Date de publication: 02/07/2020 | Auteur(s): Administrator | Tags: Divers | Visites: 14

Salah Goudjil : "la proclamation du 1er novembre n’a pas dit qu’on va bâtir un État islamique" - Algerie360

02-07-2020

Lors de l’adoption par le Conseil de la Nation, mardi dernier, de la loi instituant la journée du 8 mai comme Journée nationale de la mémoire, le président du Conseil de la Nation, Salah Goudjil est longuement revenu sur la proclamation du 1er novembre 1954.

Rappelant que le document prône l’édification d’une République démocratique, populaire et sociale dans le respect des préceptes de l’Islam, Goudjil affirme que la déclaration du 1er novembre ne signifie nullement l’édification d’un État religieux après la réalisation de l’indépendance du pays, a rapporté hier mercredi le quotidien le Soir d’Algérie.

« Le 1er novembre n’est pas fait au nom d’un parti politique ou d’un zaïm. Son slogan est « du peuple au peuple ». Il énonce l’édification d’un État démocratique, populaire et social, dans le respect des principes de l’Islam », a-t-il en effet déclaré.

Or, « la proclamation n’a pas dit qu’on va bâtir un État islamique. Notre religion était colonisée au même titre que la terre et le peuple », ajoute le président du Sénat. Néanmoins, Salah Goudjil estime que la France a colonisé l’Algérie, y compris sa religion, ajoutant qu’il fallait libérer aussi l’Islam une fois le pays indépendant.

Pour le même interlocuteur, « il est temps d’approfondir et d’interpréter cette déclaration avec son vrai sens, comme pensée par ses auteurs ».

 Soufiane Djilali (Jil Jadid): « L’élite politique doit pouvoir discuter, dialoguer et négocier »

01-07-2020

Un peu plus d’un an après le début du Hirak, quel bilan peut-on en tirer ?

Le bilan sera apprécié différemment selon la perspective dans laquelle on se place. A court terme, le bilan est mitigé. Certes, Bouteflika n’a pas réussi à faire passer son 5ème  mandat, ni à prolonger le 4ème.  Son clan s’est totalement effondré et les procès judiciaires révèlent les incroyables scandales d’une classe politique prédatrice et corrompue sans limites. Mais en même temps, l’opinion publique reste sur sa faim, pour le moins dubitative, et même souvent hostile au nouveau pouvoir. Les Algériens ont le sentiment d’être de nouveau embarqué dans un processus qui ne fait que perpétuer le « système ». Sur le plan psychologique, il n’y a pas eu de rupture nette et évidente avec le passé. Les Algériens n’arrivent donc pas à percevoir le changement. Dans une logique du long terme par contre, je pense qu’il y a de grandes possibilités pour l’Algérie de passer à autre chose. Les dynamiques historiques, sociologiques, économiques et géopolitiques concourent à créer des conditions initiales à même d’installer une évolution positive. Le Hirak aura été un moment de ré-aiguillage du destin du pays. Au final, j’ai presque envie d’inverser la célèbre maxime pour dire que rien de visible n’a changé pour que tout change ! Mais bon, les défis devant nous sont immenses et les possibilités d’erreurs ou de dérives ne sont pas complètement annulées, loin de là !

Vous avez mené votre combat contre l’ancien régime bien avant la déferlante populaire dans la rue, pensez-vous que l’objectif est aujourd’hui atteint ?

