est total et rien dans l’attitude des uns et des autres ne permet jusque-là d’entrevoir un début de solution.Le port de Béjaïa connait des perturbations de plusieurs mois. Des préavis de grève avaient été déposés en décembre et février derniers, et un débrayage a été déclenché en juin. C’était pour une histoire de représentation du partenaire social à l’assemblée générale ordinaire et une prime annuelle que les travailleurs avaient jugée dérisoire. Un mois après, ils sont de nouveau en grève pour réclamer un changement à la tête de l’entreprise.Sans préjuger de la justesse des revendications travailleurs et des arguments de la direction, il reste que le statu quo ne profite à personne et que le port de Béjaïa ne peut rester bloqué plus longtemps, a fortiori dans une conjoncture économique et sanitaire difficile.Une grande partie de l’activité économique dans la vallée de la Soummam, en Kabylie, à l’Est du pays et dans d’autres régions dépend de cette infrastructure. Une semaine d’arrêt, c’est la limite du tolérable pour un port d’une telle importance.Il est incompréhensible que son blocage se poursuive presque dans l’indifférence. Incompréhensible aussi est le silence de Djeloul Achour qui connaît très bien le Port de Bejaia qu’il a dirigé avant d’être promu à la tête de la Serport.Tout comme l’attitude de la centrale syndicale qui a même délégué un de ses cadres nationaux pour assister à l’assemblée générale qui a entériné le recours à cette option extrême. Alors qui veut la tête du PDG du port de Bejaïa, pour quelles raisons et quels objectifs, alors que le concerné se défend d’avoir les résultats de son côté ? Des questions qui, pour le moment, demeurent sans réponse.
Mebtoul : « La décroissance impacte le taux de chômage et le risque de tensions sociales »27-07-2020Le Président de la république a présidé un conseil des ministres le 26 juillet 2020 afin d‘évaluer les effets économiques et sociaux de la pandémie de la COVID-19, qui se font lourdement sentir en Algérie, plongeant le pays dans la récession, selon les données officielles du gouvernement, à l’instar de la majorité des pays du monde. Commentant les résultats de ce conseil des ministres, le professeur Abderrahmane Mebtoul estime qu’il est important dans le cadre d’une vision stratégique de relance économique, d’analyser l’impact de la baisse du taux de croissance en Algérie par exemple, sur le taux de chômage qui s’ajoute au taux officiel au 31 décembre 2019, en distinguant les emplois dans les segments productifs et les emplois improductifs tenant compte de la forte pression démographique, plus de 43 millions d’habitants en 2020 et plus de 50 millions horizon 2030 qui nécessitera un taux de croissance entre 8 et 9% pendant plusieurs années afin d‘atténuer les tensions sociales.Le professeur rappelle que fin mai début juillet, la banque mondiale anticipait une récession pour l’Algérie en 2020 de moins 6,4% , le FMI plus de 5% et la Banque africaine de développement (BAD) plus de 4%. Selon les données de l’ONS publiées le 25 juillet 2020, au 1er trimestre 2020, l’économie algérienne a enregistré une croissance négative de -3,9 %, contre une croissance positive (+1,3%) à la même période de 2019.« Les possibles conflits sociaux « représentent un risque pour la stabilité intérieure des pays, à un niveau rarement vu au cours des dernières décennies », peut-on lire dans ce rapport du cabinet britannique de conseil en gestion des risques. Le second semestre 2020 s’annonce explosif, selon un cabinet d’étude des risques. De nombreux pays en Afrique et en Amérique latine pourraient connaître d’importantes mobilisations populaires en raison de la crise économique induite par la Covid-19. Chaud devant ! La mise à l’arrêt d’une partie de l’économie mondiale risque de fortement augmenter les tensions sociales dans de nombreuses parties du monde dans les années à venir. Les conflits sociaux « représentent un risque pour la stabilité intérieure des pays, à un niveau rarement vu au cours des dernières décennies », indique l’organisme », écrit M.MebtoulAu total, 37 pays ont été identifiés « qui feront face à des troubles majeurs durant le second semestre 2020 ». La deuxième partie de l’année s’annonce compliquée au Nigeria, en République démocratique du Congo, en Iran, en Ethiopie, au Bangladesh, au Pakistan, au Chili, en Algérie, ou encore en Egypte. Des pays où d’importantes tensions sociales existent déjà et où les rapports entre les gouvernants et les gouvernés sont