Sur une invitation aimable du Délégué Général de l'Union algérienne des sociétés d’assurance et de réassurance (UAR), M. Abdelhakim BERRAH, le Président du Conseil National Economique, Social et Environnemental (CNESE), le Professeur Mohamed BOUKHARI, a pris part, mercredi 9 juillet 2025, aux travaux de la troisième édition de la Conférence arabe des actuaires, organisée cette année en Algérie sous le thème "Vers des sociétés plus résilientes", par la société "Mena Money" à l’hôtel El Aurassi.
Dans un discours du ministre des Finances, prononcé en son nom par le Chef de la division des activités financières à la Direction générale du Trésor et de la Comptabilité, M. Hassan BOUDALI, le ministre a souligné que la science actuarielle (analyse et contrôle des risques) permet une compréhension plus approfondie des dynamiques des contextes économiques. Ce qui aide à éclairer les politiques publiques, à anticiper et à gérer efficacement les risques, tout en renforçant la résilience des systèmes économiques face aux chocs. Aoutant que la capacité à prédire et maîtriser les données est devenue "une condition impérative" pour la durabilité des économies, notamment celles émergentes.
À cet égard, le Président de l’Union algérienne des sociétés d’assurance et de réassurance (UAR), Youcef BEN MESSAÏA, a indiqué que l’UAR a agréé sept experts actuaires, tandis que 53 étudiants se sont spécialisés dans ce domaine à l’Université des Sciences et de la Technologie Houari Boumediene (USTHB). Par ailleurs, la création récente de l’Association des actuaires algériens constitue une étape supplémentaire vers la régulation de la profession et la promotion du professionnalisme.
La première journée de la conférence, qui s’est tenue du 8 au 10 juillet avec la participation de plus de 500 experts issus de pays arabes et européens, a été marquée par plusieurs sessions abordant des thèmes variés, dont l’intégration des sciences actuarielles dans la finance innovante, les approches actuarielles dans l’assurance santé, la régulation des marchés arabes, le développement des micro-assurances, ainsi que l’évaluation des risques climatiques et leurs implications économiques.