Disons un premier objectif a été atteint. Rien n’aurait pu être envisagé avec le système Bouteflika. Il avait enserré la société dans ses griffes et une explosion populaire dévastatrice aurait pu mener à l’irrémédiable. La configuration politique actuelle n’a été ni envisagée ni préparée. Nous vivons réellement un moment politique inédit qui est la résultante d’une série d’évènements incontrôlés. La situation peut devenir fertile pour peu que l’on sache la rentabiliser. Les anciens carcans ont sauté et les précédentes règles du jeu ont été brouillées, mais en même temps, une recomposition politique avec des segments réarrangés offre un nouveau potentiel. Il ne faut jamais oublié que notre objectif stratégique en tant qu’opposition démocratique est de mettre le pays sur la voie de la construction de l’Etat de droit. Le chemin pour y mener est semé d’embûches mais il est maintenant praticable. A nous d’assumer notre rôle et de savoir comment influencer le pouvoir pour qu’il s’y engage. C’est jouable aujourd’hui.

Les pouvoirs publics ont proposé une mouture de la future Constitution. Les propositions du pouvoir n’ont pas suscité le débat escompté. Pensez-vous que nous avons raté une opportunité pour débattre de l’avenir de notre pays?

Il n’y a pas eu le débat souhaité. La classe politique actuelle n’a pas voulu ou n’a pas été en mesure de l’animer. Pourtant, il y avait matière à débat. L’opposition s’est calée sur les slogans du Hirak qu’elle a elle-même fabriqué ou en tous les cas contribué à les radicaliser. Elle s’est retrouvée prisonnière d’un populisme facile et simpliste. Sincèrement, l’opposition n’a pas pu évaluer les vrais rapports de force en présence ni ses propres contradictions. Nous sommes revenus en fait à avant Mazafran I de 2014. Morcelées, idéologisées et déstructurées, les oppositions sont retombées dans leurs travers d’antan car elles n’arrivent pas à accepter dans les faits sa diversité. Voyez comment les appels à structurer le Hirak sont récurrents en espérant toujours une hypothétique représentation unitaire. Inconsciemment, on croit toujours que le peuple (ici le Hirak) doit construire de manière pyramidale une structure de représentation. Pourtant, il y a eu des dizaines de réunions de partis politiques et de la société civile. Avec toujours les mêmes résultats, les mêmes échecs. Il y a comme une incapacité à prendre ses propres responsabilités et construire, chacun selon ses convictions, son mouvement, quitte à se regrouper par affinité dans une deuxième phase.Après près d’une année et demi du déclenchement du Hirak, pas un seul nouveau parti n’a émergé, aucun nouveau projet n’a été mis sérieusement sur rails. Et que l’on ne me dise pas que c’est de la faute au pouvoir ! Les gens se défoulent de façon pulsionnelle dans les réseaux sociaux et c’est tout !

Certains ont refusé d’en débattre sans même connaître le contenu de la mouture, qu’est ce que vous en dites ?

Ecoutez, nous sommes malheureusement dans une logique de rapport de force. C’est l’une des conséquences de notre culture qui conçoit les rapports politiques dans une relation de dominant/dominé. Autrement dit, soit vous êtes vainqueur d’un rapport de force et vous devenez le dominant, soit vous le perdez et vous êtes dominé ! Je pense qu’il y a un long travail pédagogique à mener. L’élite politique doit pouvoir discuter, dialoguer et négocier sans que cela n’apparaisse comme une forfaiture.

Il est vrai aussi que l’inconscient collectif véhicule l’image du pouvoir comme une volonté extérieur au peuple et qui les opprime. Cela est inscrit dans notre mémoire car nous avions vécu plusieurs siècles sous l’emprise étrangère. Maintenant, le pouvoir en soi est devenu, dans notre perception, une entité négative. On a vu par exemple des opposants notoires devenir ministre. Au lieu de s’en réjouir, l’opinion publique les condamne. A ce jeu, l’objectif ne devient pas comment faire parvenir nos idées dans les centres de décisions mais éliminer le pouvoir en tant que tel. Autrement dit, souvent l’Algérien veut briser le pouvoir quel qu’il soit et non pas l’utiliser dans un sens ou l’autre. C’est pour cela que les observateurs parlent de nihilisme anarchiste.