difficiles.Pour Mebtoul, la saison s’annonce notamment explosive en Afrique subsaharienne. Le nombre de manifestations risque d’augmenter « en raison du déclin économique, de la pauvreté et de l’incapacité à garantir des approvisionnements alimentaires adéquats », selon Verisk Maplecroft. D’importantes manifestations ont traversé récemment le Mali, où le pouvoir est contesté, notamment par l’imam Dicko. Sans surprise, en Amérique Latine, les troubles devraient notamment augmenter au Venezuela, en proie depuis de nombreuses années à une forme larvée de conflit civil entre le gouvernement Maduro et l’opposition.Ces 37 pays font état d’un « faible taux de récupération », qui risque de les empêcher de traverser facilement les années à venir, et qui les place face à un risque social pouvant éclater sur une période allant jusqu’à trois ans, continue à expliquer le professeur. Ce « faible taux de récupération » est défini par différents facteurs, comme le dynamisme économique, la force des institutions étatiques, la connectivité numérique, la sensibilité de la population, ou encore le risque de catastrophes naturelles ou d’attaques terroristes. Pour autant, ajoute-t-il, d’autres pays plus riches devraient encore connaître d’importants mouvements sociaux. Ce serait notamment le cas des Etats-Unis, selon Verisk Maplecroft. Le pays a connu d’importantes mobilisations liées au mouvement Black Lives Matter, depuis la mort de George Floyd, un homme noir tué lors d’une intervention de police à Minneapolis. Les protestations pourraient reprendre sur fond de chômage de masse lié à la crise économique, prévoit M. Mebtoul.
L’Algérie, l’un des rares pays au monde qui ne soutient pas ses entreprises face au COVID-1927-07-2020Enorme déception. 5 mois après le début de la pandémie du COVID-19 en Algérie avec une paralysie économique entière du pays, les entreprises algériennes n’ont reçu aucun soutien de la part de leurs autorités pour survivre face à l’une des pires crises financières et économiques du monde contemporain. L’Algérie fait partie des rares pays au monde qui ne soutiennent pas financièrement leurs entreprises en grosses difficultés. Faisons un tour d’horizon. Sur le continent africain, de nombreux pays ont mis en place des programmes d’aides concrètes pour accompagner leurs entreprises nationales durant cette période délicate de crise sanitaire. Au Sénégal, les autorités ont mis en place un Programme de résilience économique et sociale (PRES) afin de consacrer 354 millions $ à la lutte contre la covid-19. Plusieurs domaines d’activités seront ciblés par le financement, notamment la pêche, l’agriculture, le tourisme, l’industrie manufacturière et le commerce de détail.En Afrique du Sud, le pays le plus touché par la pandémie du COVID-19 avec plus de 6700 morts et 450 mille de cas confirmés, le gouvernement a mis en place des mesures pour soutenir les entreprises, avec notamment 10 milliards d’euros de garanties de prêts. En Afrique du Sud, les banques ont été fortement mobilisées pour venir en aide aux entreprises. A titre d’exemple, FirstRand Bank a ainsi lancé l’initiative SPIRE (SA Pandemic Intervention and Relief effort) en appui au gouvernement local et à ses partenaires dans la lutte contre le Covid-19. L’objectif de cet outil financier est de soutenir des entreprises médicales chargées des tests et de la production d’outils de protection de première ligne.Au Nigeria, une coalition de banques locales ont déployé l’équivalent de 300 Millions d’euros pour soutenir le tissu économique local. La Côte d’Ivoire a mis en place dés la fin du mois de mai l’installation d’un fonds de soutien Covid-19 aux PME doté de 150 milliards de FCFA soit l’équivalent de 230 millions d’euros. Pour être éligible au fonds créé pour soutenir les entreprises impactées par la COVID-19, il faut être une entreprise dont le chiffre d’affaires n’atteint pas un milliard de FCFA, à savoir les 15 millions d’euros, être en activité effective et continue sur les deux années fiscales 2018 et 2019 au moins et être à jour de ses déclarations fiscales et sociales au 31 décembre 2019.Auparavant, la Côte d’Ivoire a imaginé un plan de soutien économique, social et humanitaire pour limiter les dégâts de la pandémie du COVID-19. la mise en place d’un fonds de soutien au secteur privé pour un montant de 250 milliards de FCFA, soit l’équivalent de 380 millions d’euros, prenant en compte le renforcement du soutien aux PME pour au moins 100 milliards de FCFA, à savoir