Vous avez récemment annoncé la prochaine libération de certains détenus, la même information a été confirmée par une voix officielle, à savoir le porte-parole de la présidence. Est-ce pour vous une volonté de la part du président de la République d’apaiser les esprits et d’engager le pays sur de nouvelles voies ?

C’est exactement ce que j’avais compris. Le Président de la République avait promis ce geste à travers un parti politique qui avait accepté le principe du « rapport de raison » en lieu et place du « rapport de force ». En l’occurrence, Jil Jadid avait eu la primeur de cette annonce, non pas que nous avions négocié ou « tourné la veste » ou que sais-je encore mais tout simplement que nous devenions un argument politique favorable au dialogue. Le Président a voulu dégeler le climat et probablement espérer une baisse des tensions pour mieux aborder la phase du débat sur la Constitution. Malheureusement, les agitateurs professionnels et les Che Guevara se sont sentis menacés dans leur agenda et ont voulu transformé une démarche généreuse en une opération de « com » pour tenter de faire avorter toute possibilité d’apaisement et de dialogue. L’histoire, de toutes les façons, jugera !

Le seul débat suscité par la mouture de la nouvelle Constitution reste celui lié aux constantes. N’est-il pas temps pour le pays d’engager de réels débats de société loin de l’invective et des idéologies?

Parfaitement. Il faut apaiser les esprits, s’éloigner des idéologies castratrices de la pensée libre et aller sereinement vers les débats d’idées. Vous savez, notre société sort peu à peu d’une phase de transition sociologique éprouvante. Ses anciennes structures traditionnelles se sont effondrées et les Algériens se sont retrouvés dans un monde sans références stables. L’évolution générale du pays s’oriente vers la sécularisation, l’individualisme et le consumérisme. Ce sont les caractéristiques d’un monde moderne en devenir. Notre problème est que personne n’a réfléchi à cette transition. Notre modernité en devenir est impensée. Autrement dit, on risque de se retrouver dans une « modernité » sans aucun sens, un désordre sociétal qui s’installe de façon spontanée. Ce ne sera ni une société traditionnelle ni une société moderne cohérente mais une forme de désordre dans lequel chacun vivra selon ses propres croyances qu’il aura construit avec des petits bouts de vérité et d’erreurs. Les traditions se sont formées sur des siècles dans une dialectique entre les besoins de l’individu et ceux du groupe en conformité avec le milieu dans lequel ils vivaient. Aujourd’hui, le groupe explose, le milieu s’est mondialisé et l’individu se perd dans un monde qui ne fait plus sens.Voilà le débat que veut introduire Jil Jadid par le biais de son projet de société. Pour le moment, je reconnais que l’élite universitaire ou politique ne s’y intéresse pas beaucoup mais je ne perds pas espoir. Viendra le moment où cette élite finira par comprendre que son rôle n’est pas de faire de la surenchère sur les slogans populaires mais au contraire de les traduire en un véritable projet pour la Nation !

Les révélations du Libanais Salamé qui expliquent le complot contre Lamamra

02-07-2020

Par Mohamed K. – L’ancien envoyé spécial de l’ONU en Libye a remué le couteau dans la plaie. Quatre mois après sa démission, Ghassan Salamé a crevé l’abcès dans un entretien audio accordé au Centre du dialogue humanitaire et dénoncé ce qu’il qualifie d’«hypocrisie» de pays membres du Conseil de sécurité de l’ONU. L’accusation est suffisamment grave pour expliquer l’imbrication et le prolongement du conflit armé libyen qui s’enlise, neuf ans après son déclenchement par Sarkozy et Cameron.

Le diplomate libanais, qui accuse ces pays de l’avoir «poignardé dans le dos» en sabotant une conférence nationale qui devait réunir les belligérants autour d’une même table et en appuyant, dans le même temps, l’offensive de Khalifa Haftar contre Tripoli, explique ainsi, indirectement, les raisons qui ont empêché la désignation de l’Algérien Ramtane Lamamra pour lui succéder. La révélation de Ghassan Salamé confirme le complot qui a été ourdi contre l’ancien ministre des Affaires étrangères sur lequel le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, avait jeté son dévolu pour le représenter en Libye et tenter de relancer le dialogue entre les frères-ennemis libyens et mettre fin à la guerre civile qui ravage le pays.

Ramtane Lamamra, qui avait la capacité de rapprocher les points de vue et d’aider à faire taire les armes en Libye, était perçu comme une menace pour les pays «importants» dont Ghassan Salamé affirme que leurs dirigeants «n’ont plus aucun scrupule». Rompu aux méandres de la diplomatie souterraine, le diplomate algérien a préféré jeter l’éponge pour avoir compris la manœuvre et s’être mis à l’évidence que, comme pour un Ghassan Salamé dépourvu de tout rôle dans le règlement du conflit libyen, les conjurations, qui vont bon train dans les coulisses à Manhattan, allaient rendre sa mission «très problématique» dans un «système international en place complètement déréglé».

M. K.

Karim Tabbou sera libéré aujourd’hui (avocats)

Politique 02 Juil. 2020 à 10:03

Karim Tabbou sera remis en liberté ce jeudi 2 juillet, annoncent plusieurs avocats et le Comité national pour la libération des détenus (CNLD). Les conditions de remise en liberté du leader de l’UDS ne sont pas encore connues.

Karim Tabbou est emprisonné depuis le 26 septembre 2019. Il avait été arrêté une première fois le 11 septembre puis remis en liberté le 25 et placé sous contrôle judiciaire.

Le lendemain, il a été arrêté de nouveau dans une autre affaire pour laquelle il écopera le 11 mars d’une année de prison dont six mois avec sursis en première instance devant le tribunal de Sidi M’hamed, puis d’une année de prison ferme en appel devant la Cour d’Alger, le 24 du même mois.

N’oublions pas Khaled Drareni, Samir Belarbi et les autres

02-07-2020

C’est bel et bien un soulagement. Oui, la libération de Karim Tabbou est un véritable soulagement. Mieux encore, c’est une véritable victoire pour les défenseurs des droits de l’homme et les démocrates algériens qui n’ont jamais abandonné la lutte pacifique y compris pendant ce confinement sanitaire qui a paralysé toute l’Algérie depuis la fin du mois de mars dernier fournissant ainsi le prétexte idéal au régime algérien d’écraser brutalement les activistes du Hirak. 

Cependant, cette victoire a un gout amer parce que des dizaines d’autres militants et activistes du Hirak sont encore en prison. Le journaliste Khaled Drareni est en détention depuis le 29 mars pour avoir filmé une manifestation pacifique du Hirak. Samir Belarbi a retrouvé également la prison depuis le 11 mars dernier en compagnie du policier Toufik Hassani, l’une des figures emblématiques du Hirak. La liste des détenus d’opinion et politiques est encore longue en Algérie.

Rappelons-nous de Walid Kechida qui a été placé sous mandat de dépôt le 27 avril 2020 tout simplement parce qu’il a un groupe et une page Facebook appelé “Hirak Mèmes” ! Il serait injuste, pour ne pas dire criminel, d’ignorer la souffrance de ces détenus et de leurs familles. Il ne faut donc surtout pas se contenter de la libération de Karim Tabbou et oublier les autres détenus. Ce n’est pas du tout le moment de relâcher la pression sur le régime algérien. Ce n’est pas encore le moment de crier victoire car le combat est encore long. En réalité, il vient à peine de commencer…

Pr Riad Mahyaoui :"Les mariages ont fait grimper le bilan du coronavirus de 25 %"

02-07-2020

Le professeur Riad Mahyaoui, membre du Comité scientifique de suivi de l’évolution de la pandémie du Coronavirus en Algérie, a mis en garde contre le laxisme constaté chez les citoyens algériens, ce qui a précipité la hausse significative de cas contaminés par l’épidémie ces derniers jours sur le territoire national.