l’équivalent de 150 millions d’euros, et la mise en place de fonds de garantie, afin d’avoir un effet de levier sur l’accès au crédit.Au Maroc, l’impact de la crise sanitaire sur la situation économique a été pris très sérieux depuis le début dés les premières semaines de la pandémie du COVID-19 au mois de mars dernier. Le Maroc a décidé ainsi de mettre en place un fonds de soutien pour l’économie qui a accumulé près de 3 Mds EUR par l’Etat et soutenu par des dons privés et des fortunes locales.L’Union Européenne a apporté une contribution exceptionnelle de 450 M EUR à ce fonds. Les autorités marocaines procèdent également à la création d’un Comité de Veille Economique. Mise en place d’une indemnité pour les personnes se retrouvant au chômage (environ 700000 personnes concernées), et d’aides pour le secteur informel (allocation minimum), mise en place d’un crédit à taux 0 pour les autoentrepreneurs, le Maroc lance même une garantie exceptionnelle, à savoir un nouveau mécanisme de garantie appelé « DAMANE OXYGENE ». Ce nouveau produit de garantie vise la mobilisation des ressources de financement en faveur des entreprises dont la trésorerie s’est dégradée à cause de la baisse de leur activité. Il couvre 95% du montant du crédit et permet ainsi aux banques de mettre en place rapidement des découverts exceptionnels pour financer le besoin en fonds de roulement des entreprises cibles.Ce mécanisme est destiné en priorité aux petites et moyennes entreprises dont le chiffre d’affaires ne dépasse pas l’équivalent de 18 millions d’euros. Il a été ensuite élargi aux entreprises qui réalisaient un chiffre d’affaires de 45 millions d’euros par an avant le début de la pandémie du COVID-19.En Tunisie, le gouvernement a pris aussi une panoplie de mesures de soutien aux entreprises à été instaurée depuis le 21 mars 2020 dont la création d’un fonds de soutien aux PME d’un montant de 300 MDT, à savoir l’équivalent de 91 millions d’euros. Les entreprises tunisiennes ont bénéficié également d’un rééchelonnement de leurs dettes fiscales sur une période pouvant atteindre 7 ans. Et concernant le secteur du tourisme, agences de voyages et de l’hôtellerie, violemment touché par les conséquences de la pandémie du COVID-19, la Tunisie a mis en place un fonds de 153 millions d’euros pour octroyer des crédits aux acteurs de ce secteurs sur une durée de 7 ans avec deux années de grâce. Ces crédits seront alloués jusqu’au 31 décembre 2020.Par rapport à tous ces pays africains et voisins, l’Algérie fait figure de “nain” avec ces mesures superficielles ne comportant ni crédit, ni aide financière pour les travailleurs, ni fonds de soutien financier au profit de ses propres entreprises. Face à la COVID-19, l’Algérie a perdu son statut de “géant africain” et devient un Etat totalement inefficace pour sa propre population.
Les Contrats Fictifs De Ces Privilégiés Du Système Payés Par Sonatrach !27-07-2020Après la confiscation totale du pouvoir par le clan de l’ex Président déchu Abdelaziz Bouteflika à partir de l’année 2010, un certain nombre de privilégiés avait pu bénéficier de contrats de conseillers externes au niveau de Sonatrach. Le nombre de ses favorisés du système qui était de 21 personnes en 2011, a pu atteindre 84 personnes à partir de 2016…En plus des salaires mensuels faramineux avoisinant les 450 000 DA, et des avantages notifiés dans les contrats de ses ‘’conseillers fantomatiques’’, la plupart de ses ‘’recommandés par le Régime’’ n’ont fait acte unique de présence que le jour de la signature de leur contrat.Ces personnes bien nées ou gâtées par la Issaba étaient toutes recommandées par la Présidence, le Ministère de l’Energie, quand ils n’étaient pas eux-mêmes d’anciens retraités du secteur de l’énergie, à l’instar de messieurs Attar (l’actuel Ministre de l’Energie), Bouhadouda, Hamel, Hached, Zitouni, ainsi que les filles et fils de la haute sphère de la Présidence telles les nièces de Abdelaziz Bouteflika, famille de Djiar, Raouraoua…Avec l’émergence du Hirak et les contestations populaires nées d’un ras le bol généralisé ayant mené à la chute de Bouteflika, Monsieur Hachichi, l’ex PDG de la Sonatrach, a mis progressivement fin à ces différents contrats.Malheureusement, l’actuel PDG, Toufik Hakkar a de nouveau réactivé cette ancienne pratique illégale et a procédé au renouvellement de certains contrats à l’instar de celui de Ali Hached, l’actuel conseiller du PDG de Sonatrach pour les activités de commercialisation et ce, suite à la