À propos de l’évolution de la pandémie, le professeur a déclaré dans une interview accordée à la chaîne 1 de radio nationale, que la menace de l’épidémie est toujours présente, ajoutant que le danger de ce virus Covid-19 réside dans sa propagation et non dans le taux de  décès.

Le même responsable a affirmé que la courbe ascendante inquiétante du nombre de cas infectés est due de 25 % aux réunions de famille, aux mariages et autres rassemblements, appelant les  citoyens a s’abstenir de ces comportements et de faire preuve de prudence et de vigilance en s’engageant totalement à prendre des mesures préventives, respecter surtout les mesures de distanciation sociale et éviter toutes les situations qui contribuent à étendre les risques de prolifération et de contamination au virus.

Visa d’étude pour les Algériens en France : Les universités haussent les frais d’inscription

Mohand Ouamar

02-07-2020

Les étudiants algériens poursuivant leurs cursus dans des universités françaises payeront plus cher les frais d’inscription. Le Conseil d’Etat français a validé mercredi 1  juillet 2020 la hausse des droits d’inscription pour les étudiants étrangers extracommunautaires. Désormais les droits d’inscription en licence passent ainsi à 2 770 euros et à 3 770 euros en master.

Décidée en 2018, cette augmentation ne fait pas l’unanimité en France. D’ailleurs seule une poignée d’universités l’appliquent jusque là. Des associations ont monté au créneau pour dénoncer la décision.

Ces associations ont déposé un recours qui a été examiné le 12 juin dernier. Le Conseil d’État a rendu son verdict ce mercredi en rejetant la requête de ces organisations. “Les frais d’inscription contestés ne font pas obstacle à l’égal accès à l’instruction, compte tenu notamment des aides et exonérations destinées aux étudiants”, fait remarqué le même Conseil dans un communiqué ce mercredi, cité par la presse française.

Le Conseil d’Etat rappelle que des aides sont attribuées aux étudiants et “les étudiants en mobilité internationale peuvent être éligibles à certaines d’entre elles”, explique t-il. Affirmant que ces universitaires peuvent aussi bénéficier d’une ” exonération totale ou partielle des droits d’inscription mis à leur charge”.

Mélanie Luce, la présidente de l’Union Nationale des Etudiants de France (UNEF), citée par le journal français Libération parle d'”une décision très dangereuse pour les étudiants”.

“Une décision très dangereuse pour les étudiants”

Et de marteler: “Le Conseil d’Etat nous dit l’inverse du Conseil constitutionnel. Le coût n’est pas évalué selon la situation de l’étudiant mais selon le coût de la formation et l’existence de bourses. On dit là aux étudiants que 3 770 euros c’est modique. C’est ce que nous payons en province sur un an pour nous loger ! C’est scandaleux».

La présidente de ce syndicat estudiantin appelle d’ailleurs les universités à ne pas appliquer cette hausse .”Il faut se rendre à l’évidence : personne ne veut de cette réforme passée au forceps et que seules six universités appliquent. Il faut l’abandonner. La balle est dans la main du gouvernement et de celle des universités, qui doivent maintenir le cap en continuant de ne pas l’appliquer”, souligne t-elle.

Une lueur d’espoir pour les étudiants algériens qui ne peuvent que croiser les doigts et prier pour que le gouvernement reverra sa copie ou à défaut les universités s’entêteraient à faire l’impasse sur cette décision. Autrement, l’accès à une université française ne sera pas à la portée de tout le monde.