nomination de Fatiha Neffah, qui serait selon plusieurs sources internes la maitresse même de Hakkar et qui jouit d’une indulgence flagrante de la part de la Direction Générale malgré son incompétence totale à gérer le département névralgique de la commercialisation.Sur décision de certains conseillers à la Présidence, que l’on dit encore proches du clan de Bouteflika et après avoir exploité les rapports des services de renseignements sur Sonatrach, Attar a été sommé de pallier à cette situation, et de diligenter un audit.Il faut dire l’incompétence de Toufik Hakkar est de plus en plus décriée en haut lieur. Preuve en est, son projet consistant en la mise en place des textes d’applications relatifs à la nouvelle loi des hydrocarbures, qui devrait permettre de rehausser les réserves et la production de l’Algérie en matière d’hydrocarbures avec des partenaires étrangers, a été un flop retentissant.Pour rappel, la nouvelle loi des hydrocarbures a été confié aux experts du cabinet américain Curtis, Mallet-Prevost, Colt & Mosle LLP, qui ont travaillé avec l’actuelle équipe dirigeante de Sonatrach, dont Toufik Hakkar, Fethi Arabi, Amine Mélaika et la fameuse Fatiha Neffah.Ce cabinet avait présenté à l’Algérie une nouvelle loi des hydrocarbures qui nécessitait, pas moins de 90 textes d’application pour la rendre effective.Ce chantier pharaonique a été confié à l’actuelle équipe dirigeante de l’entreprise publique d’Hydrocarbure, en qualité de Chef du projet, épaulée par les services du Ministère de l’Energie, d’ALNAFT et de l‘Agence de Régulation des Hydrocarbures.Or avec les différents mouvements opérés par l’actuelle équipe dirigeante du clan de Toufik Hakkar, et la mise à l’écart des cadres et des compétences de la Sonatrach, les objectifs juridiques et légaux de la nouvelle loi n’ont toujours pas été atteints…En effet, l’actuelle équipe dirigeante a créé un vide en matière de compétences dans les différents domaines, et les projets des textes d’applications présentés aux représentants du secrétariat général du gouvernement, de la commission énergétique de l’APN et du Ministère de l’Energie ont été rejetés dans leur intégralité !Le projet d’élaboration des textes d’application a depuis été récupéré par l’actuel ministre de l’énergie et ont été confié à l’agence ALNAFT et des rumeurs persistantes font état du départ certain de la Direction Générale de la Sonatrach… Une fois encore.Le Président de la République est-il au fait de ce qui se trame autour de lui et qui fait tant mal à l’Algérie ?
Fabienne Outar
Des retraités passent la nuit devant les bureaux de poste pour retirer leur pension27-07-2020Par Mounir Serraï – De très nombreux retraités souffrent le martyre pour pouvoir retirer leur pension avant l’Aïd El-Adha. D’interminables files d’attente se sont constituées devant les bureaux de poste à travers le territoire national. Si dans certains bureaux de poste des efforts ont été consentis pour créer un minimum de conditions d’attente dans le respect des mesures barrières contre le coronavirus, c’est loin d’être le cas partout.Des images désolantes ont été postées sur les réseaux sociaux où l’on voit des retraités collés les uns aux autres dans de longues files d’attente sous un soleil de plomb en ce mois de juillet caniculaire. Et attendre de très longues heures ne garantit pas le retrait de la pension, puisque les bureaux de poste ont un solde journalier limité. Certains témoignages affirment que des retraités sont à leur troisième jour d’attente pour retirer leur misérable pension, en vain.C’est ainsi que certains d’entre eux s’installent devant les bureaux de poste à des heures improbables (2 h ou 3 h du matin) pour s’assurer de pouvoir enfin encaisser son chèque. Agés et souffrant majoritairement de maladies lourdes, les retraités passent ainsi une épreuve difficile à la veille de l’Aïd.Rien n’est finalement fait pour leur éviter ces moments d’angoisse, de fatigue et de risque sanitaire. Le dispositif mis en place par Algérie Poste pour répartir le retrait des pensions, selon le dernier chiffre du numéro de compte, s’avère un échec total au vu des cohortes humaines qui se constituent quotidiennement devant ses bureaux, partout sur le territoire national.Des scènes qui nous renvoient au sous-développement dont souffre le pays à tous points de vue. Si l’organisation du retrait d’une pension de retraite pose problème, comment l’Etat va-t-il affronter la crise économico-financière dans laquelle se trouve le pays ?M. S.