سيناتور جزائري يطالب لجنة الفتوى إسقاط شعيرة الذبح يوم عيد الأضحى

الكاتب: عماد الدين . د

02-07-2020

طالب السيناتور زعيم بن ساسي لجنة الفتوى إلى ضرورة الإفتاء بإسقاط شعيرة الذبح يوم عيد الأضحى، بالنظر إلى انتشار الوباء وارتفاع عدد حالات الإصابة بفيروس كورونا، حسب الأرقام الرسمية لوزارة الصحة.
واعتبر المتحدث أنّ القيام بهذه الشعيرة حسب ما كان عليه في السنوات الماضية من شأنه أن يضاعف عدد الحالات، وقال أعتقد انه في ظل انتشار الوباء وجب على لجنة الفتوى النظر في إسقاط شعيرة الذبح يوم عيد الأضحى.
وعلل السيناتور هذا الاعتقاد بالقول بأنه لو يتم الذبح مثل ما هو متعود عليه الجزائريين في الساحات وما تخلفه من دماء وفضلات واحتكاك العائلات والجيران والتغافر سيتمكن الفيروس من الملايين”، وأشار بن زعيم إلى أنّ يمكن من الناحية الفقهية التصدق بمبلغ الاضحية مثل ما هو معمول به في السعودية وفي موسم الحج.
واقترح السيناتور زعيم بن ساسي على وزارة الشؤون الدينية والأوقاف بجمع هاته الاموال وصبها في صندوق التضامن او في صندوق الزكاة وتحديد سعر واحد ثابت للأضحية.

بالوثيقة…السلطة الوطنية للإنتخابات تسمح للمندوبين بالعودة لمزاولة وظائفهم الأصلية

02-07-2020

سمحت السلطة الوطنية المستقلة للإنتخابات، للمندوبين  بالعودة لمزاولة وظائفكم ومهامكم الأصلية مشيرة إلى أن موضوع إجراء إستفتاء تعديل الدستور، أصبح من غير الأولويات في هذه المرحلة.  واوضحت اللجنة في بيان لها  إن ضرورة التعبئة التقنية للامتدادات المحلية للسلطة المستقلة لم تعد قائمة في الوقت الراهن ذلك ان  جائحة كورونا التي مست العالم، كانت سببا في مراجعة الأجندة السياسية لرئيس الجمهورية وتركيز الأولويات في الحفاظ على صحة المواطنين وسلامتهم.وأوردت سلطة الإنتخابات: “مع إقبالنا على فترة العطل السنوية وببقاء اجراءات الحجر الصحي قائمة إلى غاية أن يرفع الله علينا هذا الوباء، فإن ضرورة التعبئة التقنية للامتدادات المحلية للسلطة المستقلة لم تعد قائمة في والوقت الراهن، كون موضوع الاستفتاء على مشروع تعديل الدستور لم يعد بالوشيك وبالتالي السماح لكم بالعودة لمزاولة وظائفكم ومهامكم الأصلية”.

وجددت السلطة المستقلة للإنتخابات، بضرورة الإستعداد المستمر للمندوبين، للاستجابة لدعوة بناء الوطن والتحضير

للاستحقاقات المصيرية المقبلة، تجسيدا للأجندة السياسية لرئيس الجمهورية مباشرة بعد الإعلان عنها.

 
 
 
 
Madjer sera-t-il candidat pour la présidence de la FAF ?

02-07-2020

Suite à une rumeur largement relayée sur les réseaux sociaux selon laquelle l’ancien joueur et sélectionneur de l’Algérie Rabah Madjer aurait décidé de se présenter aux élections de la Fédération Algérienne de Football l’an prochain, l’homme à la talonnade a démenti formellement cette information.

En effet, dans un entretien accordé au journal Arabophone « Ennaharonline », l’ancien joueur  de l’équipe nationale et du Fc Porto (Portugal), Rabah Madjer a réfuté catégoriquement cette information, expliquant toutefois que c’est du bruit sans fondement à 100%,  » je n’ai aucune intention de me porter candidat à la présidence de la FAF,  actuellement, je suis loin du football. Mais, des personnes  malintentionnées veulent salir mon image et nuire à ma réputation »» a-t-il ajouté.