Agression d’un citoyen par un policier à Tlemcen : la justice ouvre une enquête - Algerie360
27-07-2020
Le parquet près le tribunal de Maghnia dans la wilaya de Tlemcen a annoncé ce lundi avoir donné des instructions aux autorités compétentes, pour l’ouverture d’une enquête sur l’incident de la vidéo montrant un policier agresser un citoyen.
Selon le communiqué du parquet rapporté par l’agence officielle, « le bureau de poste de la ville de Maghnia a connu il y a quelques jours une anarchie, ce qui a nécessité l’intervention des services de sécurité afin d’organiser les citoyens ». Et c’est là qu’un citoyen ait été physiquement agressé par un policier. La vidéo de la scène a été largement relayée sur les réseaux sociaux.Le parquet a indiqué que « conformément à l’article 11, paragraphe 3 du Code de procédure pénale, et dès que nous avons eu connaissance de l’incident, des instructions ont été données aux autorités compétentes afin d’ouvrir une enquête sur les faits et de vérifier la véracité de cette vidéo publiée et d’en déterminer les responsabilités ».Rédaction d’Algerie360
Algérie : « Ne stockez pas votre argent à la maison », Tir alerte27-07-2020
Algérie – Le président du Conseil national économique et social (CNES), Rédha Tir invite les Algériens à ne pas thésauriser l’argent en liquide dans les maisons.
Intervenant sur le plateau de la chaîne TV d’
Ennahar, Rédha Tir a fait part de son analyse concernant la relance économique nationale; soutenant que les principaux points reposent sur l’édification d’un plan pour sortir du déficit budgétaire; tout en procédant à une réforme du budget de l’État, ainsi qu’a une révision des systèmes fiscaux et bancaires. D’où son appel aux citoyens Algériens de « ne pas stocker de l’argent à la maison », une tendance fortement observée en Algérie.Poursuivant dans le même sillage, le président du CNES; a expliqué qu’en effet ce phénomène de liquidités circulant en dehors du canal bancaire est un véritable fléau; qui freine et contraint l’aboutissement des réformes déjà en cours; visant à récupérer l’argent capitalisé au niveau du marché noir.Pour lui, afin d’intégrer les fonds du circuit informel et
les utiliser comme moyen de relance et
de croissance économique; cela doit nécessiter des outils bien étudiés. Selon lui tous les acteurs économiques et les intermédiaires sont concernés. « L’État doit inciter ces derniers à opter pour le paiement par chèque et
généraliser les terminaux de paiements électroniques (TPE). Ce qui représente une solution qui permet d’éviter la circulation fréquente de cash »; a-t-il expliqué.
Un manque de confiance en vers les institutions financières de l’État ?
Toujours dans le cadre de la récupération de l’argent thésaurisé dans les maisons, Tir a indiqué que les citoyens devraient faire confiance à aux institutions financières de l’État. Par ailleurs, l’intervenant a signalé qu’afin de réussir à dépasser l’impact de la crise éco-sanitaire, la mise en place de politiques collaboratives entre les organismes socio-économiques et le gouvernement a porté ses fruits.Il est utile de rappeler dans ce contexte, que la présidence de la République a instruit ce 26 juillet,
l’attribution d’une aide financière d’une valeur de 30.000 dinars; étalée sur une période de trois (3) mois; afin d’indemniser les opérateurs des petits métiers impactés durant la période de confinement. Il s’agit notamment des coiffeurs, des chauffeurs de taxi et des artisans.Revenons à l’enseignant d’économie à l’école nationale supérieure de management, nommé à la tête du CNES en mars dernier; celui-ci a affirmé que
cette double crise est un excellent moyen engageant l’amélioration des conditions du climat d’investissement; qui repose sur la modernisation des administrations du pays; dont la numérisation des outils de gestion informatique des dépenses de l’État; et celle de l’administration fiscale.
Non, ce n’est pas vrai : le général Toufik n’est pas revenu à sa maison à Hydra27-07-2020Une Fake News basée sur des rumeurs massivement propagées sur les réseaux sociaux a trompé l’opinion publique en Algérie. Cette Fake News affirmait que le général Toufik, le célèbre ex-patron du DRS, aurait été libéré de prison pour rejoindre son domicile familial à Hydra. Il s’avère que cette information est totalement fausse et infondée, a-t-on pu confirmer au cours de nos investigations.Le général Toufik n’est à la prison militaire Blida parce qu’il est hospitalisé depuis plusieurs semaines à l’hôpital militaire universitaire de Bouchaoui spécialisé dans la rééducation fonctionnelle. Il n’est pas admis dans un chalet luxueux comme le laissaient entendre les rumeurs, mais dans une simple chambre d’hôpital. Cette hospitalisation fait suite à l’opération chirurgicale subie par le général Toufik à l’hôpital militaire d’Ain Naadja au mois de janvier 2020. Le général Toufik s’est fracturé son épaule pendant son incarcération à la prison militaire de Blida dans laquelle il avait été placé en détention depuis mai 2019. En juillet 2019, un médecin de la santé militaire a ausculté le général Toufik. Ce médecin avait requis une intervention chirurgicale dans les plus brefs délais au regard de l’âge avancé de l’ex-patron du DRS, à savoir 81 ans. Mais c’est le défunt Ahmed Gaid Salah qui a refusé lui-même la programmation de cette opération chirurgicale obligeant ainsi la justice militaire à présenter le général Toufik au tribunal militaire de Blida le 23 septembre 2019 dans un état de santé chancelant.Malgré les réserves des avocats et les protestations des proches du général Toufik, ce procès sera maintenu et l’ex-patron du DRS n’a pas reçu les soins nécessaires pour améliorer son état de santé. Il aura fallu attendre le décès d’Ahmed Gaid Salah, l’ex-chef d’Etat-Major de l’ANP le 23 décembre 2019, pour que le général Toufik soit admis à l’hôpital militaire d’Ain Naadja au mois de janvier 2020.Après avoir été opéré le 15 janvier, le général Toufik quitte l’hôpital militaire d’Ain Naadja pour retrouver la prison militaire de Blida. Les médecins prescrivent des séances de rééducation fonctionnelle et l’ex-patron du DRS se retrouve ensuite hospitalisé à Bouchaoui pour une durée qui dépasse les deux mois. Et pour l’heure, aucune remise en liberté du général Toufik n’a été décidée par la justice militaire.Le 10 février 2020, le procès en appel tenu au tribunal de militaire de Blida a condamné le général Toufik à la même peine prononcée lors du premier procès, à savoir 15 années de prison ferme. Mais le dossier ne s’est pas arrêté là et l’affaire est, désormais, entre les mains de la Cour Suprême qui risque de demander un autre procès puisque le premier procès a été orchestré dans des conditions injustes et sous la pression de l’autoritarisme du défunt Ahmed Gaid Salah qui voulait à tout prix se venger contre son adversaire politique le général Toufik.Aujourd’hui encore, les proches de l’ex-patron du DRS estiment qu’il est incompréhensible de maintenir le général Toufik en détention alors que ceux qui l’ont mis en prison sont “décédés” comme Gaid Salah ou déchus comme l’ex-patron de la DGSI, l’influent général Wassini Bouazza. Plusieurs sources nous ont confié qu’il y a encore des résistances au sommet de l’Etat empêchant ainsi la remise en liberté du général Toufik. D’autres sources avancent, au contraire, que le général Toufik sera libéré bientôt au moment opportun.Rappelons que le général Toufik comme Said Bouteflika et
Athmane Tartag dit « Bachir », ainsi que Louisa Hanoune, secrétaire générale du Parti des travailleurs ont été accusé d’avoir fomenté un complot contre l’autorité de l’Etat et le haut commandement militaire de l’armée algérienne en tentant d’organiser une transition dirigée par l’ancien président de la République Liamine Zéroual.Trois réunions secrètes ont eu lieu à cet effet. Une première entre Saïd Bouteflika et le général Toufik, puis une deuxième à laquelle s’est jointe Louisa Hanoune. Sollicité par Toufik, Liamine Zéroual est venu le 30 mars à Alger – depuis Batna, où il réside – , mais a fermement décliné l’offre de revenir provisoirement au pouvoir.